Les extraterrestres sont-ils déjà venu sur Terre ?

 

La question de la vie extraterrestre n’est plus vraiment une question. La communauté scientifique s’accorde sur le fait qu’il existe bel et bien. La question qui demeure est de savoir si nous pourrons les rencontrer un jour. Mais s’ils étaient déjà parmi nous ?

L’équation de Frank Drake

Frank Drake est un astronome américain qui s’est intéressé très tôt dans sa carrière à la question de la vie extraterrestre. Sa célèbre équation, qui date du début des années 1960, fournit une estimation du nombre potentiel de civilisation extraterrestre dans notre galaxie, avec qui nous pourrions donc entrer en contact. Cette équation est aujourd’hui couramment utilisée par les astronomes et constitue l’une des réponses au fameux paradoxe de Fermi. Celui-ci peut s’énoncer de la manière suivante : notre civilisation est arrivée à un stade de son évolution qui lui permet de commencer à explorer son système planétaire et, à plus long terme, le système des étoiles. Si maintenant il existe d’autres civilisations, il n’y a aucune raison qu’elle s’est débutée en même temps que nous et donc il doit y en avoir les plus avancées.

Equation de Frank Drake
L’équation de Frank Drake qui fournit une estimation du nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre Galaxie, avec qui nous pourrions entrer en contact.

Si bien que Fermi s’interroge sur le faite qu’elles ne soient pas encore venues nous rendre visite. Éloignement trop important, dédain une civilisation supérieure pour les « animaux » que nous sommes, autodestruction etc… Autant de réponses possibles sont qu’aucune n’aie pu être validé jusqu’à ce jour.
Face aux doutes qui subsistent, les scientifiques choisissent donc l’option positive insolence, dès les années 1960, à la recherche d’une vie extraterrestre. Pour ce faire de voix d’explorer. D’une part, tenté de capter un signal venant de l’espace (ce sera le programme SETI) et d’autre part, la recherche directe de planètes pouvant abriter la vie, quelle que soit sa forme (recherche d’exoplanètes et exobiologie).

Programme SETI

Le même Frank Drake de l’équation, également radioastronomes, est considéré comme le premier à avoir tenté d’écouter le cosmos à la recherche de signaux éventuels. Nous sommes en 1960 et il baptise son projet Ozma. On dénombre aujourd’hui plus d’une centaine de projets d’écoute attachée au programme SETI, dont le plus célèbre est sans doute le «Allen Telescope Array » (ATA).

 

 

 Les extraterrestres sont-ils déjà sur Terre ?

Le programme de recherche SETI a pour but de capter des signaux émis par une civilisation extraterrestre

Naturellement, il faut savoir ce que l’on cherche entendre. Les protagonistes du programme SETI ont donc dû inventorier trois caractéristiques d’un signal extraterrestre : il doit être bref (les signaux l’on serait d’origine humaine), de forte intensité (afin de supplanter le « bruit de fond » de la galaxie) et dans une bande de fréquence très étroite.
Ce dernier point pose naturellement question. En effet, dans quelle bande étroite de fréquence faut-il alors chercher ? Les astronomes ont opté pour des bandes de fréquences calmes, entre 1000 et 10 000 MHz, où le bruit de fond est faible. Mais étant donné le fait que la bande doit être étroite, les recherches se font autour de 1420 MHz, soit une longueur d’onde de 21 cm (c’est-à-dire la longueur d’ondes d’émission de l’atome d’hydrogène, l’élément le plus abondant dans l’univers).

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L’antenne Arecibo est l’un des éléments centraux du programme SETI

D’autres longueurs ont été également testé, mais aucun signal n’a encore été capté par le programme SETI. John Ball, astrophysicien à Harvard, a formulé une hypothèse pour cette absence de signal, l’hypothèse du zoo. Les extraterrestres existent bel et bien, ils ont acquis une technologie pour nous contacter, mais il nous scrute de loin, comme nous pourrions observer les animaux dans un zoo.

L’éxobiologie

Une autre manière de traquer les extraterrestres et de traquer des planètes qui regroupent les caractéristiques que nous imposons aujourd’hui à la notion de vie. Il est ainsi nécessaire de trouver des planètes hors de notre galaxie hors du temps autour d’une étoile autre que notre soleil. On les appelle les exoplanètes. Les planètes de notre système solaire ne répondent pas, jusqu’à aujourd’hui, aux critères nécessaires à la vie, même si la recherche sur mars est encore très active, notamment avec le récent robot « Curiosity » qui, à l’aide d’un laser, creuse la roche martienne pour y chercher des traces de vie.

En 1995 couvre la première exoplanète en orbite autour d’une étoile de type solaire, 51 Pegasi (situé dans la constellation de Pégase, à environ 40 années-lumière de la Terre). On dénombre à ce jour quelque 850 exoplanètes détectées. Malheureusement, une grosse proportion est constituée de planètes gazeuses, dont les caractéristiques sont difficilement conciliables avec ce que nous considérons comme une forme de vie. C’est donc autour des exobiologistes de rentrer en scène. L’exobiologie est une science qui s’intéresse à décider des critères qui vont définir le concept de vie et qui vont ainsi nous permettre de savoir ce que nous recherchons.

L’antenne Arecibo est l’un des éléments centraux du programme SETI

D’autres longueurs ont été également testé, mais aucun signal n’a encore été capté par le programme SETI. John Ball, astrophysicien à Harvard, a formulé une hypothèse pour cette absence de signal, l’hypothèse du zoo. Les extraterrestres existent bel et bien, ils ont acquis une technologie pour nous contacter, mais il nous scrute de loin, comme nous pourrions observer les animaux dans un zoo.

L’éxobiologie

Une autre manière de traquer les extraterrestres et de traquer des planètes qui regroupent les caractéristiques que nous imposons aujourd’hui à la notion de vie. Il est ainsi nécessaire de trouver des planètes hors de notre galaxie hors du temps autour d’une étoile autre que notre soleil. On les appelle les exoplanètes. Les planètes de notre système solaire ne répondent pas, jusqu’à aujourd’hui, aux critères nécessaires à la vie, même si la recherche sur mars est encore très active, notamment avec le récent robot « Curiosity » qui, à l’aide d’un laser, creuse la roche martienne pour y chercher des traces de vie.

En 1995 couvre la première exoplanète en orbite autour d’une étoile de type solaire, 51 Pegasi (situé dans la constellation de Pégase, à environ 40 années-lumière de la Terre). On dénombre à ce jour quelque 850 exoplanètes détectées. Malheureusement, une grosse proportion est constituée de planètes gazeuses, dont les caractéristiques sont difficilement conciliables avec ce que nous considérons comme une forme de vie. C’est donc autour des exobiologistes de rentrer en scène. L’exobiologie est une science qui s’intéresse à décider des critères qui vont définir le concept de vie et qui vont ainsi nous permettre de savoir ce que nous recherchons.

galaxie-telescope-recherche-extraterrestre

Ces critères sont appelés des biomarqueurs, traces chimiques d’une activité métabolique. À ce jour, beaucoup de planètes sont dans le collimateur des exobiologistes. Mars, naturellement, avec le lancement en 2016 une missions euro-américaine appelée ExoMars, dont l’objectif est d’une part de tenter d’élucider le mystère du méthane Martien, qui pourrait être le signe d’une présence martienne, et d’autre part, de sonder le sol à une profondeur de 2 m afin d’y chercher des formes de vie passée ou présente. Plus loin, ce sont les systèmes de Jupiter (et notamment celle d’une Europe, qui contient un océan) et de Saturne (plus particulièrement, ses lunes, Titan et Encelade) qui attirent l’attention.
Mais il faudra attendre 2025 pour Jupiter avec la mission ESJM et 2032 pour Saturne avec la mission internationale TSSM (Titan-Saturne- System Mission).

Et s’ils étaient déjà là ?

Mais peut-être sont-ils déjà la ? Que savons-nous de leur forme, de leur apparence pour être capable d’affirmer que des aliens ne sont pas déjà parmi nous ? C’est la question que se pose un certain nombre de scientifiques dans une lettre ouverte au président de la république, datant de 2008. Tout le monde a déjà entendu parler de l’affaire de Roswell.

Un ovni s’écrase en plein désert américain et le monde des ufologues s’enflamme sur ce mystère pendant de longues années. Jusqu’en 1995 pour être précis, année de la diffusion d’un faux documentaire sur l’autopsie d’un des aliens de trouver sur place. Cette tromperie fera retomber l’engouement pendant quelques années, jusqu’à l’apparition d’une nouvelle source infinie d’information, Internet. Récemment, de nouvelles images sont apparus montrant des cadavres d’Alien soi-disant conservé secrètement au sein de la zone 51 (la fameuse zone très secrète de l’armée américaine dans laquelle des expériences sur les extraterrestres seraient pratiquées, et même dans laquelle se tiendrait des réunions entre humains et aliens).

Vraies ou fausses, ces images ont quelque peu relancer la machine ufologique concernant les Alien de Roswell.
Mais qui a entendu parler de la découverte au Mexique en avril 2002 d’une créature humanoïde grande seulement de 7 cm et dont aucun test n’a pu fournir de réponse valide à la question de son origine ? Et si nous parlions également des Ummites ? Les Ummites, ainsi appelé car il viendrait de la planète Umno, auraient débarqué en France, près de la Javie, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un immense canular qui occupa beaucoup de monde pendant de longues années.

Aucune preuve directe de leur présence sur terre existe aujourd’hui, c’est donc naturellement vers les étoiles que la recherche d’une forme de vie est la plus assidue…

 

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