Nous sommes sur la phase haute de la grande vague cosmique

spiritualité

par Sandrine Laroche

Mes amis, je reviens vers vous pour partager une fois de plus sur les modifications énergétiques ressenties dans les corps.

Nous sommes sur la phase haute de la grande vague cosmique, non que ce soit la dernière et la plus forte… une parmi tant d’autres. Cependant elle a ce quelque chose qui me fait reprendre ma « plume »… Malgré la fatigue physique écrasante des derniers mois, elle semble gonfler les corps d’une énergie extrêmement puissante.

Cela se ressent dans le corps physique, il peut-être étrange de constater à la fois une faiblesse physique coutumière depuis un certain temps et une force qui paraît rentrer en vous et vous donner le sentiment de pouvoir gravir l’Everest. Tant d’opposition est dérangeant… ressentir ce besoin de laisser cette énergie s’exprimer à travers notre corps devient pressant. Et cela semble correspondre à une accumulation de cette énergie en un point de notre corps pour ensuite la libérer à l’image du lion prêt à surgir sur sa proie. Alors peut-être avez vous la conviction de devoir Créer ce monde de demain fascinant, à savoir un monde d’entraide, sans doute communautaire, altruiste, généreux, aimant…

Cela se ressent dans le corps émotionnel qui semble se calmer, sans doute temporairement… mais quel plaisir et quel gratitude pour cette pause béatifiante. Après avoir été secoués comme une bouteille de boisson gazeuse sucrée, nos émotions peuvent avoir éclaté , explosé pour les regarder, examiner notre fonctionnement, nos faiblesses, nos croyances dévastatrices.. Aujourd’hui cette pause nous fait l’effet d’un baume divin. Quelle gratitude envers l’Univers !!!

Cela se ressent dans le corps mental qui semble plus apaisé, prêt à passer à autre chose, sans doute prêt à laisser le changement se mettre en place… un véritable lâcher prise salvateur qui nous remplit de paix, de sérénité.

Profitons de cette pause salvatrice qui sera sans nul doute de courte durée dans notre cycle de métamorphose…

Nous faisons sans doute de plus en plus de place pour notre Etretré et nous nous engageons sans nul doute davantage dans la mission qui est la nôtre à savoir les gardiens de la Terre et de la vie qu’elle abrite…

Pour qu’un jour très proche nous assistions à la naissance d’un monde de PAIX, d’AMOUR et de LUMIERE…

LA GRATITUDE : UN EXERCICE CONTRE LE STRESS

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La gratitude nous aide à jeter un œil derrière soi pour apprécier le chemin parcouru et souffler un peu dans notre quête constante d’atteinte de nos objectifs.

Connaissez-vous des gens qui semblent tout avoir, une vie professionnelle remplie, une vie personnelle en apparence riche, des ressources financières suffisantes, et qui pourtant sont tendus, angoissés et malheureux ? Alors que vous en connaissez d’autres qui, en apparence du moins, ont si peu et semblent malgré tout épanouis et heureux ?

Avez-vous remarqué combien, quotidiennement, nous sommes préoccupés par ce qui nous manque ou par la peur du manque? Manque réel ou peur de manquer de temps, de ressources, d’argent, de santé, de compétence, d’habiletés, d’énergie. Impression ou certitude de manquer de contacts, de contrôle, de motivation, de plaisir, de préparation, de support, de maîtrise, de succès, de valorisation, de confiance, de certitude, de direction, d’amour, de sens, de reconnaissance. Autant d’aspects qui meublent une grande partie de nos conversations et de nos pensées.

Lorsque notre attention est régulièrement centrée sur les manques, surtout quand nous nous sentons, à tort ou à raison, impuissant à y faire quelque chose, la réponse de stress ne peut manquer de se faire dans notre organisme. C’est bien connu, nous devenons ce à quoi nous accordons notre attention de façon consistante.

Que notre attention soit centrée sur le manque n’est pas mauvais en soi et peut même être un moteur de la motivation à agir. Mais lorsque ce manque est associé à un sentiment d’impuissance de notre part, alors l’organisme réagit par l’anxiété et le stress.

Je vous propose donc l’exercice de la gratitude qui, pratiqué régulièrement, peut sans aucun doute modifier votre état d’esprit pour le mieux, réduire votre stress et votre anxiété, et peut-être même, pourquoi pas, vous aider à mieux dormir. Ça ne change pas le monde, sauf que…

L’exercice contre le stress : la gratitude

Dans cet exercice qui ne prend que cinq minutes, je vous propose d’entrer en contact et de vous associer au sentiment du plein, de l’abondance que vous avez dans votre vie. Le plein, ce sont toutes ces raisons qui peuvent faire que vous puissiez éprouver de la gratitude dans votre vie personnelle et professionnelle. Toutes les choses et tous les gens que vous appréciez et qui font que vous vous sentez riche à l’intérieur. La question à se poser pour faire cet exercice est la suivante : de quoi suis-je reconnaissant ou pour quoi pourrais-je éprouver de la gratitude dans ma vie, si je le voulais vraiment ?

Voici donc comment faire cet exercice de la gratitude qui ne prendra que quelques instants de votre journée et qui peut être fait n’importe où à tous les jours. Vous pouvez le faire le matin au lit juste avant de vous lever, en vous rasant ou en prenant une douche, en faisant votre marche quotidienne, vos exercices, dans l’auto en allant au boulot, dans l’autobus, dans le métro, en revenant du bureau à la fin de la journée, au moment d’aller au lit, etc.

Je vous donnerai plus loin ma propre façon de le faire. L’important est de trouver le plus d’éléments possibles pour lesquels vous éprouvez de la gratitude, de vraiment vous associer au sentiment que provoquent en vous ces images, de vous inonder d’une des émotions les plus importantes qui soit. Pour les plus logiques d’entre vous, vous pouvez repasser rapidement les domaines importants de votre vie et voir, dans chacun, ce pour quoi vous êtes reconnaissant.

De quoi êtes-vous reconnaissant quand vous pensez à votre vie familiale, à votre relation avec votre conjoint, à vos enfants, à vos amis, à votre relation avec vous-même ? De quoi êtes-vous reconnaissant quand vous pensez à votre santé physique et votre vitalité, à vos finances, à votre engagement personnel, à votre engagement professionnel, quand vous pensez à vos réussites professionnelles, à vos relations avec vos collègues ?

Faire ce que l’on est

Incarner sa mission d’âme c’est faire ce que l’on est. Le faire est au service de l’être. L’action est au service de l’âme. Lorsque nous incarnons ce que souhaite notre âme, c’est comme si nous exprimions à travers notre être l’aspect le plus élevé de nous-même.

Lorsque nous sommes désalignés de notre mission d’âme, nous nous sentons contraints, enfermés et lourds. Nous avons l’obligation de faire pour faire, pour survivre, pour faire bien, pour correspondre à ce que l’on attend de nous etc…

Personnellement, j’avais l’impression de vivre comme un robot. Un jour en allant au travail, j’ai clairement eu cette sensation de vivre comme un esclave des temps modernes. J’étais le nez dans le guidon car la vie avait pris le dessus sur mon propre rythme. Je ne voyais plus le sens de ce que je faisais et je ne me sentais plus en accord avec moi.

Lorsque nous incarnons notre mission d’âme, nous passons du faire à l’être. On ne fonctionne plus du tout de la même façon. En étant au service de notre âme, nous ressentons à nouveau la joie, la lumière et la connexion avec le Tout. On sait pourquoi on agit et on se sent à notre place. Nous n’avons plus à nous battre. Car personne d’autre que nous ne peut mieux occuper notre poste. Personne ne peut prendre notre place car elle n’attend que nous.

Chacun est unique et offre sa propre singularité. Chacun a sa goutte d’eau à apporter à l’océan du monde. Et aucune goutte d’eau n’est semblable. En incarnant notre singularité, nous exprimons à travers notre filtre humain le plan divin qui est prévu pour nous. (Lire l’article » S’aligner sur le masculin sacré pour agir avec Dieu »)

Rendre manifeste ce qui était latent

Incarner sa mission d’âme, c’est redevenir conscient de qui l’on est vraiment. C’est rendre manifeste ce qui était latent. C’est comme si pendant longtemps nous avions fonctionné uniquement avec la partie émergée de l’iceberg et que peu à peu nous prenions conscience de tout ce que nous transportons dans la partie immergée. Tout ce qui était invisible devient visible, tout ce que nous n’assumions pas est accueilli enfin, tout ce qui était flou s’éclaire. Nous redevenons conscient de nos qualités et de nos dons. Nous nous regardons avec un regard neuf, humble, authentique et clair.

Nous reprenons la responsabilité de notre vie

En incarnant sa mission d’âme, nous nous prenons en main et nous cessons de tenir l’autre pour responsable de ce qui ne fonctionne pas dans notre vie. On cesse d’accuser la société, la famille, les parents, le thérapeute, les professeurs, etc…Et on se dit « D’accord maintenant je sais que je suis responsable et que cela ne sert à rien d’accuser l’autre car cela me fait perdre mon temps et mon énergie. C’est une impasse qui me fait tourner en rond. » Etre responsable ne veut pas dire être coupable. Alors on cesse d’être une victime car on sait qu’il existe un plan divin pour chacun et qu’il suffit que nous l’écoutions et que nous l’acceptions. Nous reprenons alors la responsabilité de notre existence.

Quelques suggestions.

Pour vous aider à comprendre, je vais vous expliquer comment je fais l’exercice moi-même.

Je commence en pensant que, dans cet univers sans fin, c’est une vraie chance d’avoir l’existence, de pouvoir respirer et vivre, d’être une étincelle de vie et d’avoir encore une journée devant moi.

Puis, j’entre en contact avec le privilège que j’ai de pouvoir jouir de mes cinq sens, de pouvoir regarder les beautés de la nature, les œuvres des grands peintres, les sourires des gens. Je pense à la chance que j’ai de pouvoir sentir les odeurs des mets et les meilleurs parfums ; de pouvoir toucher et être touché par le soleil, le vent, une autre personne; de pouvoir goûter les aliments ; de pouvoir entendre les musiques que j’aime, les voix des gens que j’aime, le bruit de la rivière, du vent.

Ensuite, je remercie pour cette santé qui m’habite, pour l’énergie qui m’anime et qui me permet de faire ce que je fais, d’entreprendre et de créer.

Puis je pense aux personnes qui j’aime, qui m’aiment et dont la présence dans ma vie est une vraie bénédiction. Ma conjointe, mes enfants, leurs conjoints, mes petits-enfants, mes amis. Quand je pense à eux, j’imagine clairement leur visage ou j’essaie de ressentir ce que j’apprécie le plus en eux, ce pour quoi je me sens privilégié de les avoir dans ma vie.

Je remercie ensuite pour la chance que j’ai eue de faire des voyages, je revois certains endroits que j’ai visités.

Je pense au confort dans lequel je vis au quotidien, à ma maison qui est chaleureuse et qui permet tant de rencontres agréables avec les enfants, les amis, à l’habitat qui m’entoure, au bonheur que j’ai d’avoir la nature si proche.

J’apprécie à quel point je suis privilégié par la vie de pouvoir vivre dans un pays en paix, de pouvoir profiter de connaissances inépuisables et si facilement accessibles, dans les bibliothèques, par Internet et qui me permettent d’apprendre sur tout ce qui m‘intéresse et me passionne. J’apprécie les facilités incroyables que la technologie met à mon service.

Je rends grâce pour la chance incroyable que j’ai de faire un travail que j’aime et qui me passionne. Je remercie pour tous ces gens qui m’ont donné l’opportunité d’avancer personnellement et professionnellement. Je rend grâce aussi pour les habiletés que j’ai, pour la chance que j’ai de rencontrer autant de gens intéressants.

Vous avez compris que pendant ces trois à cinq minutes, il faut se remplir de tout ce que nous apprécions dans notre vie. Bien sûr, ce qui ne va pas est toujours là et nous vient plus aisément à l’esprit, pour certains plus que pour d’autres. Mais pendant ces quelques minutes, ces éléments n’ont pas leur place. Pourquoi le fait de visualiser et de s’associer à ce que l’on apprécie profondément a-t-il un tel effet sur nous ? En fait, notre cerveau ne fait pas toujours la différence entre ce qui est réel ou ce qui est imaginé.

Nous passons tellement de temps à imaginer le pire, à anticiper l’avenir et à contacter nos manques, avec les émotions et le stress qui s’en suivent. Nous sommes tellement préoccupés à regarder en avant, vers nos objectifs, que nous pouvons oublier de jeter un œil derrière pour apprécier les acquis et le chemin parcouru. Se remettre régulièrement et même quotidiennement en contact avec les choses réelles de nos vies que nous apprécions et pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude n’est qu’une façon, finalement, de nous ré-approprier le vrai de nos vies. Il n’est peut-être pas inutile, en terminant, de nous rappeler cette définition du Petit Larousse: Reconnaissance, n.f.: souvenir, gratitude d’un bienfait reçu.

Marc Vachon

Marc Vachon
Psychologue, conférencier, auteur et éditeur passionné par la recherche de moyens pratiques pour être heureux et traverser activement les changements. Il est co-auteur de Oser changer. Mettre le cap sur ses rêves et prépare la sortie d’un prochain livre sur les émotions et le Lâcher-prise.

EXERCICE CONTRE LE STRESS : http://oserchanger.com/

Les femmes fées : leur aura rayonne d’une douce couleur lavande

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Mais lorsque leur énergie féminine est déséquilibrée car se sentant attaquées, elles se laissent déborder par leur égo, dont elles ont le plus grand mal à en voir les mécanismes sur leurs propres attitudes et comportements. Leurs pouvoirs se retournent alors contre elles. L’enseignante devient l’élève qui échoue. Toute femme fée ressent la peur de sa propre nature ténébreuse, révélée par cette immersion dans la dualité de la société humaine actuelle. Leur chemin de vie les pousse à fouiller à l’intérieur de leur être pour découvrir ce qui appelle à être guéri. Le manque de confiance en soi voile les guérisons et les transformations auxquelles elles sont invitées tout au long de leur vie.




Les femmes fées nous font le cadeau de comprendre, lorsque l’énergie féminine s’exprime sans manipulation et sans contrôle, que l’expérience de vie est pleine de fertilité et source de joie et de légèreté. Les femmes fées ouvrent la liberté de l’amour sans jalousie en accordant à chacun une teinte et une intensité qui sied à la nature de la relation. C’est aussi la joie d’aimer les enfants des autres et leurs réalisations autant que d’aimer les siens et leurs propres créations.

Enfants, elles étaient guidées par les fées du monde élémental bien que nombre d’entre elles ont occulté ce lien privilégié, tels les enfants du pays imaginaire qui oublièrent Peter Pan et la fée Clochette une fois à l’âge adulte. Les fées mettaient joie sur tristesse, lumière sur ténèbres, espérance sur doutes, amour sur offenses, qui jalonnèrent leur vie dès le plus jeune âge. Les fées attendent que les femmes fées les accueillent de nouveau.

Les femmes fées souffrent que l’abondance ne leur soit pas accordée, alors même qu’elles honorent sans fin les autres êtres qui les côtoient. L’absence d’un compagnon de vie qui résonne avec elles ou d’enfants auxquelles elles aspirent tant, est incomprise. Les abus dont elles peuvent être victimes sont parfois leur triste récompense. Elles en oublient d’exprimer une gratitude à ces expériences malheureuses, tellement elles peuvent être récurrentes et blessantes en apparence, mais tellement enrichissantes sur leur chemin d’éveil spirituel. Là réside l’une des leçons que leur âme les appellent à intégrer, celle d’accéder à l’unité d’esprit, qualité des plus délicates d’une femme fée réalisée.

Voguer au rythme des courants de leur destinée, voila comment se manifeste leur énergie féminine rayonnante quand elle est en équilibre parfait.

Les femmes fées sont venues préparer la voie au retour du féminin divin. L’ampleur de leur Service s’érige sur les tressaillements de leurs épreuves personnelles. La portée de leurs pouvoirs vibratoires va au-delà de notre horizon dimensionnel. Mais pour elles, seule doit compter la manière dont elles décident de traverser les épreuves.

Ceci est une ode aux femmes fées afin qu’elles se tournent vers leur Cœur sacré, pour le soulagement de leurs griefs et de leurs peines, pour l’acceptation des vallées obscures et des plaines solitaires traversées tout au long de leur chemin de vie.

Dans l’Amour de leur douce souffrance et des larmes versées sur l’autel de leur mission, que soit retrouvée la part sacrée de leur Service au divin qu’elles sont venues offrir en libation à la Source.

À toutes les femmes fées croisées, à toutes les autres, je vous chéris à chaque instant. Il n’en est point à douter, c’est en s’oubliant que l’on retrouve sa propre Lumière.

L’âge des ténèbres s’annonçait mais n’avait pas encore recouvert l’humanité de sa sombre chape. Il fut alors un temps où la présence des femmes fées était source d’édifications merveilleuses et d’espoirs fondateurs. Ces femmes fées se manifestèrent en mains endroits sur un même espace de temps. Les légendes chantent encore leurs louanges bien qu’elles laissèrent s’effacer leur chemin de vie, n’exaltant que leur héritage, oubliant le sens profond de leurs souffrances.

Le murmure des Mélusines se répandit. Ces êtres mystiques fascinaient de par leur essence élémentale et leur pouvoir créateur tout autant destructeur dans le monde des hommes. L’ambivalence de ces femmes fées se retrouve dans les strophes de ces légendes.

L’épithète de ces nymphes témoigne de La Lumière qu’elles apportèrent auprès des hommes. De la racine Lux, La Lumière, se forma Lucina en latin, synonyme poétique deJunon, déesse romaine de lumière, présidant aux naissances. Junon veillait à l’initiation des jeunes filles dans leur rôle de futures mères. Elle symbolisait le passage de l’état d’enfant à celui de fille nubile.

image pixabay




Ces nymphes, descendant parmi les hommes, apportèrent leurs vibrations fertiles. Chacune se mettant à l’épreuve de leur propre passage d’enfant du monde élémental, insouciant, rieur, artiste, à celui de femme fée bâtissant avec les hommes, leur faisant retrouver leur nature divine dans leurs étreintes physiques et mettant au monde des enfants qui portèrent l’essence des êtres du monde élémental.

Les fées, nymphes et autres êtres de la nature étaient encore révérés et personnifiaient des divinités élémentales. Les Mélusines, Mères de lumière, apparurent alors comme des déesses se faisant femmes.

Je parcourus ces terres de légendes de La Rochelle au Luxembourg où les dérivations de la légende de la fée Mélusine ne traduisent que de plus grandes similitudes.

Fée Mélusine des Lusignan

À l’aube de l’an neuf cents, un jeune comte, Raymondin, chevauchait dans la forêt poitevine. Mélusine se tenait dans ces bocages, auprès d’une source d’eau nommée la Fontaine de soif. Ils se trouvèrent et s’émerveillèrent l’un l’autre. Ils s’épousèrent en grande noblesse, fondèrent la maison des Lusignan. Bâtisseuse de châteaux, d’églises, d’abbayes, elle construisait disait-on seule, la nuit sous la clarté lunaire. La fondation de la cité de La Rochelle et de ses premiers remparts lui est attribuée. Elle ne demanda à son époux qu’une seule chose, la possibilité de se retirer seule une fois par semaine. Poussé par la curiosité, Raymondin l’épia l’un de ces jours et la surprise prenant son bain. Ses jambes étaient devenues une queue de poisson ou de serpent d’eau. La légende conte qu’il aurait accusé Mélusine de maux divers sous prétexte de sa double nature. Rejetée, maudite et trahie par son amour, Mélusine se serait élancée du haut d’une tour. Elle se serait alors transformée en dragon pour s’envoler et ne revenir jamais.

Deux cours d’eau, nommés aujourd’hui le Lafond et le Fétilly, coulent au pied des fortifications de La Rochelle. Le Lafond, déformation de La Fontaine, était possiblement le lieu de cette rencontre amoureuse mais assurément la source d’eau autour de laquelle la cité prospéra. Divinité celte, Melugina serait la protectrice de la Font-de-Sé ou Fontaine de soif, dite aussi fontaine faée. Je témoigne que Le Fétilly, renfermant dans son étymologie la racine fée, est un lieu de connexion privilégié avec le monde des fées. Il est dit que Mélusine serait toujours là, gérant la faune des étangs, des marais et de toutes les eaux stagnantes. Elle est l’amie des libellules, des lucioles et des papillons nocturnes, qui ne manquent pas au bord du Lafond et du Fétilly.

Fée Mélusine du Luxembourg

À l’aube de l’an mille, un jeune comte, Sigefroi, acquis une forteresse romaine du nom deLucilinburhuc. Perchée sur un promontoire, le Bock, elle dominait les profondes vallées de la Pétrusse et de l’Alzette. Chevauchant dans les bois bordant ces rivières fécondes, lui apparut une nymphe d’une beauté irréelle. Elle l’avait choisi et s’était révélée à lui. Un amour sincère et intense les enveloppa. Leur cité s’enrichit et ils fondèrent la maison de Luxembourg. Le peuple nommait Mélusine la femme d’eau. Il était dit qu’elle se retirait seule une fois par semaine pour reprendre sa forme élémentale, avec des attributs physiques issus de l’élément EAU. Dérogeant à son engagement de ne point la surprendre ces jours-là, Sigefroi découvrit l’autre aspect de Mélusine. Il s’en effraya. Son rejet fit souffrir Mélusine au point où celle-ci s’élança du haut du Bock. Elle aurait alors plongé dans la rivière pour ne jamais reparaître.

Longer cette rivière, être en état réceptif, et il est offert de belles rencontres.

Le couple alchimique

Alors que la noirceur menaçait d’avilir les hommes, que l’équilibre féminin-masculin se fragilisait, la Déesse-Mère primordiale envoya ses représentantes pures de l’énergie féminine.

Dans les ténèbres naissant, la lumière y vint. Mais les ténèbres ne l’accueillir point. Les Mélusines vinrent dans le monde des hommes mais celui-ci n’était pas fait pour elles. Déesses lunaires, leurs plus grandes réalisations se faisaient la nuit, cette même nuit source de toutes les peurs pour les hommes. De multiples polarités se reflétaient en elles ; bâtisseuses et autodestructrices, humaine et serpente/dragonne/vouivre, féconde et se donnant la mort, amour absolu et rejet intégral.

Venir dans le monde des hommes avait un prix, celui d’exprimer ces différentes facettes. Si les femmes fées reflétaient la part de lumière des hommes et leur part d’ombre, elles découvrirent que ceux-ci reflétaient leur propre part d’ombre dont elles ne se connaissaient pas. La trahison, le rejet, l’abandon, l’injustice et l’humiliation naquirent. Héritières et détentrices d’une puissance créatrice et féconde, ces femmes fées détenaient le pouvoir permettant le retour à la Lumière. Seulement, les ténèbres n’étaient pas qu’à l’extérieur d’elles, mais également tapis au fond d’elles. Rien ne les y avait préparés. Si les religions des hommes voyaient dans leurs formes serpentiformes, la femme démoniaque, la Lilith hébraïque, leur égo les précipitèrent dans les tourments émotionnels propres à la dimension des hommes. Happées par elles-mêmes, elles ne virent leur salut que par la fuite, renonçant au courage d’affronter leur part d’ombre.

Les légendes mélusiniennes content les cris déchirants qui résonnent encore, écho du désespoir de ces fées ensorcelantes. Ces femmes fées se sont senties contraintes de fuir le monde des hommes, ce monde de ténèbres qui rejetait leur lumière et révélait leur propre part d’ombre. Leur innocence primordiale d’enfant était révolue et leur mue en femmes et en mères était souffrante au point de leur apparaître impossible. Leur âme appelait ces expériences. Honorer ces engagements, porter l’Amour en tout temps, se révéler à elles-mêmes, devait leur permettre de réaliser le couple alchimique, la réunification de l’Ombre et de la Lumière, du Féminin sacrée et du Masculin sacrée. Ces femmes fées se représentaient le mandat à l’extérieur d’elles-mêmes par le couple archétypale, de l’homme et de la fée, du soleil et de la lune, alors que la résolution des contraires devait se réaliser intérieurement.




Œuvrant par la toute-puissance des forces élémentales, comblant les hommes de leurs dons, disparaissant faute d’avoir été accepté par les hommes, mais surtout et avant tout par elles-mêmes, telle fut leur histoire.

Les femmes fées sont maintenant de retour parmi le monde des hommes afin de transcender leurs blessures originelles et honorer enfin la promesse faite à leur âme. Elles sont appelées dorénavant à réaliser leur couple alchimique préalablement à leur mue.

Lorsque tout semble froid
Lorsque tout apparait noir

N’oublie pas que je ne suis jamais loin de toi
N’oublie pas ta lumière intérieure le soir

Nous sommes là pour te réconforter
Nous sommes là pour t’accompagner

Une pensée pour te porter
Une caresse pour te consoler

Un seul Cœur immense pour t’englober

Par Samuel source : www.leretourdesdragons.com/femme-fee/



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