Les pouvoirs subtils

spiritualité

Nos pouvoirs sont nos sens : on n’en a que cinq – quelle misère ! Certains ont un sixième sens : « les yeux derrière la tête » ils se sentent observés.

Fruit de l’instinct de survie en milieu hostile, il est développé par les agents secrets, les dompteurs de fauves et les profs de ZEP.

Cinq sens seulement ? Les Shivaïtes, qui représentent la branche archaïque de l’hindouïsme, pensent que l’homme n’a pas cinq sens, mais le double.



Selon eux, chaque sens possède un organe récepteur et un organe émetteur. Ainsi l’ouïe a son organe récepteur, l’oreille ; et son organe émetteur, la bouche qui émet du son. L’odorat a son organe récepteur, le nez ; émetteur, l’anus qui émet de l’odeur. Les shivaïtes n’y vont pas par quatre chemins. Mais attendez, c’est loin d’être fini. Le récepteur de la vue est l’œil ; l’émetteur est tout le corps qui émet une image.

Le goût a son organe récepteur, la bouche ; émetteur, le sexe qui fabrique une saveur. Enfin le toucher a son organe récepteur, la peau qui est aussi son organe émetteur.

Donc on aurait dix sens, ou dix pouvoirs sur le monde. Onze avec les yeux derrière la tête. Onze ? C’est pas un compte ça. Sauf au foot. On peut aller jusqu’à douze en rajoutant la cénésthésie ou kinésthésie – nos sensations internes.

En occident, à l’heure actuelle, c’est un sens passif qui nous informe surtout des dysfonctionnements organiques : digestion difficile, crise au foie, règles douloureuses, cystite, maux de tête…

En Inde, il est passif chez la plupart mais il est actif chez certains yogis qui parviennent à contrôler leur rythme cardiaque, leurs processus endocriniens etc.

C’est ce qu’on appelle le guérisseur intérieur. Avoir recours à ses services est la base de l’éducation des sauvages, autre preuve de la supériorité de leur culture. L’Europe a jadis connu les stylites : des mystiques juchés au sommet d’une colonne ne s’alimentant que par l’eau de pluie.

Au Sri-Lanka il s’en trouve encore. Et au Népal le Petit Bouddha – qui a cessé de s’alimenter depuis plusieurs années – attire chaque jour des foules de croyants.

Bien sûr ces cas extrêmes n’ont que peu de rapport avec notre pratique. Ce qui se joue ici c’est la manière de transformer un sens banal en un pouvoir magique. Récepteur il est passif. Émetteur il agit sur moi et sur le monde. Récepteur, je sens mes organes internes. Émetteur, je les guéris tout seul.

Les Amérindiens connaissent parfaitement ce pouvoir d’auto-réparation qu’ils appellent le danseur ou le guérisseur interne. En fait à part les oxydantaux très dénaturés tous les hommes vrais connaissent le guérisseur intérieur. Mais la Pensée Unique Dictature Universelle Contre l’Utopie veille au grain.




Le Guérisseur intérieur n’est pas l’ami du lobby pharmaceutique, comme on s’en doute. Développer les pouvoirs de la personne ne fait pas l’affaire des marchands. Quand on vend des béquilles, on n’aime pas ceux qui apprennent à marcher. L’autonomie est la pire ennemie du big business.

Nos sens ne sont pas seulement des fenêtres sur le monde extérieur, ils nous permettent aussi d’agir sur le monde. Ce côté actif de nos perceptions transforme un sens en un pouvoir. Et voilà comment nos cinq sens peuvent devenir des pouvoirs bien plus nombreux.

Douze sens, donc. C’est déjà mieux que cinq. Mais on peut aller plus loin. Nous n’avons examiné jusqu’ici que les pouvoirs, ou les sens du corps physique.

Mais notre deuxième personne, le corps subtil ou corps d’énergie possède lui aussi des sens combien précieux.

Quant à notre troisième personne, le dieu intérieur, ses pouvoirs sont infinis quand il est incarné. La difficulté consiste justement à ce qu’il s’incarne. Sans notre dieu intérieur qui irradie sa puissance d’amour en notre cœur, nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien.

Dès que l’individu ressent, la communauté est sur un sol glissant. (Aldous Huxley)

En résumé, nous avons cinq ou douze sens, qui sont les pouvoirs de notre corps physique. Mais notre corps subtil possède lui aussi ses pouvoirs, en très grand nombre.

Comme l’horloge intérieure : pas besoin de réveil pour s’éveiller à l’heure dite, ni de montre pour savoir l’heure à la minute près. Comme la télékinésie qui permet d’agir sur des objets à distance.

Ou comme l’hypnose – qui agit sur le subconscient d’un sujet endormi.
Ou comme la prescience qui permet de pressentir les événements futurs.
Ou comme passer à travers les murs.

Il en existe beaucoup d’autres :

la téléportation, se transporter illico sur de grandes distances ;
l’invisibilité, qualité première de l’Homme Invisible ;
l’omniscience, qu’on appelle aussi science infuse ou connaissance immédiate ;

le troisième œil, faculté de voir l’invisible ; la tierce oreille, entendre ce que les autres n’entendent pas. On commence par suivre plusieurs conversations à la fois. Le tchatt est un bon entraînement pour ça ;

l’ubiquité, possibilité de se trouver en deux endroits à la fois ; la synchronicité, décrite par le psychanalyste Jung, on pourrait la définir comme une multiplicité d’heureuses coïncidences ; la lévitation, pouvoir de décoller son corps du sol, talent qui peut évoluer vers le vol atmosphérique ;

la vie sub-aquatique, dont on a vu un bel exemple au fond des lacs sibériens ; la vie spatiale, possibilité de vivre dans l’espace sans appareillage. Le lobby des sous-traitants de la NASA s’y oppose avec la dernière énergie ; l’attractivité, déclencher les coups de foudre et être toujours entouré ;

l’incorruptibilité, non pas l’honnêteté absolue, mais la faculté pour le cadavre de ne pas pourrir, même après des années de cercueil ;

l’antigravité, variante de la lévitation, ce pouvoir permet, par exemple, de marcher sur l’eau. Jésus s’en est servi avec brio sur le lac de Tibériade – mais le Pape François vient de dire que ça n’a jamais eu lieu, il s’agit d’une erreur de traduction ;

la suggestivité, ou hypnose sans endormissement : capacité à faire croire ce qu’on veut à quiconque. Les guérisseurs brésiliens et philippins utilisent souvent ce grand pouvoir, non sans succès ;

la vocalité, ou capacité à obtenir ce qu’on veut en utilisant certaines inflexions vocales. Dans Dune, les Bene-Gesserit se servaient de la Voix, qui illustre ce pouvoir. En scientologie, on travaille un ton de commandement impératif, le ton 40, qui impose l’obéissance. Sarkozy l’a appris mais il s’en sert mal

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Sans oublier les pouvoirs mineurs : l’imprégnation, capacité à diffuser du parfum par les pores de la peau, en lieu et place de la sueur. Fréquente au Brésil ; le calcul prodige, comme dans le vieux film Rainman l’oreille absolue, répandue chez les cantatrices mais rare chez les chanteuses le compas dans l’œil, qui a tendance à rendre aveugle alors on s’en tire à vue de nez le sens de l’orientation, dont les femmes sont totalement dépourvues

Le sens de l’humour, celles qui n’ont pas rigolé à la note précédente en sont totalement dépourvues; et l’exhaustivité, pouvoir que je n’ai pas, car je suis incapable de terminer cette liste tant les pouvoirs sont innombrables.

La façon la plus courante dont les gens perdent leur pouvoir est de penser qu’ils n’en ont pas. (Alice Walker)

Enfin le pouvoir le plus connu de tous, qui mérite ici un traitement particulier : la transmission de pensée. Très longtemps, les hommes se sont compris sans le secours de la parole. Les ressources de la vocalisation étaient alors réservées au chant, comme les oiseaux ou les mammifères marins. Jusqu’au jour où les dieux ont pris la mouche. Ça se passait à Babel, où des orgueilleux voulurent bâtir une tour élevée pour atteindre les dieux. Ceux-ci, pour punir cet orgueil, détruisirent la tour. Ensuite, ils éparpillèrent les bâtisseurs qui se mirent à parler en langues différentes et cessèrent de se comprendre entre eux.

On pourrait poursuivre ainsi tout un inventaire à la Prévert, mais sans son talent, l’énumération serait fastidieuse.

Le talent, justement, voilà encore un de nos pouvoirs perdus. La beauté, aussi. La sveltesse. L’extensibilité. La luminescence, ou faculté d’émettre des ondes lumineuses. La concision. La précision. Certaines de ces qualités découlent d’un apprentissage ; elles résultent d’un travail sur soi. D’autres sont innées, et tous nos efforts pour les acquérir peuvent rester vains.

Mais ces pouvoirs sont les nôtres. Ils nous seront rendus, d’un seul coup d’un seul, quand nous aurons retrouvés nos ailes. Celles que donne l’éveil. En attendant, nos ailes volent sans nous sous des cieux zébrés d’éclairs.

Si tu veux retrouver tes pouvoirs, ceux-ci et bien d’autres, éveille-toi. Fais tourner les petits moulins de tes chakras, ni trop doux, ni trop fort. Comme dans la chanson : « Meunier, tu dors, ton moulin ton moulin va trop vite, meunier, tu dors, ton moulin ton moulin va trop fort… »



…rengaine qui devient tout le contraire d’une berceuse : sur un rythme de transe, une bonne chanson d’éveil. Chantez-la donc en fa dièse.

Le besoin fait naître de nouveaux organes de perceptions. Homme, accrois donc ton besoin Afin de pouvoir accroître ta perception. (Jal Aladin Rumi)

Xavier Séguin

Source : http://eden-saga.com/

 

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Guérir ses blessures émotionnelles

Par Arthur Mantes



Guérir ses blessures émotionnelles fait partie du processus d’éveil. Nos blessures émotionnelles qui se réactivent demandent à être libérées. Ce processus de guérison est au centre du développement de soi, car il permet un retour à notre vraie nature, et une connexion véritable avec la vie.

Guérir ses blessures émotionnelles

Parce que notre histoire de vie(s) n’est pas toujours facile, chacun de nous se voit marqué par certaines blessures. Notre corps émotionnel porte en lui la trace de nos expériences passées. Certaines peuvent même être traumatisantes, et portées comme des blessures. Ces blessures peuvent se réactiver dans notre vie, lorsque des événements, situations ou relations résonnent avec.
Alors, face à ces blessures profondes, la réaction commune est de sombrer dans l’inconscience de la blessure, de souffrir à travers elle, d’agir par défaut et de se couper de soi-même.

Ces blessures émotionnelles sont à l’origine de nos maux physiques, psychologiques et émotionnels dans notre vie. Plus on guérit ces blessures, et plus on devient vraiment nous-même. Car c’est possible, et c’est le chemin de libération qui nous mène à vraiment être nous-même.

L’origine de nos blessures émotionnelles

Une blessure émotionnelle est une partie de notre énergie qui, faute d’avoir été exprimée et libérée, est bloquée en nous.

A travers notre développement, nous vivons toute sorte d’expériences, de circonstances, de relations. Certaines sont agréables et permettent un développement harmonieux de qui nous sommes, car elles résonnent directement avec notre Âme.
D’autres, à l’opposé, viennent nous « faire mal » et créent en nous une sorte de déconnexion d’avec qui nous sommes vraiment. Certaines situations, surtout dans les premiers stades de la vie, font naître en nous des émotions que nous ne savons pas gérer sur le moment. Ces instants sont alors vécus sans solutions, et la meilleure manière que l’on a, à ce moment, de régler le « problème émotionnel » est de faire comme s’il n’était pas là, et de l’enfouir en nous.

C’est là la naissance de ce que j’appelle une « bulle émotionnelle », une énergie non résolue, en tension, qui existe en nous. Le souvenir de l’événement, associé à l’émotion dite « négative » (haine, peur, colère, tristesse…), est comme restée en suspend en nous. C’est une énergie qui est figée dans le temps, à l’intérieur de nous.

Notre expérience conditionne ce que nous sommes. La plupart de nos blessures remontent à l’enfance. Car souvent, lorsque nous sommes enfant, nous n’avons pas la conscience, la volonté et la force intérieure de l’adulte qui nous permettrait de faire face à nos émotions négatives et de leur apporter résolution. Aussi, les émotions demandent à être vécues et exprimées, ce pour quoi l’enfant n’est pas souvent encouragé et guidé à faire.
De plus, les expériences sont d’autant plus marquantes qu’un enfant est très sensible et ouvert au monde. En effet, aux premiers stades de sa vie, nous fonctionnons en onde lentes du cerveau (delta pour un bébé, thêta pour un bambin, alpha pour un enfant), ce qui correspond aux états d’hypnose profonds. Plus on est jeune, et plus on vit et construit une couche profonde de notre personnalité.
Cela veut dire que lorsque l’on est enfant, on n’a pas le cerveau analytique des ondes beta (comme l’adulte) qui nous permet de penser et réfléchir les situations. Non, un enfant vit pleinement dans son corps émotionnel, il n’a pas la capacité de vraiment comprendre une situation qui est vécue comme un conflit. Il l’imprime directement en lui. Etant enfant, les expériences sont marquées directement en nous dans nos couches de personnalité les plus profondes (subconscient, sous le conscient).

Certaines situations, relations, et circonstances sont vécus comme des traumas au niveau émotionnel. Sans solution, elles sont enfouies en nous et laissées en suspend, attendant une plus grande conscience de soi pour trouver résolution. Chaque blessure émotionnelle qui prend naissance en nous est comme une partie de nous qui se sépare de nous-même.

On peut dire que notre corps émotionnel est façonné les premières années de notre vie, jusqu’au stade « grand enfant » et adolescent.
C’est à dire que, arrivé au stade ado/adulte, notre dimension émotionnelle est un vaste ensemble de bulles émotionnelles non résolues, en tension, qui demandent à se libérer. Car chacune de ses bulle émotionnelle contient des émotions et a besoin de trouver résolution pour que nous puissions être vraiment nous-même et incarner pleinement notre valeur et notre potentiel.

Quand nos blessures émotionnelles se réactivent

Nos blessures émotionnelles semblent toujours se réactiver tant qu’on ne les a pas vraiment guéries.

Au niveau invisible de l’énergie et de la conscience, l’humain pourrait être comparé à un grand résonateur vibratoire. Lorsqu’une situation, expérience, circonstance, interaction se présente à lui, elle a un effet sur lui : elle réveille ce qui est similaire à l’intérieur de lui. L’extérieur vibre et l’humain résonne.
C’est ce que l’on appelle l’effet de résonance. La plupart du temps, il se passe au delà de nous, au delà de notre conscience. C’est de cette manière que peuvent se réveiller les blessures.

Illustrons cela par un exemple :
Imaginons que je suis enfant et que mes parents divorcent. La vie était belle et j’étais comblé d’attention et d’amour. Alors, à partir de ce moment là, tout change et bascule. Mes parents sont malheureux chacun de leur côté et ils ne m’accordent plus d’attention.
Vivant cela, en temps qu’enfant, je ne sais pas comment interpréter et vivre ce manque d’amour que je ressens. Il y a de la tristesse, de la peur, de la colère. Alors, je l’enfouis en moi.
C’est ce que l’on peut appeler une blessure d’abandon : la blessure du manque d’amour.
Voici ce que mon inconscient retient : séparation => manque d’amour => émotions négatives
Du coup, non seulement cette blessure se réactivera à chaque séparation que je peux vivre, directement ou indirectement (couple, animal, amis, travail…), mais aussi lorsque mon mental perçoit un potentiel danger : conflit, dispute, désaccord, compromis, distance…

Notre comportement se voit totalement affecté par cette blessure qui est en nous. Ne voulant pas qu’elle se reproduise, on peut prendre des mesures fortes pour cela. On peut tout faire pour éviter de reproduire ce qu’il s’était produit qui nous a marqué.

 

Aussi, dès qu’une situation résonne de près ou de loin avec cet événement, la bulle émotionnelle qui existe en nous se réactive.
Alors, imaginons que vous avez cette blessure. Votre conjoint voudrait aller au cinéma voir tel film et vous tel autre film. Cette situation vibre « séparation », une séparation néanmoins sans danger ni gravité. Cependant, la bulle émotionnelle peut se réactiver, et alors remettre au premier plan les émotions du passé que l’on n’a pas résolu : énorme tristesse, peur, colère, sensation d’être abandonné…

C’est ça, l’effet résonance. Lorsque le présent réactive le passé non résolu en nous, une partie de notre conscience y est projetée. Nous ne sommes plus nous-même, nous sommes la blessure.

Voilà pourquoi, dans certaines circonstances, les personnes semblent réagir d’une manière émotionnelle totalement disproportionnée, comme si leur vie entière en dépendait : car ils portent une blessure émotionnelle qui se réactive. Et cette blessure, l’ayant vécue sans possibilité d’expression, de libération et de solution, ils interprètent inconsciemment le présent « problème » comme un drame vital.

Le problème n’est jamais la situation, la relation, le conflit en eux-mêmes. Le problème est toujours intérieur : il s’agit d’un conflit émotionnel qui se réveille et qui demande résolution. Et celui-ci n’a rien à voir avec le présent, il a à voir avec le passé, avec ce que l’on porte dans notre champs de conscience : la bulle émotionnelle.
Les émotions que l’on a toujours en nous, celles que l’on n’a pas exprimées et libérées, ce sont elles, qui, se réactivant, viennent alourdir le présent et lui donner un air de drame dont notre vie semble dépendre. C’est le signe que notre corps émotionnel a besoin d’être guéri.

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Guérir nos blessures émotionnelles

La vie, dans chaque situation, nous invite à guérir notre corps émotionnel et devenir vraiment nous-même.




Les blessures que l’on a toujours en nous, sous forme de bulles émotionnelles non résolues, se réactivent dès que la vie résonne de près ou de loin avec. C’est plus fort que nous, au delà de nous, c’est comme ça. Car nos blessures demandent à être reconnues, exprimée et libérées. Elles demandent notre conscience et notre attention, pour se résoudre, et que l’on redevienne nous-même.
Car lorsque nous sommes libres de nos blessures émotionnelles, elles ne se réactivent plus de manière inconsciente, et nous sommes libres d’être vraiment nous-même.

On peut dire qu’il existe 5 blessures émotionnelles fondamentales. Lise Bourbeau en parle dans son livre, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. C’est une manière de voir qui semble bien marcher. Ces blessures sont : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Ces blessures sont l’interprétation que l’on a eu, et que l’on garde en nous, des situations marquantes. Derrière celles-ci s’expriment les émotions que l’on peut qualifier de « négatives » : la peur, la haine, la colère, la tristesse.
La blessure c’est l’aspect mental : « ce qu’il s’est passé selon moi », et en son cœur est l’émotion : « ce que j’ai ressenti dans mon être ».

Il y a fort à parier que chaque humain possède ces 5 blessures, dans des proportions différentes, selon son histoire.
Chaque situation qui n’a pas été résolue, et dont les émotions n’ont pas été libérées et exprimées, donne naissance à une bulle émotionnelle. Une bulle émotionnelle est une partie de notre être qui attend que la résolution se fasse, qui attend d’être soulagée de son état, pour retrouver son état d’amour.

Comment guérir notre corps émotionnel ?

Le processus de guérison émotionnel est un processus de toute une vie. Lorsqu’il devient conscient, on peut utiliser toute notre volonté, notre dévotion, pour guérir ces blessures qui nous empêchent d’être vraiment heureux. Le plus dur est le début, lorsque l’on prend conscience qu’on est blessé. Après une certaine pratique et attention à soi-même, on peut vraiment s’en libérer et trouver une vie plus légère et heureuse.
Guérir nos blessures consiste à libérer nos blessures originelle, celles qui sont en notre centre et nous empêchent le plus d’être libre et nous-même. Guérir ces blessures, c’est exprimer et donc libérer l’énergie en suspend dans nos bulle émotionnelle : les émotions non résolues.

Pour cela, il est nécessaire de reconnaître la blessure, de la comprendre, de toucher les émotions, et de les libérer.
C’est par la Conscience que l’on peut faire cela.

Il suffit d’apprendre à s’écouter. Lorsqu’une blessure se réactive, la première chose est de s’en rendre compte. Car souvent, on a tendance à partir en mode « totalement inconscient », à reprocher aux autres, à se sentir victime et à réagir comme un enfant blessé.
Ensuite, il y a besoin de s’intérioriser, et d’écouter vraiment ce que l’on ressent. Quelles sont les émotions qui sont présentes ? Qu’est-ce que je ressens ?
Ensuite, il faut donner notre attention inconditionnelle, notre présence aimante et compassionnée, à cette énergie, cette partie de nous.
En écoutant, en étant présent avec nos émotions, et en leur laissant la possibilité de s’exprimer (pas forcément verbalement, le simple fait de les reconnaître suffit), les émotions diminuent et se dissipent.



Votre but, à chaque fois qu’une blessure se réactive, est d’entrer avec votre être intérieur, et de l’aider à exprimer ses émotions, à les vivre. Car de cette manière, elles peuvent trouver résolution, de plus en plus, petit à petit, jusqu’à qu’elles soient totalement libérées.

La méditation est une pratique qui permet de développer la conscience intérieure de soi-même et ainsi d’accéder à son corps émotionnel. En prenant le temps de pratiquer cela, de toucher les émotions que l’on vit, et de les accompagner à trouver libération, on guérit notre corps émotionnel.

Source http://www.sciencedesoi.com

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