Maladie = « le mal qui a dit » ! Le lien entre nos émotions et maladies

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Maladie = « le mal qui a dit » ! Le lien entre nos émotions et maladies




Le point de vue yogique est de regarder le corps comme un instrument de développement spirituel. Comme chaque instrument notre corps a ses propres règles et son langage. C’est seulement par l’ignorance que nous ne pouvons (ou ne voulons) pas entendre et comprendre ses messages. Il est devenu normal aujourd’hui de réagir sur une maladie ou une douleur avec une action répressive. Et si on essayait par un système de « décodage corporel »  trouver la cause d’une maladie qui se trouvent toujours dans le psychisme ?

Dans son œuvre,  Ashtanga Hridaya Samhita (7ème siècle), Vabghata  évoque six stades du développement d’une maladie :

 

Red tulips1. Psychique : le stade causal, quand le déséquilibre apparaît au niveau du subconscient. Ce déséquilibre est lié à une conception de l’ego en interaction avec le monde extérieur

2. Énergétique : le déséquilibre du système des canaux énergétiques (nadis).

3. Neuroendocrinien : le dysfonctionnement du système neuroendocrinien (le déséquilibre apparaît au niveau du corps physique ;

4. Endotoxique : le développement des toxines dans les différentes parties du corps ;

5. Visible symptomatique : l’apparition des symptômes cliniques de la maladie ;

6. Terminal : la destruction de l’organe malade.

Il n’est pas difficile de déduire auxquels des ces six stades la médecine occidentale intervient dans la plupart des cas. 

On voit ici que les symptômes qui apparaissent au niveau du corps sont les derniers cris du système pour se faire apercevoir. Et en réponse à ce crie le plus souvent on essaye de faire taire le corps au lieu de lui être gratifiant.

Dictionnaire des maladies 

Il existe aujourd’hui tout un ouvrage composé par Jacques Martel “Le grand dictionnaire des malaises et des maladies” qui permet de comprendre nos états intérieurs en faisant des observations extérieures. Ce livre est une sorte de guide pour comprendre ce qui se joue et de faire remonter en surface les choses que nous pourrions avoir tendance à refouler, ou à ne pas vouloir apercevoir. Toutes les émotions que nous refoulons à l’intérieur de nous-même parce que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties du corps ou se manifester à travers tel ou tel problème corporel.

   La panique peut provoquer des diarrhées.

 La colère retenue ou la rancune : une crise de foie.

 La difficulté à trouver ou à prendre sa place peut provoquer des infections urinaires à répétition.

 Quelque chose qu’on ne veut pas entendre ou quand on ne s’écoute pas : des otites, douleurs d’oreilles.

 Quelque chose qu’on n’a pas osé dire, qu’on a ravalé : des angines, des maux de gorge.

 Un refus de céder, de plier, d’obéir ou de se soumettre : des problèmes de genoux.




 Peur de l’avenir, peur du changement, peur de manquer d’argent : des douleurs lombaires.

 Intransigeance, rigidité : des douleurs cervicales et nuque raide.

 Conflit avec l’autorité : des douleurs d’épaules.

 Quand on prends trop de choses sur soi : également douleurs d’épaules avec une sensation d’un fardeau.

 Affronter une situation ou une personne sans se permettre de s’exprimer : des douleurs dentaires, aphtes, abcès.

L’incapacité d’avancer : des douleurs dans les pieds, les chevilles.

  La colonne vertébrale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées ! Illustration tirée du livre de R.Fiammetti : les cartes du langage émotionnel du corps avec un “décodage de notre dos”.

  Fiammetti corps mal a dit yoga&vedas

 

Quelques extraits du livre de Jacques Martel 

 Foie 

Le foie représente les choix,  la colère, les changements et l’adaptation. On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.

Difficultés d’ajustement à une situation.

Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.

Colère refoulée.

Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

 Vésicule biliaire 

La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage. Se battre. Esprit de conquête.




Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.

Sentiment d’injustice. Colère, rancune.

Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.

Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.

Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

 Glande thyroïde 

Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.

Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.

Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse. Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.

Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.

Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.

 Hernies 

De la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.

Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.

Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.

Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire : 

 Hernie inguinale (dans l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.

 Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.

 Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien. Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l’aide.

 Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.

Refouler ses émotions. Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie mais la contrôler.

 Genoux 




Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.

Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.

Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes d’ego, d’orgueil.

Devoir s’incliner pour avoir la paix.

Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,

Entêtement, humiliation.

Culpabilité d’avoir raison.

Colère d’être trop influençable

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 Peau

Les maladies de peau ont très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication. Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

 Eczéma

Anxiété, peur de l’avenir, difficultés à s’exprimer.

Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.

Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.

Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi. Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.

 Acné 

Manière indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.

Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.

Honte des transformations corporelles.

Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

 Psoriasis 

Personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

Besoin de se sentir parfait pour être aimé.




Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.

Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.

Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

 Bras

Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.

Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l’action de faire et de recevoir, ainsi que l’autorité, le pouvoir.

Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.

Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.

Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.

Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l’affection.

S’empêcher de faire des choses pour soi-même, parce qu’on se souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant  l’enfance, ce qui était blessant.

Ne pas se permettre de prendre ou je regretter d’avoir pris quelque chose, ou de penser avoir obtenu quelque chose sans le ne mériter.

Se rapporter au fait d’avoir été jugé par ses parents.

Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple).

Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras.

 Epaules

La fonction première des épaules est de porter. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.

Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas.

On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.

Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.

On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidé.

Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en libérer.




Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.

Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.

On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).

Épaules rigides et bloquées sont signe d’un blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).

Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).




L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de faire, de réaliser ses désirs.

On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.

On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.

Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

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Amicalement. Frédérique Shine. Médium & Coach contact : frederiqueshine@gmail.com

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Cinq règles pour un cerveau tonique

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Si des facteurs génétiques interviennent dans le vieillissement du cerveau, l’hygiène de vie, la stimulation intellectuelle, l’alimentation, l’activité sociale participent à préserver les neurones. Autant de pistes pratiques sur lesquelles chacun peut agir.

1 – PLUS ON SE SERT DE SON CERVEAU, MOINS IL S’USE




Exercez, analysez, mémorisez… tel pourrait être le leitmotiv du brain building ou gymnastique cérébrale. Le cerveau se construit par une activité cognitive tout au long de la vie. Dès la petite enfance, les stimulations permettent de mettre en place et de développer les réseaux de neurones. Par la suite, plus les synapses – zones qui relient les cellules nerveuses entre elles – seront sollicitées, plus elles formeront de nouvelles connexions et se maintiendront si elles sont entretenues, retardant ainsi l’apparition de maladies neurodégénératives. Ces observations ont ouvert un nouveau marché de l’entraînement des méninges. Jeux, méthodes, guides pratiques destinés à améliorer ses capacités cérébrales enregistrent un réel engouement du public. Ainsi, le programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima sur la console DS s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde. «Des contenus ludiques mais pas toujours scientifiques», selon Jocelyne de Rotrou, neuropsychologue à l’hôpital Broca à Paris, qui souligne que de multiples activités et jeux ont ce rôle de stimulation, que ce soit le Scrabble, la belote, les échecs ou tout autre jeu de logique, le bricolage, et même les rêveries selon une récente étude canadienne. Par ailleurs, il faut varier ses activités pour mobiliser les différentes régions du cerveau, et s’exercer régulièrement, les compétences acquises commençant à régresser lorsque les structures cognitives ne sont plus sollicitées. C’est vrai à tout âge, et plus encore en vieillissant. «Nous perdons alors des facultés d’attention et de concentration dans les différentes mémoires, et notamment dans la mémoire du travail, qui nous permet de planifier, d’anticiper, explique Jocelyne de Rotrou. Il est plus difficile d’évacuer les parasites lorsque nous avons besoin de nous concentrer, de même qu’éliminer d’anciens apprentissages pour en acquérir de nouveaux. Si des stratégies permettent d’améliorer la plasticité cérébrale, elles ne sont pas suffisantes. Les facultés de mémorisation et de concentration dépendent aussi de l’état de santé physiologique et psychologique de chaque personne.»




2 – PAS TROP DE STRESS ET UN BON SOMMEIL

De nombreuses études font état des effets du stress sur le cerveau. Il sécrète une hormone, la corticostérone, dans l’hippocampe – structure du cerveau dédiée à la mémoire -, substance qui vient booster les récepteurs présents dans les synapses, et, par effet domino, les neurones. Mais générée en trop grande quantité, cette hormone produit des effets délétères et ralentit le fonctionnement cérébral. D’où la nécessité d’apprendre à contrôler ses émotions. Mais aussi de veiller à la qualité de son sommeil. «Il est vital pour renforcer les connexions cérébrales, doper les capacités mentales, consolider les souvenirs», poursuit Jocelyne de Rotrou. Il a ainsi été démontré que le sommeil permet de digérer les informations de la journée, de transférer les informations stockées dans l’hippocampe vers le cortex préfrontal du cerveau afin de laisser la place pour acquérir de nouvelles connaissances.

3 – L’ART DE SE NOURRIR INTELLIGEMMENT

L’esprit a sa nourriture. Le Pr Jean-Marie Bourre, nutritionniste, propose un menu de bon aloi composé d’une quarantaine de nutriments indispensables au bon maintien de nos facultés cérébrales. On commence par un quart de baguette de pain quotidien à tous les repas, pour son glucose, lentement digéré et source essentielle d’énergie pour le cerveau qui en consomme 1 milligramme par minute. Une tranche de jambon ou de fromage constitue un excellent supplément qui vient ralentir la diffusion de ce sucre lent dans l’organisme – n’oublions pas que notre matière grise a besoin de se nourrir la nuit. Les protéines animales (œufs, poissons, fruits de mer, viandes) à tous les repas participent à la fabrication de neuromédiateurs entre les neurones. Le fer (boudin noir, moules, crevettes), permet une bonne oxygénation du cerveau. Sans omettre les graisses et acides gras dont l’acide cervonique ou DHA, de la famille des oméga 3 (maquereau, saumon, fruits de mer, hareng, huile de colza, de noix) et l’acide arachidonique, de la famille des oméga 6 (huiles végétales et viandes), dont les carences altèrent la vision et les facultés d’apprentissage. Le poisson riche en acides gras et en minéraux – l’iode, vital pour la croissance du cerveau, et le sélénium, un antioxydant – est particulièrement recommandé. Il regorge aussi de vitamines, la B12 notamment, qui assure une bonne fabrication des neuromédiateurs. Les huîtres, les rognons ou les haricots blancs fourniront le zinc nécessaire pour éviter les difficultés d’apprentissage. Les fruits et légumes apportent leur lot de vitamines utiles. Certaines sont à privilégier : la vitamine E (huile de tournesol, noisettes, avocats, asperges…), qui participe au maintien des structures cérébrales, la vitamine B9 (petits pois, épinards, lentilles, foie gras…) qui aide à con server ses facultés de mémorisation et la vitamine B1 (blé, jambon, asperges, choux…) pour ses effets protecteurs con tre les états dépressifs.




4 – L’ESPRIT SOCIAL ACTIVE LES MÉNINGES À TOUT ÂGE

Le cerveau est un organe social. Il a besoin pour s’activer d’interagir avec ses semblables. C’est pourquoi il est primordial de conserver des liens sociaux tout au long de sa vie, d’en tisser de nouveaux, de bâtir des projets, d’entreprendre, de rester curieux. L’étude Honolulu Asia Aging Study menée sur une cohorte de 2 500 sujets a montré que les personnes ayant un engagement social faible étaient plus facilement dépressives et développaient plus fréquemment la maladie d’Alzheimer à un âge avancé. Dans la même lignée, une récente enquête, réalisée par des chercheurs du King’s College de Londres, a révélé qu’une vie professionnelle prolongée retarde l’apparition de cette pathologie. Un bénéfice relativement important puisque, d’après les calculs des scientifiques, chaque année de travail supplémentaire permettrait de gagner six semaines sur les premiers symptômes de la maladie. «Le lien social, l’activité professionnelle aident à maintenir les facultés cognitives du cerveau. Ils participent à constituer une «réserve cognitive» bénéfique contre le vieillissement cérébral», affirme le Pr Françoise Forette. Et plus la profession est exigeante intellectuellement, plus les fonctions cognitives seront solides au moment de l’âge de la retraite.

5 – DU SPORT ET DES BILANS DE SANTÉ

Les bienfaits d’une activité physique régulière sur l’organisme et sur le cerveau ne sont plus à démontrer. Elle diminue l’anxiété tout en améliorant l’oxygénation du cerveau, améliore la fabrication des facteurs trophiques, qui aident les neurones à mieux conserver leurs terminaisons nerveuses, et contribue à augmenter le débit sanguin cérébral, ce qui protège le cerveau des lésions cérébrales et limite le déclin lié au vieillissement. A pratiquer donc une trentaine de minutes chaque jour, tout en surveillant l’état général de son organisme par des bilans de santé réguliers. Il s’agit là de dépister et de traiter au plus tôt toute apparition d’hypertension, de diabète, de taux élevé de mauvais cholestérol, autant de pathologies qui participent à détériorer les vaisseaux sanguins, entraînant des répercussions dans le fonctionnement cognitif.

source

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