Rappelons que le télescope spatial Kepler avait observé un phénomène inhabituel entourant une étoile étrange entre les constellations Cygnus et Lyra.
Découvrez le rapport ayant rapporté cette fameuse découverte.
Kepler avait observé l’étoile KIC 8462852 pendant quatre ans à partir de 2009.
Des chercheurs ont immédiatement expliqué que les résultats de ces observations incitaient à penser qu’il pourrait s’agir d’une mégastructure extraterrestre.
La principale théorie suggérait qu’une famille d’exocomètes était passée trop près de KIC 8462852 et aurait été pulvérisée par sa gravité massive, entrainant poussières et débris à graviter autour de l’étoile.Mais La NASA s’exprime enfin…
« Il est possible qu’une famille de comètes se déplace sur une très longue orbite excentrique autour de l’étoile. À sa tête se trouverait une très grosse comète, qui aurait bloqué la lumière de l’astre en 2011, comme l’a relevé Kepler. Plus tard, en 2013, le reste de la famille, un rassemblement de fragments variés se trouvant à la traîne, serait passé devant l’étoile et aurait encore une fois bloqué sa lumière » déclare LA NASA pour décrire les travaux de l’astronome.
« C’est une étoile très étrange », a affirmé Massimo Marengo.
« Cela me fait penser à la première fois où nous avons découvert les pulsars. Ils émettaient de curieux signaux que personne n’avait jamais vu auparavant et le premier qui a été découvert a été nommé LGM-1, pour Little Green Men-1 », (Petits hommes verts en français). Et depuis cet épisode, les scientifiques ont appris à mieux connaître les pulsars, qui sont des phénomènes en fin de compte tout à fait naturels dans l’univers.
Comme l’expliquait le site Popular Science : « Lorsqu’une planète passe devant une étoile, l’étoile s’assombrit seulement pour quelques heures ou quelques jours, et à un rythme régulier — tous les 365 jours par exemple. Mais à intervalles irréguliers, l’étoile KIC 8462852 s’obscurcit jusqu’à 20 % de sa luminosité et elle reste ainsi pendant des périodes allant de 5 à 80 jours ».
La variabilité de l’étoile, l’interférence d’autres étoiles proches, et même une collision géante entre deux planètes du système… tout cela finissait par être exclu par les chercheurs.
L’hypothèse de la Sphère de Dyson a été évoquée, et cela expliquerait qu’une structure ait réussi à récupérer l’énergie développée par une étoile.
Néanmoins, selon Jason Wright, de l’université de Penn, « les extraterrestres devraient toujours être la toute dernière hypothèse à considérer, mais cela ressemblait à ce que l’on pourrait s’attendre à ce qu’une civilisation extraterrestre construise ».
Le physicien Michio Kaku estime que cette découverte pourrait en fait être « la plus importante histoire de ces cinq cents dernières années ! ». Il y voit la preuve de l’existence d’aliens. Kaku a poursuivi en expliquant que « cette étoile défie toutes les lois » et que « nous devrions réécrire les manuels d’astronomie ». « Il y a une sorte de gigantesque objet qui bloque la lumière de cette étoile. »
« Fondamentalement, lorsqu’une planète éclipse son étoile, en passant devant, la lumière de l’étoile diminue d’environ 1% maximum, sauf que dans ce cas précis la lumière de l’étoile a diminué de 22% », a expliqué Kaku.
« Il y a une sorte de gigantesque objet qui bloque la lumière de cette étoile. »
« Nous avons écarté tous les facteurs habituels et pouvant provoquer ce phénomène : planètes rouges, comètes, astéroïdes et « la seule chose qui reste est une sorte de superstructure Alien ».
« Nous évoquons ce qu’on appelle une civilisation de type deux, ayant la capacité de construire une gigantesque sphère (Sphère de Dyson) éventuellement plus grande que Jupiter pour absorber la lumière des étoiles et produire de l’énergie ».Kaku a poursuivi en déclarant :
« Nous sommes, sur Terre, ce qu’on appelle une civilisation de Type zéro », parce que « nous obtenons notre énergie à partir du pétrole et du charbon. »
« Maintenant, nous allons focaliser notre radio-télescope sur cette zone, afin d‘espérer pouvoir écouter, ce qu’ils peuvent dire » a dit, Kaku.
Suite à la découverte astronomique, le SETI a mis l’étoile sur écoute pendant plus de deux semaines à l’aide de l’« Allen Telescope Array », réseau de 350 antennes situé en Californie.
Le SETI n’a trouvé « aucune preuve claire » de l’un des deux types de signaux. Cela exclut donc « les transmetteurs omnidirectionnels d’approximativement 100 fois l’énergie utilisée sur Terre pour les signaux à bande étroite, et 10 millions de fois cette énergie pour les émissions à large bande ».
Si ces quantités peuvent sembler importantes, il faut se souvenir que KC 8462852 se trouve tout de même à 1400 années-lumière, et que capter des signaux d’aussi loin nécessite une grande puissance d’émission à l’autre bout. De plus, une civilisation qui serait capable de construire des capteurs solaires géants tout autour de son étoile aurait une consommation énergétique bien supérieure à la nôtre… bien suffisante pour que nous détections des signaux dans les gammes recherchées.
Nous estimons, objectivement, les conclusions du SETI extrêmement hâtives et attendons plus d’explications de la part des astronomes sur la nature de cette récente découverte.
D’autre part, nous continuons de nous interroger sur l’utilité du SETI dont les moyens de recherche de vie extraterrestre ne semblent absolument pas adaptés. Des civilisations extraterrestres évoluées n’utiliseraient certainement pas les mêmes moyens de communication que nous.