Le lait, c’est mauvais pour la santé
Le lait de vache convient aux veaux, qui prennent des dizaines de kilos en quelques mois et pèsent près d’une demi-tonne à l’âge de deux ans.
Quoi qu’en dise la propagande de l’industrie laitière, il n’est pas « naturel » pour l’homme de boire du lait de vache.
Aucune espèce autre que la nôtre ne continue à boire du lait après la petite enfance. Aucune espèce ne se nourrit spontanément du lait d’une autre espèce.
Le lait de vache est saturé en graisses (50 % de graisses en plus que le lait humain) et en cholestérol et contribue donc à l’obésité.
Lait et ostéoporose
La maladie même que le lait est censé combattre, l’ostéoporose, est liée à la consommation de lait, à cause de la décalcification que provoque une alimentation trop riche en protéines (le lait de vache contient environ trois fois plus de protéines que le lait humain).
Les végétaux suffisent pour satisfaire nos besoins en calcium. Légumes à feuilles (brocoli, choux de Bruxelles, chou frisé, chou chinois, etc.), tofu, légumineuses ou céréales en sont d’excellentes sources. Le calcium des laitages est d’ailleurs absorbé à 32 % alors que celui des de certains légumes peut aller jusqu’à 61 %. Cent grammes de chou chinois apportent à l’organisme plus de calcium qu’un verre de lait.
Allergies et maladies…
Il a par ailleurs été clairement établi que la consommation de lait favorise le développement de maladies cardiovasculaires, de certains types de cancers et du diabète.
Quatre-vingt dix pour cent des asthmatiques auxquels une alimentation sans viande, ni œufs ni produits laitiers a été conseillée ont constaté une diminution de la fréquence et de la gravité des crises. Facteurs majeurs d’allergies alimentaires, les produits laitiers sont également associés à l’insuffisance cardiaque, la tétanie néonatale, l’inflammation des amygdales, la rectocolite hémorragique, la maladie de Hodgkin ainsi qu’à des troubles gastro-intestinaux, respiratoires, dermatologiques et comportementaux.
Du pus dans le lait !
Ce que l’on sait encore moins, c’est que le lait contient aussi du pus, pudiquement appelé « cellules somatiques ».
C’est en effet par ces cellules somatiques que se traduisent les mastites à répétition dont sont victimes un tiers des vaches laitières.
Le taux de cellules somatiques d’un lait sain est inférieur à 100 000/ml, mais l’industrie laitière a le droit de mettre sur le marché du lait présentant un taux de 400 000/ml, taux qu’elle obtient en mélangeant des laits très contaminés avec des laits qui le sont moins.
On trouve aussi dans le lait des résidus anti-parasitaires, anti-inflammatoires, des pesticides et des aflatoxines fortement cancérigènes.