Science et expérience de Kundalini

Science et expérience de Kundalini

Science et expérience de Kundalini
Article de Louis Nahum

Qu’est ce que l’expérience de Kundalini?

Il s’agit de la montée le long de la colonne vertébrale, en partant du sacrum, d’une énergie vitale (appelée kundalini) qui se réveillerait chez l’individu. L’expérience de Kundalini peut être déclenchée par des méditations, des prières, des exercices physiques comme le yoga ou spontanément. Certaines personnes rapportent même avoir été tirées de leur sommeil par une telle expérience. Celle-ci s’accompagne typiquement par des sensations motrices, sensorielles, mentales et émotionnelles extrêmes. Elle pourrait amener à des processus de guérison physique et mentale.




Que se passe-t-il dans le corps et le cerveau durant une expérience de Kundalini?

Faire une expérience de kundalini ne se commande pas facilement et il s’agit d’une expérience très personnelle qui se fait difficilement dans un laboratoire. Néanmoins, nous pouvons inférer sur la base des expériences relatées que le corps en entier réagit très fortement, avec bien entendu des différences entres les personnes. De manière générale, l’activation du corps est très marquée avec une tension musculaire, une augmentation du rythme cardiaque, de la pression sanguine et des mouvement involontaires.

A notre connaissance, il n’existe qu’une seule recherche scientifique sur ce qui se passe dans le cerveau durant une expérience de Kundalini. Cette dernière a été publiée sur internet (http://www.newbrainnewworld.com/?Awakening_of_Kundalini) et n’a pas fait l’objet d’une parution dans un journal scientifique officiel. Il s’agit de l’enregistrement de l’activité cérébrale pendant une montée de Kundalini d’une personne dite « éveillée » spirituellement, disciple des maîtres indiens Amma et Bhagavan. L’auteur, Erik Hoffmann, un psychologue danois, s’est limité à l’utilisation de quatre électrodes placées sur la zone frontale gauche et droite du cerveau, et à l’analyse des ondes gamma: un pattern d’oscillation naturelle des neurones de 40 Hz. Les ondes gamma sont souvent un indice d’effort mental, d’attention augmentée et impliquées également dans la mémoire. L’analyse des données récoltées indique une augmentation de l’activité gamma seulement 12 secondes après avoir donné l’instruction à la personne d’essayer d’avoir une montée de Kundalini. Après 37 secondes, l’activité gamma, telle qu’enregistrée par les deux côtés de la partie frontale du cerveau, est maximale avant de redescendre. Les électrodes gauches indiquent cependant une réponse plus rapide et plus intense que les électrodes placées sur l’hémisphère droite. Par ailleurs, c’est à 37 secondes, quand l’énergie semble maximum, que la synchronisation de l’activité gamma entre les deux hémisphères est la plus élevée.

Si ce travail pionnier et singulier est loin d’être une démonstration suffisante des effets sur le cerveau lors de l’expérience de Kundalini, elle suggère l’existence de phénomènes neuronaux d’envergure, compatibles avec l’intensité des changements perçus par les personnes durant cette expérience.




Est-ce que ces résultats montrent que l’expérience de kundalini est différente d’une autre expérience d’état modifié de conscience ?

Dans l’étude décrite ci-dessus, l’auteur rapporte également les résultats de l’enregistrement électrophysiologique du cerveau de la même personne faisant un autre type de méditation : la méditation de la gratitude. Dans cette méditation, Hofmann observe également une augmentation des ondes gamma. A nouveau, les électrodes gauches mesurent une réponse plus rapide et plus intense que les électrodes placées sur l’hémisphère droite, mais dans un premier temps seulement. En effet, et contrairement à l’expérience de Kundalini, il note la présence d’une deuxième vague d’ondes gamma avec cette fois-ci une moins grande intensité sur les électrodes gauches.

Il est difficile sur la base de ces seuls résultats de conclure que les deux types de méditation soient fondamentalement différents ou non. Il faut souligner le fait que la méthode utilisée – l’électroencéphalogramme – ne mesure qu’une infime partie des phénomènes qui se passent réellement dans le cerveau. Ce que nous pouvons affirmer sans se tromper, c’est qu’il y a des éléments communs.

Source de l’article https://sapprendre.ch




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