OSTARA : La déesse oubliée du printemps ?

par Tanaaz

Oeuvre d’art par Josephine Walls
Il y a beaucoup de déesses autour du monde associées à la saison du printemps. Une déesse qui semble attirer le plus l’attention, cependant, est Ostara.

C’est peut-être parce que son nom ressemble beaucoup à celui de Pâques, et cela peut expliquer pourquoi ses totems de fertilité, comme les lièvres et les œufs, font partie de cette tradition religieuse. Mais c’est peut-être aussi parce qu’il y a beaucoup de débats autour de la question de savoir si elle a réellement existé ou si elle était même une déesse du tout.

Peut-être que cette information a été perdue, enterrée ou oubliée, ou peut-être qu’elle n’a jamais été là en premier lieu. Néanmoins, Ostara survit.

Les origines d’Ostara remontent à l’Allemagne, et on disait qu’elle apportait la renaissance, le renouveau et la fertilité à la terre pendant le mois d’avril. Elle était chargée de réveiller la créativité et de soutenir la croissance d’une nouvelle vie.

C’est Ostara qui a réchauffé les vents, aidé les arbres à bourgeonner et la neige à fondre. C’est la présence d’Ostara qui a aidé la Terre Mère à renaître.

Dans l’Antiquité, lorsque nous étions plus liés à la terre et à la Terre Mère, le printemps était un miracle. Les gens regardaient avec admiration les bourgeons fleurir sur les branches dénudées et des plaques d’herbe verte commençaient à s’élever à travers la neige.

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Le printemps était un temps d’espoir. C’était un signe que la Terre était saine, florissante et qu’elle continuait à renaître d’elle-même après le rude hiver.C’était un signe que peu importe la dureté ou la froideur qui accueille la Terre, elle a la force et la sagesse de renaître.

Le Lièvre est un totem spécial pour la déesse Ostara. Bien qu’il y ait quelques variations dans la légende, l’histoire raconte qu’elle a transformé un oiseau blessé en un lièvre qui pouvait pondre des œufs colorés. Un jour, Ostara s’est fâchée contre le lièvre et l’a jeté au ciel en formant la constellation de Lépus, mais elle lui a dit qu’il pouvait revenir une fois par an au printemps pour partager ses œufs colorés spéciaux.

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Le lièvre est également important car on pense qu’il est lié à la Lune, qui est aussi un symbole de féminité et de fertilité. Tout comme la Lune, le lièvre nocturne s’enfonce chaque jour dans l’obscurité et émerge à nouveau la nuit.

La Lune suit un rythme similaire, renaissant d’elle-même nuit après nuit, ce qui explique aussi pourquoi on croit que le lièvre est lié aux déesses de la fertilité comme Ostara.

L’œuf est aussi un symbole associé à Ostara, car on disait qu’il représentait une nouvelle vie et l’équilibre de l’énergie masculine et féminine.

D’après le site web Déesse et Greeman :

L’œuf (et toutes les graines) contient « tout le potentiel », plein de promesses et de vie nouvelle. Elle symbolise la renaissance de la nature, la fertilité de la Terre et de toute la création. Dans de nombreuses traditions, l’œuf est un symbole pour l’univers entier. L’œuf  » cosmique  » contient un équilibre de mâle et de femelle, clair et foncé, dans le jaune et le blanc d’œuf. L’orbe d’or du jaune d’œuf représente le Dieu Soleil enveloppé par la Déesse Blanche, l’équilibre parfait, il est donc particulièrement approprié à Ostara et à l’Equinoxe de printemps quand tout est en équilibre pendant un instant, bien que l’énergie sous-jacente soit celle de la croissance et de l’expansion. »

On croit que les gens honoreraient Ostara pendant le mois d’avril en peignant des oeufs et en les accrochant aux arbres, en dansant et en chassant le lièvre pour les utiliser dans les rituels.

Les œufs et les lièvres comme symboles du printemps, de la fertilité et de la renaissance sont observés dans de nombreuses cultures, c’est pourquoi certains soutiennent que ces symboles ne viennent pas nécessairement d’Ostara.

Bien que nous ne connaissions peut-être jamais la vérité sur Ostara, cette période de l’année peut vraiment nous rappeler le miracle de la planète Terre qui change de saison.

Elle peut aussi nous rappeler l’importance de ne pas oublier la déesse intérieure et comment elle peut apporter créativité et renouveau dans nos vies.

Peu importe ce que tu as traversé. Peu importe à quel point les choses ont été dures ou froides, rien ne dure éternellement. Tout comme la Terre passe par des saisons, vous aussi.

Quand la vie a été froide pour vous, sachez que le printemps chaud reviendra. Sachez que tout comme la Terre Mère peut renaître, se recréer et se renouveler, vous aussi pouvez le faire.

Source: https://foreverconscious.com/

Traduction la Presse Galactique

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Paralysie du sommeil : un mal étrange, aux portes du paranormal

 

 

Parallèlement à la littérature médicale se développent, à toutes les époques et tout autour du monde, de nombreuses croyances populaires attribuant à des interventions d’origine surnaturelle ou des phénomènes extraordinaires les manifestations hallucinatoires de la paralysie du sommeil.



Durant l’Antiquité, les médecins grecs dénonçaient les superstitions qui voyaient en l’ephialtes l’agression d’esprits des morts, de satyres ou de la déesse Hécate, nécessitant des rites propitiatoires.

Les Romains appelleront cette forme de cauchemar incubus (signifiant « couché sur »). Le terme désignera aussi l’agresseur nocturne supposé, un démon masculin qui possède les femmes. À partir du Moyen Âge, la théologie chrétienne reprendra la notion d’incube et elle insistera sur sa composante sexuelle (qui semble pourtant assez rare, du moins de nos jours) : le débat portera moins sur la réalité du phénomène, admis comme étant l’œuvre de créatures diaboliques, que sur la possibilité donnée à celles-ci d’engendrer.

Mais dans la réalité, que savons-nous vraiment ?

La paralysie du sommeil est un trouble du sommeil, ou plus précisément une parasomnie selon la Classification internationale des troubles du sommeil, qui se caractérise par le fait que le sujet, sur le point de s’endormir (paralysie hypnagogique) ou de s’éveiller (paralysie hypnopompique) mais tout à fait conscient, se trouve dans l’incapacité d’effectuer tout mouvement volontaire.

À cette sensation d’immobilisation sont couramment associées des hallucinations auditives, kinesthésiques ou visuelles ainsi que des impressions d’oppression, de suffocation, de présence maléfique et de mort imminente. Le sujet, dans l’impossibilité d’articuler les sons et de prévenir l’entourage, éprouve le plus souvent un sentiment d’anxiété et de frayeur.

Ce trouble du sommeil est dû à des intrusions du sommeil paradoxal et de l’absence de tonus musculaire qui l’accompagne lors des transitions entre veille et sommeil. Relativement fréquente dans la population générale, la paralysie du sommeil apparaît généralement chez des personnes dépourvues de tout trouble clinique. Elle peut cependant être aussi l’un des symptômes de la narcolepsie.

La paralysie du sommeil est mentionnée dans les traités médicaux depuis l’Antiquité. Son caractère étrange et déconcertant a été à l’origine, au cours des âges et à travers les diverses cultures, de nombreuses superstitions et thèmes mythologiques ou fantastiques, dont plusieurs artistes, littérateurs, peintres, sculpteurs, se sont inspirés.

Hallucinations associées

À la paralysie du sommeil sont souvent associées des expériences qu’on peut à proprement parler qualifier d’hallucinations dans le sens où ceux qui les vivent sont parfois convaincus de leur réalité, une remise en question n’intervenant le plus souvent qu’après la prise de connaissance du phénomène et de son aspect hallucinatoire. Leur origine est à rapprocher de celle des rêves qui caractérisent le sommeil paradoxal.

Ces hallucinations visuelles, auditives, tactiles, kinesthésiques, tournent souvent autour du thème de la présence menaçante d’un intrus dans la chambre. Elles sont parfois intenses. Il serait cependant exagéré de croire qu’elles seraient systématiquement éprouvées par l’ensemble des individus dans la population générale qui ont occasionnellement connu une telle expérience. En fait, seuls 5 % décrivent avoir vécu une expérience de paralysie du sommeil associant la peur à un panel complet d’hallucinations comprenant vision et audition d’un intrus, sensations d’écrasement ou d’étouffement, etc. Ainsi, si l’hallucination la plus caractéristique et la plus fréquente est la sensation d’une présence (sans qu’elle soit nécessairement aperçue), selon une étude portant sur un échantillon de la population générale, les hallucinations visuelles sont bien moins courantes.

Les hallucinations auditives (bruits de pas, voix et autres sons), les impressions de pression, d’écrasement par un poids sur le torse, les sensations de picotements électriques, les hallucinations kinesthésiques et cénesthésiques (sensations de « sortie du corps », de chute ou de lévitation) sont rapportées par plus de la moitié des sujets. Un peu moins de la moitié signalent une impression d’étouffement ou bien des hallucinations tactiles.

Beaucoup moins communes sont d’autres impressions comme des sensations de vibration, de douleur ou de froid, des odeurs, des mouvements des couvertures ou des interactions sexuelles.

Ces hallucinations sont accompagnées d’émotions, les plus fréquentes et ressenties avec le plus d’intensité étant la peur et le sentiment de danger ou de mort imminente ; mais certaines personnes ont décrit, plus rarement, avoir ressenti de la colère, de la tristesse, un sentiment agréable d’extase ou bien des désirs érotiques.

Il semble que divers facteurs augmentent la probabilité de paralysie et d’hallucinations :

Dormir sur le dos

Avoir des horaires de sommeil irréguliers, siestes

Stress important

Changement de style de vie ou d’environnement

Certains exhausteurs de gouts, contenant notamment du glutamate de sodium

La lumière ambiante.

 

Hallucinations connexes
Ces hallucinations varient généralement selon l’individu, mais certaines sont plus communes à l’expérience que d’autres :



La plus courante

– Peur

Très courant

– Sentir une « présence » (souvent maléfique)

– Pression/poids sur le corps (particulièrement la poitrine)

– Sentiment de danger/mort imminent

Assez courant

– Hallucinations auditives (souvent respirations, bruits de pas, voix indistinctes ou bruits de palpitation, grognements)

– Hallucinations visuelles telles que des personnes ou des ombres marchant autour de la pièce

Moins courant

– Sensation de flottement (parfois liée à des expériences de mort imminente)

– Hallucinations tactiles (telles qu’une main touchant ou saisissant)

– Hallucinations agréables (la présence a alors un caractère protecteur et rassurant)

Rares

– Sensation en chute

– Vibrations

– Interaction sexuelle

Source :  informationhospitaliere.com

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