QUE SE PASSE-T-IL QUAND ON MEURT ?

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Que ressent-on quand on meurt ? Voilà une question que l’on est tous amené à se poser un jour ou l’autre. Heureusement, de nombreuses études portent sur le sujet et des expériences ont été faites, des témoignages ont été recueillis… On sait désormais ce qui arrive au corps et au cerveau à l’approche de la fin.

Un sujet peu joyeux il est vrai, et pourtant extrêmement intéressant. Qui n’a jamais voulu savoir ce que l’on ressent lorsque l’on meurt ? Est-il impossible d’en avoir la réponse ? Pas vraiment. Des études, des textes (comme How we Die de Sherwin Nuland) attestent des expériences vécues par des patients, des personnes âgées… Les témoignages ne concordent pas toujours, mais des points reviennent très souvent, si bien que l’on peut savoir ce qui arrive au corps et au cerveau à l’approche de la fin.

 

Ce que l’on ressent au niveau du corps quand on meurt

Sachez que la mort est avant tout un processus, pas un point fixe avant lequel il y aurait la vie et à partir duquel il n’y aurait rien. On parle par ailleurs de mort clinique et de mort biologique, pourquoi ? La mort clinique survient lorsque le cœur cesse de battre, que la circulation sanguine stoppe, et que votre respiration s’arrête. La mort biologique intervient 5 ou 6 minutes plus tard, lorsque toutes les cellules de votre corps cessent de fonctionner, cerveau inclus.

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Ceci est la définition de la mort d’un point de vue légal et purement scientifique. Mais qu’en est-il du processus, quand on sait que des chercheurs pensent pouvoir ramener à la vie des personnes en état de mort cérébrale ? Selon James Hallenbeck, spécialiste en soin palliatifs, les derniers jours passés sur Terre sont connus comme étant la phase de « mort active ». La personne concernée commence à perdre ses besoins naturels, dans cet ordre précis :

  1. On arrête d’avoir faim
  2. On arrête d’avoir soif
  3. On commence à ne plus pouvoir parler
  4. On commence à ne plus pouvoir voir
  5. On commence à ne plus pouvoir entendre
  6. On commence à ne plus pouvoir ressentir (le toucher)

Tout ceci s’accompagne d’effets que l’on peut qualifier de secondaires, ils surviennent dans un ordre non défini : dépression, anxiété, respiration affaiblie, fatigue extrême, confusion mentale, nausée, incontinence… Le cerveau préfère en fait sacrifier quelques fonctions non vitales dans le but de vous maintenir en vie. Vous serez alors trop faible pour tousser, avaler, et la respiration émet alors un son bien spécifique, le « râle d’agonie ».

Ce râle ne fait pas mal au mourant, mais les médecins sont encore incertains en ce qui concerne la souffrance ressentie lors de la mort (naturelle). Quoi qu’il en soit, le corps finit par lâcher, et le cerveau ne peut alors plus le « prendre en main ». Mais qu’arrive t-il à notre cerveau ?

Ce que l’on ressent au niveau du cerveau quand on meurt

Une fois le corps « perdu » par votre cerveau, ce dernier prépare votre conscience à ce qui va suivre. Des études montrent que plus une personne se trouve proche de la mort, plus elle la prend comme étant positive. Ceci peut s’expliquer par l’acceptation que l’on en fait au fur et à mesure qu’elle devient moins abstraite, et également par la présence de dernières pensées heureuses et calmes.

L’activité du cerveau est plus intense pour une personne sur le point de décéder. 88% des participants à une expérience scientifique conduite dans un hospice à New York ont indiqué avoir eu des visions ou des rêves qui semblaient plus réels qu’habituellement. Des personnes ont rêvé d’une réunion avec d’autres personnes déjà décédées, et d’autres ont imaginé voyager ailleurs. Enfin, d’autres personnes se sont remémorées des événements marquants de leur passé.

À la mort clinique, le cerveau relâche plus de substances neurochimiques qu’habituellement. C’est à ce moment précis que ces diverses expériences surviennent. Les personnes ayant eu une expérience de mort imminente rapportent le plus souvent avoir vécu l’une de ces choses :

  • Une sensation de conscience totale, rêvée, on a l’impression que tout va pour le mieux
  • Une « out of body experience », la personne a l’impression de flotter au dessus de son corps
  • La vie qui défile devant les yeux, ou plutôt des moments particulièrement marquants
  • Une réunion avec des êtres chers, parfois même des ancêtres que l’on a jamais vu
  • Une sensation absolue de calme et de repos, probablement due au surplus d’endorphine que le cerveau produit
  • La lumière au bout du tunnel, possiblement causée par votre système visuel qui devient trop sensible à la lumière

Il est à priori possible d’expérimenter seulement une de ces choses, ou plusieurs à la suite. Selon les survivants des expériences de mort imminente, ces choses rendent la mort acceptable. Nous ne saurons donc probablement jamais ce qu’il arrive après la mort, si quelque chose arrive, mais une chose est néanmoins certaine : votre cerveau tentera coûte-que-coûte de la rendre la plus confortable possible.

Source: https://www.papergeek.fr/

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Paralysie du sommeil : un mal étrange, aux portes du paranormal

 

 

Parallèlement à la littérature médicale se développent, à toutes les époques et tout autour du monde, de nombreuses croyances populaires attribuant à des interventions d’origine surnaturelle ou des phénomènes extraordinaires les manifestations hallucinatoires de la paralysie du sommeil.



Durant l’Antiquité, les médecins grecs dénonçaient les superstitions qui voyaient en l’ephialtes l’agression d’esprits des morts, de satyres ou de la déesse Hécate, nécessitant des rites propitiatoires.

Les Romains appelleront cette forme de cauchemar incubus (signifiant « couché sur »). Le terme désignera aussi l’agresseur nocturne supposé, un démon masculin qui possède les femmes. À partir du Moyen Âge, la théologie chrétienne reprendra la notion d’incube et elle insistera sur sa composante sexuelle (qui semble pourtant assez rare, du moins de nos jours) : le débat portera moins sur la réalité du phénomène, admis comme étant l’œuvre de créatures diaboliques, que sur la possibilité donnée à celles-ci d’engendrer.

Mais dans la réalité, que savons-nous vraiment ?

La paralysie du sommeil est un trouble du sommeil, ou plus précisément une parasomnie selon la Classification internationale des troubles du sommeil, qui se caractérise par le fait que le sujet, sur le point de s’endormir (paralysie hypnagogique) ou de s’éveiller (paralysie hypnopompique) mais tout à fait conscient, se trouve dans l’incapacité d’effectuer tout mouvement volontaire.

À cette sensation d’immobilisation sont couramment associées des hallucinations auditives, kinesthésiques ou visuelles ainsi que des impressions d’oppression, de suffocation, de présence maléfique et de mort imminente. Le sujet, dans l’impossibilité d’articuler les sons et de prévenir l’entourage, éprouve le plus souvent un sentiment d’anxiété et de frayeur.

Ce trouble du sommeil est dû à des intrusions du sommeil paradoxal et de l’absence de tonus musculaire qui l’accompagne lors des transitions entre veille et sommeil. Relativement fréquente dans la population générale, la paralysie du sommeil apparaît généralement chez des personnes dépourvues de tout trouble clinique. Elle peut cependant être aussi l’un des symptômes de la narcolepsie.

La paralysie du sommeil est mentionnée dans les traités médicaux depuis l’Antiquité. Son caractère étrange et déconcertant a été à l’origine, au cours des âges et à travers les diverses cultures, de nombreuses superstitions et thèmes mythologiques ou fantastiques, dont plusieurs artistes, littérateurs, peintres, sculpteurs, se sont inspirés.

Hallucinations associées

À la paralysie du sommeil sont souvent associées des expériences qu’on peut à proprement parler qualifier d’hallucinations dans le sens où ceux qui les vivent sont parfois convaincus de leur réalité, une remise en question n’intervenant le plus souvent qu’après la prise de connaissance du phénomène et de son aspect hallucinatoire. Leur origine est à rapprocher de celle des rêves qui caractérisent le sommeil paradoxal.

Ces hallucinations visuelles, auditives, tactiles, kinesthésiques, tournent souvent autour du thème de la présence menaçante d’un intrus dans la chambre. Elles sont parfois intenses. Il serait cependant exagéré de croire qu’elles seraient systématiquement éprouvées par l’ensemble des individus dans la population générale qui ont occasionnellement connu une telle expérience. En fait, seuls 5 % décrivent avoir vécu une expérience de paralysie du sommeil associant la peur à un panel complet d’hallucinations comprenant vision et audition d’un intrus, sensations d’écrasement ou d’étouffement, etc. Ainsi, si l’hallucination la plus caractéristique et la plus fréquente est la sensation d’une présence (sans qu’elle soit nécessairement aperçue), selon une étude portant sur un échantillon de la population générale, les hallucinations visuelles sont bien moins courantes.

Les hallucinations auditives (bruits de pas, voix et autres sons), les impressions de pression, d’écrasement par un poids sur le torse, les sensations de picotements électriques, les hallucinations kinesthésiques et cénesthésiques (sensations de « sortie du corps », de chute ou de lévitation) sont rapportées par plus de la moitié des sujets. Un peu moins de la moitié signalent une impression d’étouffement ou bien des hallucinations tactiles.

Beaucoup moins communes sont d’autres impressions comme des sensations de vibration, de douleur ou de froid, des odeurs, des mouvements des couvertures ou des interactions sexuelles.

Ces hallucinations sont accompagnées d’émotions, les plus fréquentes et ressenties avec le plus d’intensité étant la peur et le sentiment de danger ou de mort imminente ; mais certaines personnes ont décrit, plus rarement, avoir ressenti de la colère, de la tristesse, un sentiment agréable d’extase ou bien des désirs érotiques.

Il semble que divers facteurs augmentent la probabilité de paralysie et d’hallucinations :

Dormir sur le dos

Avoir des horaires de sommeil irréguliers, siestes

Stress important

Changement de style de vie ou d’environnement

Certains exhausteurs de gouts, contenant notamment du glutamate de sodium

La lumière ambiante.

 

Hallucinations connexes
Ces hallucinations varient généralement selon l’individu, mais certaines sont plus communes à l’expérience que d’autres :



La plus courante

– Peur

Très courant

– Sentir une « présence » (souvent maléfique)

– Pression/poids sur le corps (particulièrement la poitrine)

– Sentiment de danger/mort imminent

Assez courant

– Hallucinations auditives (souvent respirations, bruits de pas, voix indistinctes ou bruits de palpitation, grognements)

– Hallucinations visuelles telles que des personnes ou des ombres marchant autour de la pièce

Moins courant

– Sensation de flottement (parfois liée à des expériences de mort imminente)

– Hallucinations tactiles (telles qu’une main touchant ou saisissant)

– Hallucinations agréables (la présence a alors un caractère protecteur et rassurant)

Rares

– Sensation en chute

– Vibrations

– Interaction sexuelle

Source :  informationhospitaliere.com

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