Ne vous en faites pas si vous ne pouvez pas tout gérer

par Elodie

Ne vous en faites pas si vous ne pouvez pas tout gérer, cela ne fait rien si vous ne pouvez pas encore vous relever: prenez votre temps. N’oubliez pas que les personnes brisées ont des morceaux de vie qui peuvent être infectés et que tout cela peut faire du mal en marchant, en respirant et même en pensant… Reposez-vous, entamez ce processus de deuil, acceptez vos blessures car, petit à petit, vous sentirez à quel point votre corps est plus léger et votre esprit plus fort…

Albert Ellis disait que l’un des automatismes que nous mettons en marche chaque fois que nous souffrons d’une déception, d’une perte ou d’un fait traumatique est de culpabiliser. Qui plus est, ce que nous faisons le plus fréquemment est de projeter sur nous-mêmes un certain “mépris” à cause de notre incapacité à tout gérer, à trouver la motivation suffisante pour nous lever tous les matins ou le courage pour affronter certaines situations et circonstances.

Prenez votre temps pour guérir, celui dont vous avez besoin. Car il s’agit d’un voyage et personne ne sait quelle sera la date d’arrivée. En revanche, vous arriverez bien à une autre station: celle de la calme, de la paix interne et du bien-être. 

C’est comme si nous voulions aller courir après nous être fait une entorse. Nous nous mettons en colère parce que nous avons mal et parce que nous ne pouvons pas aller aussi vite que nous le voudrions. Nous oublions que ce pied est blessé, qu’il doit être soigné, que nous avons besoin de repos, d’un traitement et, avant tout, de prendre conscience que nous ne pourrons ni marcher ni courir pendant un certain temps…

Prenez votre temps mais faites-en bon usage

Prenez votre temps, tout le temps dont vous avez besoin et pas celui que vous recommandent les autres. Car chaque personne a son propre rythme, chaque personne a besoin de ses propres normes, de ses propres stratégies, de ses réveils internes et de ces aides externes à travailler au quotidien. Comprendre ce point est essentiel car aujourd’hui, que nous le voulions ou non, nous assumons certaines idées erronées qui nous empêchent de donner vie à un authentique processus de guérison.

Comme on nous l’explique dans un travail intéressant publié dans la revue “Perspectives on Psychological Sciencie”, au cours de ces dernières années, l’idée selon laquelle les personnes sont résilientes par nature s’est popularisée. On nous dit souvent que le temps soigne tout, qu’il faut seulement laisser notre cerveau agir, en laissant petit à petit émerger cette force intérieure qui permet de tout dissoudre, qui permet de tout surmonter.

C’est une erreur. Le temps, en lui-même, ne soigne rien. Nous n’avons pas non plus un pilote automatique capable de s’activer pour nous guider sur le chemin de la résilience. Ainsi, les chercheurs sur ce thème nous indiquent qu’assumer ce type d’idées nous situe sur une scène d’authentique passivité psychologique et nous fait plonger de manière irrémédiable dans des sables mouvants, dans lesquels nous attendons une guérison qui n’arrive jamais.

Idées que nous devons cesser de croire sur la guérison psychologique

La psychologie populaire, ainsi que certains champs spirituels, font souvent germer en nous des croyances erronées très éloignées de ce que nous disent réellement les chercheurs. Assumer un grand nombre de ces concepts peut ralentir notre guérison psychologique et il faut donc avoir à l’esprit quelques-uns de ces faux mythes. Les voici.

  • Le temps soigne tout (faux) ⇔ Ce que nous faisons nous soigne.
  • Tous les deuils durent trois mois (faux) ⇔ Chaque personne a besoin d’un certain temps pour faire face à une perte ou à une rupture sentimentale.
  • Les personnes fortes peuvent tout gérer (faux) ⇔ Qu’entendons-nous par personnes fortes? Étiqueter une personne comme “forte” peut l’obliger à se sentir mieux le plus rapidement possible et ceci est dangereux.
  • Nous sommes tous résilients (faux) ⇔ La résilience se travaille, se développe, s’affine et s’individualise sur la base de nos caractéristiques et besoins. Ce n’est pas un réveil spontané, c’est un art que l’on doit apprendre et pratiquer au quotidien, pas seulement dans les moments où l’on en a besoin.

Prenez votre temps pour hiberner, prenez votre temps pour guérir

Nous le disions au début en prenant Albert Ellis pour référence : nous nous mettons toujours en colère contre nous-mêmes parce que nous ne guérissons pas rapidement, parce que nous n’allons pas aussi vite que nous le voudrions, parce que nous ne pouvons pas être comme nous le sommes d’habitude. Si tel est le cas, c’est parce que nous vivons dans un monde où l’on nous pousse à toujours aller bien, à toujours être fonctionnels, à vendre une image de bonheur immaculé et épatant.

Cependant, la vie ne vient pas avec des filtres d’Instagram ; nous ne pouvons pas améliorer notre humeur en un “click”. Une telle tâche requiert du temps, du travail et, surtout, une intention réelle. Voici deux stratégies simples pour y parvenir.

  • Prenez votre temps pour hiberner. Il ne s’agit pas de dormir et de s’isoler mais d’appliquer un des avantages de ce processus physiologique que mettent en pratique les animaux qui hibernent: conserver leur énergie. Si votre corps n’en peut plus, si votre esprit est épuisé, reposez-vous, cessez de prioriser les autres, mettez de côté le bruit externe pour vous occuper de vos besoins internes.

Prenez votre temps pour guérir. Celui dont vous avez besoin et pas celui que vous disent les autres. Comprenez que la guérison n’est pas un voyage avec une date de fin et une date d’arrivée : c’est un processus, un chemin sans facilités où il ne faut pas regarder le paysage ou ce qui nous entoure : le regard se situe dans l’être lui-même

Enfin, ce qui n’est pas moins important, nous ne pouvons pas oublier que lors de ce processus de guérison, il est bon de ne pas renoncer à de la compagnie ; il faut choisir de bons compagnons de voyage. Choisir un bon professionnel qui nous guide lors de ce processus le rendra plus simple et nous aidera à comprendre qu’avant de recommencer à courir librement, une fois de plus, il faut réapprendre à marcher.

Y parvenir est possible. Cela prendra du temps mais nous atteindrons cet objectif.

Source: https://nospensees.fr/ Partagé par www.eveil.tv

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Le chemin du guerrier les 7 enseignements

développement personnel

La culture japonaise est millénaire et, tout au long de son histoire, a accordé une grande valeur aux qualités de combat. Le combattant japonais, à la différence de ceux d’autres pays ou continents, doit être empli de valeurs pour être digne. Le mot bushido parle précisément de cela et se traduit comme le chemin du guerrier.

Ce chemin du guerrier ou bushido parle d’un code éthique qu’appliquaient les samouraïs. Il contient une série de principes mais surtout sept valeurs qui devaient régir le comportement. On dit qu’il était enseigné aux membres de la classe dirigeante dès leur plus jeune âge.

Le chemin du guerrier est aussi connu sous le nom de code samouraï. Des principes du bouddhisme y sont condensés, ainsi que des principes du confucianisme et d’autres philosophies orientales. C’est, encore aujourd’hui, un précieux guide de vie. Voici les sept vertus et enseignements qu’il nous offre.

1. Le courage, une vertu indispensable pour être libre

Selon le chemin du guerrier, ce n’est que lorsque l’on a du courage que l’on peut être libre. C’est le courage qui permet de vivre pleinement, sans les attaches imposées par la peur. Le courage est nécessaire pour décider d’agir et surtout pour réaliser de grandes choses.

Le courage n’est pas une hardiesse aveugle. Le courage véritable doit être accompagné d’intelligence et de force. La peur existe mais nous ne devons pas la laisser nous vaincre. Au lieu de cela, nous devons la remplacer par le respect et la précaution. C’est de cette façon qu’émergera le vrai courage.

2. La courtoisie ne doit jamais manquer

Sur le chemin du guerrier, la courtoisie n’est pas simplement un ensemble de gestes aimables ou de bonnes manières. En réalité, il s’agit d’une vertu qui est étroitement liée au respect de l’autre, même s’il s’agit d’un ennemi.

 La courtoisie est, avant tout, un respect et une considération envers l’autre, quelles que soient les circonstances. Cela signifie ne pas être cruel et ne pas faire de démonstrations superflues de force ou de pouvoir. Il s’agit d’une vertu qui démontre un caractère et une grande force intérieure.

3. La compassion doit toujours être présente

La force et le pouvoir que l’on a doivent être employés pour faire le bien chez les autres. C’est ce que signale le chemin du guerrier, qui insiste par ailleurs sur l’énorme valeur de la solidarité. Il s’agit d’une caractéristique qui enrichit la force.

La compassion n’est pas seulement un sentiment: elle doit aussi se traduire par des actions concrètes. Dès que l’on peut aider quelqu’un, il faut le faire. Et si l’on n’a pas l’opportunité de l’aider, il faut partir à la recherche de cette possibilité.

4. La justice avant tout

Le chemin du guerrier dit que la justice n’a pas de demie teinte. Selon cette sagesse antique, la justice signifie simplement définir ce qui est correct et le différencier de ce qui ne l’est pas. Les choses correctes sont récompensées et les choses incorrectes sont punies.

Être juste signifie chercher à agir continuellement de façon correcte. Cela ne doit pas dépendre de ce que les autres disent mais de la personne elle-même. Chacun sait, au plus profond de son cœur, ce qui est juste ou non. On doit seulement suivre cette lumière qui émane de nous-même.

image pixabay

5. La loyauté est propre aux esprits forts et nobles

Ce que chacun dit ou fait lui appartient complètement. Par conséquent, les conséquences aussi. On doit donc avoir un grand sens de la responsabilité avant d’agir ou de s’exprimer.

La loyauté est, surtout, une loyauté envers soi-même. La capacité à être conséquent ou cohérent. C’est aussi un engagement envers les actes que l’on a réalisés et les mots que l’on a prononcés. La loyauté est propre aux plus forts et aux plus nobles.

6. Le mot et la sincérité

Pour les samouraïs, le mot a une immense valeur. On ne parle pas pour parler, on ne dit pas pour dire. Sur le chemin du guerrier, les mots sont totalement équivalents aux actes. Quand on dit quelque chose, c’est comme si on l’avait déjà fait.

Dans cette philosophie, on élimine la valeur d’une promesse. Celle-ci n’est pas nécessaire. Il suffit de dire que l’on fera quelque chose pour s’engager à le faire. Cela n’est possible que pour ceux qui sont entièrement sincères avec eux-mêmes et avec les autres.

7. L’honneur exalte l’être humain

Selon le chemin du guerrier, la plus grande des vertus est l’honneur. Être honorable signifie agir avec droiture, quelles que soient les circonstances. Respecter son devoir et s’attacher aux valeurs, sans prendre en compte si les autres l’approuvent ou non.

L’honneur est associé au respect que l’on ressent envers soi-même. Cela implique de ne pas permettre de tomber dans des comportements peu éthiques ou méprisables. L’honneur est si important dans cette philosophie que, si on le perd, la seule façon de le récupérer est de se donner la mort.

Le plus intéressant dans le chemin du guerrier est que les valeurs qu’il promeut restent encore vivaces dans l’actualité, étant donné qu’il s’agit d’un code éthique très ancien. Le monde serait très différent si, dans chaque conflit ou chaque confrontation, nous appliquions ces précieux principes des guerriers samouraïs.

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ÊTES-VOUS ANCRÉ ?

développement personnel

Quand on est ancré, on est centré

Plus on est ancré, plus on s’élève

L’enracinement est essentiel. Il nous permet :

  • D’équilibrer nos corps physique, mental et émotionnel ;
  • D’avoir un lien profond entre le ciel et la terre ;
  • D’augmenter notre capacité de guérison ;
  • De libérer plus facilement l’énergie bloquée qui est en nous. 

Si vous n’êtes pas ancré et solidement enraciné dans la terre, vous serez coupé du réel. De nombreuses personnes souffrent de ne pas être ancrées. Elles ne sont plus dans le « ici et maintenant », mais sont souvent perdues dans leurs pensées à ressasser le passé ou à se projeter dans l’avenir.

Il est difficile aujourd’hui d’être bien ancré car le monde actuel nous sollicite en permanence et nous conduit à être toujours par la pensée à plusieurs endroits en même temps. Le mode de vie moderne, le stress, les déplacements fréquents (voiture, train, avion, métro) font que nous n’avons plus une bonne prise terre. Nous sommes aussi de moins en moins en contact avec la nature, et nous sommes continuellement absorbés et sollicités par les informations qui nous viennent de nos smartphones, des écrans télé, de l’actualité …

L’ancrage va nous aider à revenir dans l’instant présent. Il va permettre une connexion énergétique entre votre corps et le centre de la terre. Il va également relancer la circulation des énergies telluriques dans le corps et permettre une meilleure élimination des énergies stagnantes.

Lorsque vous vous enracinez, les énergies usées ou stagnantes, qui sont dans votre corps, vont se libérer sous vos pieds en retournant dans la Terre. Si vous n’êtes pas ancré, les énergies usées vont s’accumuler et elles vont peu à peu vous affecter. Si tel est le cas, vous allez-vous sentir fatigué, souffrir de douleur et de maux physiques inhabituels, et vous sentir émotionnellement vidé.  

Vous n’êtes pas ancré ?

  • Quand vous êtes trop dans le mental.
  • Quand vous êtes stressé, en train de courir partout, débordé, surmené, submergé.
  • Quand vous pensez tout le temps aux évènements du futur qui pourraient arriver.
  • Quand vous êtes en train de ressasser, de ruminer. Quand vous êtes tout le temps dans le passé.
  • Quand vous avez des difficultés à vous concentrer sur une tâche présente parce que vous pensez soit au passé, soit au futur.
  • Quand vous êtes fatigué, épuisé.
  • Quand vous avez des angoisses, des peurs, des idées négatives.

Pourquoi s’ancrer ?

  • Pour soulager tout un tas de problèmes tels que migraines, stress, pensées négatives.
  • Pour être moins fatigué et moins angoissé.
  • Pour être serein et confiant ici et maintenant, peu importe l’endroit où vous êtes.
  • Pour vous sentir à votre place et vous sentir mieux dans votre corps.
  • Pour être plus présent à son environnement et son entourage, ne pas être à côté de la plaque.
  • Pour relancer la circulation des énergies. Pour lâcher prise plus facilement : accepter la vie et moins lui résister.
  • Pour accomplir plus facilement vos projets.
  • Pour s’élever spirituellement. 

Que faire pour rester enraciné ?

  • Marcher pieds nus sur la terre et visualiser l’énergie qui s’écoule le long de vos pieds jusque dans la terre.
  • Technique de visualisation : installez-vous confortablement dans un fauteuil, Inspirez et expirez. Visualiser des racines qui sortent de vos pieds et de votre chakra racine. Imaginez que ces racines se ramifient et s’enfoncent, de plus en plus profondément, dans la terre, jusqu’au milieu de la terre. Arrivé là, demeurez un instant, l’esprit vide, et ressentez cet enracinement. Inspirez et Expirez. Demandez à recevoir les énergies de la terre, les énergies telluriques, qui sont puissantes et chaudes. Celles-ci vont remonter par les racines, puis entrer dans la plante de vos pieds, dans vos jambes, vos cuisses, votre ventre et se répandre dans tout votre corps. Vous êtes, maintenant, parfaitement ancré et relié à la terre. Les énergies telluriques vous donnent de la puissance, de la confiance, et de la sérénité. Faites cet exercice tous les jours.

  • Se promener dans la nature, se connecter à la nature environnante.
  • Faire du jardinage. Travailler la terre avec vos mains.
  • Activités sportives : marche, course, yoga, Tai chi…
  • Portez sur vous des cristaux qui ancrent tels que : la tourmaline noire, l’obsidienne noire, l’onyx noire, le quartz fumé ou les Moki Balls (pour le recentrage énergétique).
  • Prendre des huiles essentielles : cèdre de l’atlas, patchouli ou vétiver. Mettre deux gouttes sous la plante des pieds ou une goutte sur les avants bras. On peut aussi le faire en olfaction.

        Yannick Tschanz, Thérapeute énergéticienne

Source: http://www.neobienetre.fr/

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Parler tout seul n’a rien de dingue, c’est même efficace

Tout le monde a déjà exprimé une pensée tout haut sans même forcément s’en rendre compte. Et si parler tout seul est si répandu, c’est bien parce que ce discours auto-dirigé a une utilité.

Parler tout seul peut parfois s’avérer très efficace.

Getty Images
Tout le monde a déjà exprimé une pensée tout haut sans même forcément s’en rendre compte. Et si parler tout seul est si répandu, c’est bien parce que ce discours auto-dirigé a une utilité.

La mère de Clémentine, 33 ans, a la fâcheuse habitude de commenter tout haut ce qu’elle fait. « C’est un flot continu de paroles, comme si la télé était allumée. » Héloïse, 26 ans, aussi: « J’aime bien me dire à moi-même ce que je fais. » Bien sûr, tout le monde n’est pas constamment en train de parler tout seul. Mais cela nous est tous arrivé, dans des tas de situations.
Un phénomène courant

Pour Jacques, 60 ans, c’est entre autres quand il a égaré quelque chose chez lui ou ne sait plus où il a garé sa voiture: « Il m’arrive de me dire: ‘D’habitude, je le mets là’, de réfléchir tout haut à la dernière fois que je l’ai vu. » Barbara, 27 ans, va, elle, se parler à voix haute quand elle est très stressée: « Je vais essayer de me calmer en me disant: ‘Tout va bien se passer…’. » Pour Nathalie, 24 ans, c’est quand il faut se motiver: « Pour toutes les choses que je n’ai pas envie de faire sur le moment, par exemple quand j’ai du mal à me préparer le matin, je me dis: ‘Allez!' » Quand elle commet une maladresse, les mots de Nathalie sont plus réprobateurs: « Je m’écrie ‘ça m’énerve’ ou ‘je suis une boloss’. »

Ces exclamations ou réflexions à voix haute ont surtout lieu quand ces personnes sont seules. Entre autres par peur du regard d’autrui, explique Barbara: « J’ai tendance à juger les personnes qui parlent en marchant dans la rue. Et donc à me taire brusquement si cela m’échappe alors qu’il y a des gens autour de moi. »

LIRE AUSSI >> « Se plaindre, c’est avant tout une manière de réclamer de l’amour »
Du ‘je’ au ‘tu’ en passant par un ‘on fédérateur’

Parler tout seul peut en effet être perçu comme un signe de folie, confirme Sébastien Dupont, psychologue auprès d’enfants, d’adolescents et de leurs familles, entre autres auteur de Seul parmi les autres: le sentiment de solitude chez l’enfant et l’adolescent (éd. Érès): « En psychiatrie, le soliloque, c’est-à-dire le discours qu’une personne seule se tient à elle-même, est l’un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l’imaginaire à la folie. »

Mais, rassurez-vous, ni l’absence d’un destinataire tiers ni l’utilisation du « tu » pour se parler à soi-même ne fait automatiquement de cette prise de parole un signe de schizophrénie, poursuit le psychologue: « Pour Freud, on a ce dialogue car il y a plusieurs instances à l’intérieur de nous. C’est comme un dialogue entre plusieurs dimensions de notre personnalité. Le ‘tu’ dénote d’ailleurs d’une position d’extériorité. La personne s’identifie alors à son surmoi. »

C’est peut-être pour cela que Sarah varie entre ‘je’, ‘tu’ et ‘on’: « Quand le regard est critique, par exemple si je fais tomber quelque chose ou si je suis maladroite, ce sera plutôt un ‘tu’ qui me réprimandera: ‘Ah ben bravo, t’es bien avancée, là…’ Et je peux aussi dire mon prénom, histoire de me tirer les oreilles: « Tu soûles Sarah!’ Alors que si je dois me motiver ou me remémorer une liste de choses à faire, c’est un ‘je’ ou un ‘on’ fédérateur. » Barbara aussi est parfois adepte du ‘on’, « comme si c’était une équipe ». Tandis qu’Héloïse se dit que le ‘tu’ « fait peut-être office de coach: ‘OK, la première étape, c’est fait. Du coup, tu peux passer à la suite.' »
Éclaircir ses idées avec des mots

« Se parler à soi-même et à haute voix répond au besoin de focaliser son attention et de se concentrer », relève Martine Batt, professeure en psychologie à l’Université de Lorraine, spécialisée en psychologie de la communication. « Il se manifeste dès l’enfance », souligne Agnès Florin, professeure de psychologie de l’enfant et de l’éducation à l’Université de Nantes, auteure de l’ouvrage Le développement du langage (Dunod, avril 2016): « Pour une tâche qui doit être coordonnée, comme lacer ses chaussures, l’enfant va s’y prendre étape par étape et se parler à lui-même pour se concentrer, il réfléchit en parlant et en agissant. Comme chez l’enfant, le fait, à l’âge adulte, d’avoir une parole orale pour soi lors d’une action qui nécessite de la vigilance ou de la précision permet de clarifier et de valider des décisions et d’atteindre certains objectifs. »

Passer par la forme verbale aide en effet à structurer la pensée avec le langage, ajoute Martine Batt. « Le fait que cette dernière soit mise en mots veut dire que c’est finalisé du point de vue de la conceptualisation, que l’on a trouvé le mot qui exprime précisément la pensée. Cela revient à éclaircir ses idées. »

Ce n’est pas pour rien que « le langage intérieur et silencieux est un phénomène très fréquent. Les études actuelles montrent que sa fréquence d’occurrence est en moyenne de 26%, signale Marcela Perrone-Bertolotti, enseignante-chercheuse en psychologie et neuro-cognition à l’université de Grenoble. Cela veut dire que nous passons un quart de notre vie éveillée à nous parler à nous-mêmes. »
Se recentrer dans l’instant présent

Mais pourquoi alors se mettre à penser tout haut et ne pas juste parler dans sa tête? « A l’oral, on ne peut pas tout dire en même temps, contrairement à ce qui se passe dans la tête, où les pensées viennent simultanément, sont confuses et peuvent s’exclurent les unes les autres. Il faut choisir les mots, énoncer les choses dans l’ordre, les mettre à plat, ce qui nous aide à organiser notre pensée », pointe Sébastien Dupont. C’est ce qu’indique Nathalie: « Dans une situation où tout est embrouillé dans ma tête, parce que je pense toujours à trois mille choses en même temps, penser à voix haute me permet de faire le tri. »

Prendre la parole plutôt qu’écouter sa petite voix intérieure remet ainsi dans l’instant présent en convertissant la pensée en action et en la rendant plus percutante. « Cela recentre, rend la situation plus concrète, note Barbara. Après tout, on est dans l’action puisque l’on parle. » Ce que confirme Martine Batt: « Dire les mots, même si ce n’est rien que pour soi, c’est un passage à l’acte. Au moment de l’énonciation, on inscrit ce qu’on dit dans une réalité. »

Entendre sa propre voix pour mieux penser

Sans compter que « créer un son et entendre ses propres mots permet de mieux se représenter sa pensée, ne serait-ce que parce que deux sens sont stimulés. Cela résonne différemment », précise Martine Batt. C’est ce qu’avait révélé une étude en 2011, qui nous apprenait que nommer à haute voix le produit que l’on cherchait dans le rayon d’un magasin aidait à le trouver plus vite, l’expression verbale et orale augmentant l’acuité visuelle

Un constat que corrobore la chercheuse Marcela Perrone-Bertolotti: « Écouter sa propre voix pourrait permettre de mieux encoder l’information. Ce n’est pas seulement ce que l’on a voulu dire mais aussi ce qu’on a entendu. On stimule l’audition, ce qui va déclencher des cascades de réactions dans la région cérébrale allouée à cette information et rendre ainsi accessible la pensée à la conscience. » C’est bien pour cela qu’Héloïse arrive davantage à penser en paix à voix haute: « Je réfléchis mieux quand je m’entends parler. »

De quoi regarder avec plus de bienveillance les gens qui pensent tout haut. Et peut-être même d’oser parler seul soi aussi. « Je le conseille à mes étudiants quand ils ne comprennent pas quelque chose: lisez à haute voix. Le fait de fractionner la phrase, d’entendre les mots va permettre de mieux structurer votre pensée », appuie Martine Batt. Mais avec retenue: « Parler pour soi-même est intime, on dévoile le cheminement de sa pensée privée puisqu’on est en train de l’élaborer. »

Source https://www.lexpress.fr Partagé par www.eveil.tv

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Le petit guide essentiel de la gratitude

développement personnel

Être reconnaissant, pratiquer la gratitude. Voilà une façon simple et efficace de reconsidérer positivement sa vie dans son ensemble et ses propres actions, et d’augmenter sensiblement sa satisfaction de vie et son bien-être.

Le manque de confiance en soi amène généralement une attitude négative, pessimiste et défaitiste.

Plutôt que de s’attaquer frontalement à ce manque de confiance, il pourrait être judicieux de s’en prendre en premier lieu à cette attitude négative.

Pourquoi ? Et bien pour 2 raisons essentielles :

  1. la première est qu’il est plus simple et plus facile de changer une attitude négative en une attitude positive que de conquérir une grande confiance en soi ;
  2. la seconde est qu’une attitude positive est d’une grande aide pour retrouver confiance en soi.

Un premier pas vers une telle attitude positive, c’est la gratitude, c’est à dire être reconnaissant de ce que nous possédons et de ce que nous faisons, de même que des événements qui nous arrivent.

D’une manière générale, ce qui est négatif (les mauvaises nouvelles, les mauvaises circonstances, les échecs, …) nous marque plus que ce qui est positif. La nature humaine est ainsi faite. Si en plus nous y ajoutons une attitude et un état d’esprit négatif propices à les cultiver …

La gratitude permet, à l’inverse, de cultiver une attitude positive. Sa force vient du fait qu’elle est au carrefour entre le monde extérieur (les autres, les événements, le résultat de nos actions, …) et notre monde intérieur (notre perception, nos sentiments, …).

Elle nous permet de dicter la façon dont nous interprétons et ingérons les circonstances extérieures plutôt que de nous laisser influer par eux.

Les bienfaits de la gratitude

Cicéron désignait la gratitude comme la mère de toutes les vertus.

Je ne sais pas si la gratitude mérite un tel statut. Mais les récentes découvertes scientifiques tendent à montrer qu’elle est d’une toute première importance pour une satisfaction de vie accrue.

Jusque durant les années 1990, la psychologie avait tendance à s’occuper essentiellement des troubles psychologiques. La psychologie pouvait nous expliquer comment être moins malheureux (ou malade …) mais pas comment être plus heureux.

Puis, sous l’impulsion de plusieurs praticiens, dont le Docteur Martin Seligman ou le Docteur Mihály Csíkszentmihályi, le champ d’investigation de la psychologie a évolué et s’est tourné vers la psychologie positive. La science s’attelait enfin à nous expliquer comment être heureux !

Et donc ?… Qu’est-ce que la recherche nous apprend ?

Pour parler plus spécifiquement de la gratitude, elle est reconnue comme ayant 5 bénéfices majeurs :

  1. un bonheur accru : la pratique active de la gratitude permet d’accroître la sensation de bonheur de 25 % (si tant est que cela mesure …) ;
  2. un bonheur durable : la pratique active de la gratitude pendant 3 semaines a des effets notables pendant quelques mois (jusqu’à 6 🙂 ) ;
  3. un matérialisme réduit : les biens matériels sont moins importants, moins recherchés et moins significatifs de votre réussite ;
  4. une sociabilité accrue : être reconnaissant rend plus empathique, serviable et disposé à être disponible pour les autres ;
  5. une meilleure santé : cultiver la gratitude diminue le stress, améliore la qualité du sommeil, augmente la capacité de concentration, …

De plus, une vie sociale plus active et nourrissante est en soi une source de bien-être et de satisfaction accrus.

À la lumière de tout cela, il ne fait aucun doute que vous devriez vous engager sur la voie de la gratitude.

Tenir un journal de gratitude

La méthode la plus simple est de tenir un journal de gratitude.

Le conseil souvent donné est de remplir un tel journal tous les jours. Or la recherche scientifique nous montre que vous n’avez pas besoin d’être aussi assidu : faire cela 4 fois par semaine est suffisant pour ressentir les premiers effets.

À l’inverse, il est important d’être constant sur la durée : il est nécessaire de faire cela 3 semaines de suite. Et vu que 3 semaines semble être un minimum pour prendre une habitude, il est fort probable que vous preniez le pli définitivement 🙂

Vous pouvez par exemple faire cet exercice :

  • le mardi, le jeudi et la samedi pour ressortir le positif par paire de journées ;
  • le dimanche pour prendre de la hauteur et faire la même chose pour la semaine ou le mois écoulé.

Une autre organisation pourrait être :

  • le mardi et le jeudi pour ressortir le positif par paire de journées ;
  • le vendredi pour ressortir le positif de la journée écoulée puis de la semaine (orientation professionnelle) ;
  • le dimanche pour ressortir le positif du week-end (orientation privée) puis prendre de la hauteur et évaluer votre semaine dans son ensemble.

Ou alors 1 jour sur 2, tout simplement. Sans se soucier de la semaine, du week-end ou du mois.

Essayez et adoptez le rythme qui vous convient le mieux.

Comment bien pratiquer la gratitude

Quelques derniers conseils.

Privilégier la qualité à la quantité

Il n’est pas nécessaire de lister des dizaines d’éléments. En fait, il est préférable d’en lister moins mais de vous assurer que vous êtes réellement reconnaissant et que vous pouvez aussi expliquer pourquoi vous êtes reconnaissant, pourquoi c’est significatif et important pour vous. Indirectement, cela vous permet aussi de vous connaître encore mieux et de comprendre encore mieux ce qui a de l’importance pour vous.

Privilégier les personnes

Voilà qui entre en résonance avec la sociabilité …

L’exercice sera encore plus bénéfique si vous êtes attentif aux personnes de votre entourage. Il s’agit autant d’être reconnaissant des interactions avec votre entourage (comment vous les avez aidé ou comment eux vous ont aidé) que de ce qu’il peut leur arriver de positif. Par exemple, vous pouvez être reconnaissant du fait que votre partenaire ait pu obtenir une promotion alors que vous n’en bénéficiez pas directement et que vous n’y êtes pour rien. Mais vous êtes content pour lui/elle.

Se rappeler des surprises

N’oubliez pas les surprises et tous les événements inattendus. Il sont d’autant plus importants qu’ils sont associés à une émotion positive et heureuse. Ils ont donc un effet majeur sur votre bien-être. Se les rappeler est une excellente façon de faire perdurer leur effet.

Ne pas devenir accroc

Cela fait écho au premier conseil.

Il ne faut pas confondre « être reconnaissant de … » et « voir le positif partout ». Chercher le positif, c’est bien : cela permet de ne pas s’apitoyer longtemps. Par exemple, après une chute, vous pouvez vous féliciter de n’avoir qu’une fracture car cela aurait pu être bien pire. Mais il n’y a pas vraiment de quoi être reconnaissant outre mesure : une fracture reste une fracture. C’est handicapant et douloureux. Point. Bien sur, si cela touche votre enfant, c’est d’un tout autre niveau …

Pour prendre un exemple plus trivial, il n’y a pas à être reconnaissant de ne pas être obligé d’aller faire les courses ce soir 🙂

Conclusion

Les effets de la pratique régulière et prolongée de la gratitude a des effets bénéfiques sur votre niveau de bien-être et de satisfaction de vie, ainsi que sur votre santé plus généralement.

Prenez l’habitude, 1 jour sur 2 au minimum, de noter les événements de vos journées dont vous êtes le plus reconnaissant. Votre vie n’en sera que plus satisfaisante.

 

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Cinq pensées parasites (et comment les neutraliser)

Vous avez le sentiment de ne pouvoir compter sur personne. Cela a peut-être été vrai à un moment de votre vie, mais est-ce pertinent aujourd’hui alors que tout va bien?

« Je suis trop gentil », « on m’utilise et après, on me jette »… Vous avez le sentiment que le sort vous maltraite. Et si vous y étiez un peu pour quelque chose? Les conseils du coach Jean-Yves Arrivé* pour vous libérer de ces constats négatifs.

On est tous plus ou moins habités par des croyances qui nous minent et nous freinent dans une carrière ou un projet professionnel. Il est pourtant possible de les dépasser, en en prenant conscience et en acceptant d’agir progressivement pour les contrecarrer. Illustrations.

Pensée n°1: « Je suis trop ordinaire (moyen) pour faire une belle carrière »

Au moindre challenge proposé – un nouveau poste, une négociation de haut vol -, vous partez perdant. « Je ne suis pas au niveau, pas brillant comme untel… »: vous vous comparez, à votre désavantage. Soit il s’agit d’un manque de confiance en vous, soit d’un processus de victimisation, en vue de vous faire plaindre…

A faire. Revenez à des faits, à des réalités. Réalisez un tableau avec 3 colonnes. 1/Les compétences que vous possédez. 2/Celles que vous pouvez développer. 3/Celles qui vous semblent inaccessibles. Ne remplissez les n°2 et n°3, que si vous récoltez des éléments pertinents dans la n°1, vérifiés par des actions concrètes. L’objectif est de considérer la fierté des tâches accomplies, et de révéler votre potentiel en étant bienveillant avec vous-même!

Pensée n°2: « Je dois me battre pour réussir »

Savoir être un « winner », un « killer » … Autant de vertus glorifiées chez les commerciaux et qui ont fait tache d’huile. Ces mots, ancrés en vous, sont une variante de la ritournelle qui vous serine: « sois fort ». Or, il n’est pas nécessaire de créer des rapports de force pour être reconnu, valorisé ou pour garder sa place face à un nouvel embauché talentueux. Le risque de déchoir ou d’être évincé est dans votre tête.

A faire. Jouez la complémentarité. Persuadez-vous du bienfait de nouer des alliances plutôt que de combattre. Notez sur un papier, tout ce qui vous pousse à vous battre et tout ce qui vous pousserait à coopérer. Confrontez les réponses, et choisissez-en 2 ou 3 positives afin de bâtir un plan d’action. Exemples: « Je connais mon job, je peux laisser mes clients s’exprimer un peu plus ».

Pensée n°3: « Je dois toujours m’en sortir seul »

Vous avez le sentiment de ne pouvoir compter sur personne. Cela a peut-être été vrai à un moment de votre vie, mais est-ce pertinent aujourd’hui alors que tout va bien? Face à la difficulté, vous refusez de demander de l’aide, craignant que celle-ci ne soit jamais au rendez-vous. Risqué.

A faire. Sollicitez des coups de main, en démarrant par des choses simples. Vous prévoyez une surcharge sur un dossier à rendre dans un mois? Recherchez le soutien modeste d’un collègue sachant que vous aurez le temps de vous retourner s’il dit non. Et si c’est lui qui suggère son appui répondez: « Qu’est-ce que tu proposes? », l’amenant ainsi à préciser son offre, sans avoir à formuler vous-même la demande.

Pensée n°4: « J’échoue toujours dans la dernière ligne droite »

C’est le syndrome de l’éternel second. Vous êtes toujours dans la short-list des candidats à une promotion, sans jamais parvenir à décrocher le job. Ou encore, vous n’arrivez pas à conclure ce fichu contrat avec le client. In extremis, vous êtes rattrapé par un doute: « ça ne va peut-être pas marcher! ». Et patatras, vous perdez le contrôle de la situation. Stimulé au départ, devant l’obstacle vous calez, prêt à laisser la place.

A faire. Travaillez sur l’image que vous renvoyez, sur vos objectifs, pour montrer aux autres votre détermination. 1/Listez vos atouts et vos défauts sur le plan professionnel, en interrogeant aussi des proches, et ce que vous voudriez changer. 2/ Exercez-vous, hors du bureau, à tenir la distance de vos désirs: mener à son terme un match de tennis, résister au découragement lors d’une partie de cartes, etc.

Pensée n°5: « On sait m’utiliser, et après on me jette comme un kleenex »

Serviable, trop gentil, vous avez l’impression de vous faire avoir. Or, par votre comportement, vous faites naître chez l’autre un sentiment de gratitude, une sorte de dette symbolique qui satisfait votre soif de reconnaissance. Cela devient un mécanisme, qui crée un chantage affectif de la part de l’entourage. « Si tu ne fais pas ça, tu ne m’aimes plus, donc moi non plus. » Votre estime de soi est en jeu.

A faire. Apprenez à dire « non », en vous mettant sur un pied d’égalité. « Je suis heureux que tu aies pensé à moi sur ce dossier, je veux bien contribuer, qu’est-ce que j’y gagne? ». Dire non, ne signifie pas que l’on va se détourner de vous. Et repérez ce qui se cache derrière vos « oui »: des affects, des émotions à canaliser objectivement.

* Fondateur de Co-Acting, Jean-Yves Arrivé vient de publier  » Se Libérer des pensées parasites « , Larousse, février 2017.

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J’ai le droit de ne rien faire ! Plus encore… j’ai le droit de ne pas être parfait(e)

Peut-on ÊTRE nous-mêmes, simplement, tel que nous sommes ?

Avec tout ce que cela comporte, TOUT.

La vie est ce qu’elle est, avec ses hauts et ses bas ; la joie et la tristesse, la peur et l’amour… Avec TOUT ce qui EST ! Rien n’est ni bien, ni mal.

L’invitation est d’Être AVEC ce qui EST, c’est TOUT !

Voyons avec lucidité ce monde que nous avons fabriqué à notre convenance, selon NOS critères, NOS valeurs, NOS croyances. Voyons le décalage qu’il y a très souvent entre ce que nous pensons et ce que nous sommes

Véritablement! Entre un événement tel qu’il est et ce que nous projetons de celui-ci, avec toutes les histoires que nous y ajoutons.

Entre la réalité de ce qui EST et ce qui se raconte dans notre tête en pensant à cela.

Ceci nous amène à Être vrai, authentique, honnête et à Voir que ce qui semble parfois être imparfait, est en fait ce que nous nommons « la Vie ».

Et celle-ci, fait ce qu’elle a à faire, lorsque c’est le temps de le faire, c’est tout !

Quelque soit l’expérience que nous vivons, aussi atroce ou enchanteresse soit-elle… elle va passer, parce que TOUT PASSE, oui TOUT PASSE!

Il n’y a rien à éviter, à nier, à transcender, à guérir… Soyons réalistes!

Il n’y a pas plus tard…. Il n’y a pas de paradis à la fin de nos jours.

La seule réalité qui soit : ICI et MAINTENANT… AVEC ce qui EST.

Source Ginette Forget  : ginetteforget.blogspot.ca/ Partagé par www.eveil.tv trouvé sur https://www.conscience-et-eveil-spirituel.com

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Prenez du recul et relativisez pour garder confiance en vous et en la vie

Prendre du recul est important. Pour ne pas sombrer dans le défaitisme et le pessimisme. Pour garder confiance en soi et en la vie. Mais ce n’est pas la tendance naturelle de l’Homme. Nous devons donc apprendre à prendre du recul. Voici un point de départ.

Dans le flot sans fin des mauvaises nouvelles et des contraintes, il n’est pas forcément simple de se couper de ce flux, de sortir la tête de l’eau, de relativiser et de prendre du recul.

Pourtant, prendre du recul est véritablement important pour garder confiance en soi et ne pas se noyer.​

La question qui se pose alors est « comment prendre du recul ? »​

Je vous propose quelques pistes …

Coupez court aux pensées négatives

La première chose qui va vous empêcher de prendre du recul, c’est vous-même. Et les pensées négatives que vous ressassez en boucle. Ou les problèmes et autres contraintes sur lesquels vous restez bloqué.

Aussi longtemps que vous ne verrez que le mauvais côté de toutes choses, vous attirerez davantage les aspects négatifs dans votre vie. Alors que des aspects positifs existent bel et bien. Mais vous ne les regardez pas.

Apprenez à contrôler et chasser vos pensées négatives.​

Revenez à aujourd’hui, et à maintenant

Une peur classique et récurrente, c’est la peur de l’avenir. Et il y a son pendant, la nostalgie et les regrets du passé.

Entre les 2, il y a le seul moment qui compte : maintenant.

« C’était mieux avant », ce n’est qu’illusion. Sur quels critères pouvez-vous dire que vos parents, et les parents de vos parents, vivaient mieux que vous ? Uniquement sur vos suppositions et votre imagination ? Ou les histoires des nostalgiques ? Quant au futur, et bien il n’est pas encore là. Alors pourquoi s’inquiéter d’un avenir que, de fait, vous ignorez ?

Revenez et restez essentiellement dans le moment présente, concentrez-vous sur votre attitude et vos actions quotidiennes.​

Distinguez ce qui dépend de vous, ignorez le reste

Sachez faire la différence entre ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous. Puis apprenez à ne pas vous inquiéter et à ne pas vous focaliser sur ce qui ne dépend pas de vous. Vous n’y pouvez rien ? Donc pourquoi vous en préoccupez ? À part vous faire du mauvais sang, vous miner le moral et rester dans une spirale négative.

La seule que vous pouvez faire de ce qui ne dépend pas de vous, c’est justement de ne pas vous en occuper. Vous économiserez du temps et de l’énergie. Que vous pourrez investir dans ce qui dépend de vous.​

Souvenez-vous de vos réussites​

Je suis sur que vous avez la mémoire courte.

Vous vous inquiétez des défis à venir, des problèmes à surmonter, des imprévus qui surviendront.

Mais vous rappelez-vous de tout ce que vous avez surmonté ? De tout ce que vous avez réussi ?

Je suis sur que cette liste est très longue. Surtout, elle est bien plus concrète que celle des problèmes qui pourraient arriver.

Si vous avez été capable de ces réussites, pourquoi ne le seriez-vous plus ? Listez ces moments, et aussi les apprentissages que vous en avez tirés. Cela permet de gagner confiance en soi et en la vie.​

Informez-vous avec intelligence et parcimonie​

Les actualités sont anxiogènes. Et les médias vous présentent un monde inquiétant et en proie à des problèmes sans fin. Surtout si vous les recevez sans sélection ni effort d’approfondissement.

Une première solution pourrait être de se déconnecter complètement. Une alternative est d’en faire un usage raisonnable :

  1. ​ne pas rester branché en continu sur les actualités ;
  2. s’accorder un unique mais long moment dans la journée pour s’informer ;
  3. diversifier ses sources ;
  4. approfondir afin de remettre en perspective ce que nous entendons au fil des flashs infos.​

Revenez à votre propre ressenti

Vous consommez maintenant les actualités intelligemment. Vous comprenez bien mieux les « crises » actuelles du monde. Cela étant, soyez honnête, ce n’est pas parce que c’est la crise par ailleurs que c’est la crise dans votre vie.

Dans votre vie, maintenant et tout de suite, comment êtes-vous concerné et touché ? Cette petite question vous permettra de réaliser l’écart entre le discours global et les actualités, et votre propre vécu.

Pour bien relativiser, il faut minimiser l’impact que peuvent avoir certains éléments dans votre existence.​

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Ce qui nous dérange chez les autres en dit long sur nous

par Jackie B. Hamilton

 

Tous ces gens sont placés là, sur notre route, pour nous apprendre quelque chose que nous refusons de voir en nous.

Ce n’est pas la première fois que j’affirme que, si nous voulons véritablement évoluer dans la vie, ce sont vers nos « ennemis » que nous devons nous tourner, car ils sont des sources d’informations précieuses pour nous aider à progresser rapidement. Si nous avons assez d’ouverture pour les voir comme telles, évidemment…

Par « ennemis », j’entends toutes ces personnes qui nous agacent, nous dérangent, nous font vivre de l’inconfort. Ceux et celles avec qui nous vivons des conflits ou tout individu que nous n’arrivons pas à sentir ni de près ni de loin. Pensons aussi à ceux qui sont notre cible lorsque nous versons dans le sarcasme ou dans la mesquinerie… Tous ces gens sont placés là, sur notre route, pour nous apprendre quelque chose que nous refusons de voir en nous. Soit il s’agit de quelque chose dont nous avons honte, soit cela éveille de douloureux souvenirs avec lesquels nous ne nous sommes pas encore réconciliés. Peu importe, ils sont les porte-paroles de tout ce qui n’a pas été compris et pardonné.

Se battre contre ses démons

À titre d’exemple, je me souviens à quel point, il y a de cela plusieurs années, j’avais horreur de devoir me plier à l’autorité. De sentir que je devais me soumettre aux ordres de quelqu’un – même si ce quelqu’un était celui qui signait mon chèque de paye – provoquait chez moi une certaine forme de révolte. En fait, je me sentais humiliée. Oui, vous avez bien lu… Humiliée! Humiliée de ne pas avoir le choix de refuser ce qu’on me demandait. C’est profond, n’est-ce pas

Ma vision des choses faisait en sorte que j’interprétais toute forme d’autorité comme un abus de pouvoir, même si ça n’en était pas un en réalité.

Ma vision des choses faisait en sorte que j’interprétais toute forme d’autorité comme un abus de pouvoir, même si ça n’en était pas un en réalité. Tout cela à cause d’expériences vécues au cours de mon enfance, expériences au cours desquelles j’avais senti qu’on avait tenté de m’écraser et de me diminuer.

Au fond, j’étais réfractaire à l’autorité parce que j’en voulais énormément à ma mère et à la façon dont elle m’avait souvent injustement traitée.

Accepter l’inconfort pour guérir

Heureusement, j’ai énormément cheminé depuis, mais je dois avouer qu’il reste une petite pointe d’inconfort par rapport à l’autorité et celle-ci veut parfois remonter à la surface et se faire justice. Toutefois, désormais, j’ai assez de discernement pour comprendre ce qui se passe et pour faire la part des choses.

Si nous prenons quelques instants pour penser à quelqu’un pour qui nous éprouvons une certaine forme d’aversion ou avec qui le courant ne passe vraiment pas… Essayons de voir ce qui suscite chez nous autant de réactions négatives et voyons si, en réalité, cette personne ne nous renvoie pas une image de nous dont nous avons honte ou peur ou si elle n’éveille pas tout simplement un souvenir qui nous a énormément blessés ou marqués.

Évidemment, le plus facile serait de s’éloigner de ces personnes, de les ignorer tout simplement. Parfois, les émotions qu’elles nous font vivre sont si intenses que, oui, il est sans doute préférable de prendre du recul pour mieux nous préparer à leur faire face ultérieurement.

Quoi qu’il en soit, ce que nous devons retenir ici, c’est que si ça accroche avec quelqu’un, c’est qu’il y a un message dans la boîte aux lettres pour nous.

Jackie B. Hamilton

Jackie B. Hamilton est auteure et blogueuse en éveil de conscience. On retrouve, dans sa bibliographie, L’enfant invisible (se donner le droit d’exister)Qui sommes-nous sans nos blessures (Comprendre et gérer intelligemment ses émotions)La philosophie du let it be (Parce que le bonheur n’a pas à être compliqué)Du moi actuel au moi rêvé (Devenir ce que l’on désire être) et le Carnet de route pour manifester l’inattendu. Visitez jackiebhamilton.com. Suivez-la sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram.

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7 signes qui révèlent qu’un changement de vie majeur est sur le point d’arriver

par Maxime Follet

Certaines signes sont là pour vous montrer que vous êtes sur le point de connaître une transformation. Si vous y prêtez attention, alors vous progresserez pour évoluer en tant que nouvelle personne. La présence de l’un des signes suivants vous dira si l’Univers vous appelle à changer de manière significative et passionnante.

7 signes qui révèlent qu’un changement de vie majeur sur le point d’arriver :

# Changement de vie 1: Vous ne vous sentez pas en phase

Parfois, vous avez l’impression d’être coincé dans une ornière ou dans une situation insatisfaisante. D’autres fois, vous pouvez également note une dissonance dans votre vie. Lorsque vous regardez votre vie, vous pouvez commencer à remarquer que vous ne vous sentez pas en phase avec elle.

Ces deux expériences indiquent que vous ne vivez pas de façon authentique. Elles vous montrent aussi que vous êtes prêt pour quelque chose de complètement différent.

# Changement de vie 2: Les anciennes stratégies ne fonctionnent plus.

Même s’il existe des indicateurs de transformation et qu’ils semblent presque mystiques, il y en a d’autres qui sont très pratiques. Par exemple, avez-vous l’impression que votre manière de vous comporter, de trouver de l’inspiration, n’obtiennent plus le même résultat?

Si la réponse est « oui », vous avez grandi dans la dernière phase de votre vie. Vous ne prospérerez que si vous faites quelques pas vers un changement réel et durable.

# Changement de vie 3 : Vous êtes plus à l’écoute de vos sentiments

Les émotions brutes sont généralement un précurseur de la transformation. Vous pouvez vous retrouver à rire plus fort que jamais, mais aussi pleurer fréquemment. Vous serez plus à l’écoute de vos sentiments que d’habitude. Tout peut sembler plus important.

Essayez de ne pas cacher ou de repousser ces émotions. Au lieu de cela, acceptez-les. Demandez-vous ce qu’elles peuvent vous apprendre sur l’endroit où vous voulez aller. Utilisez-les pour rendre vos visualisations plus lumineuses et plus intenses.

# Changement de vie 4: Les relations prennent fin.

Bien que cela puisse être douloureux, il est également essentiel de repérer le type de modèle et de réfléchir à ce que cela signifie.
Dans la plupart des cas, cela suggère également que vous traversez des changements intérieurs profonds. La dynamique autrefois confortable ne correspond plus à qui vous êtes. Même si inconsciemment vous rejetez les gens de votre vie, ils peuvent commencer à s’éloigner naturellement à mesure que votre vibration change.

La transformation peut généralement exiger un conflit dramatique ou une perte. Mais cela crée de l’espace pour les gens qui vont être sur la même longueur d’onde que vous, et qui sont en phase avec votre soi supérieur.

# Changement de vie 5: L’univers vous parle.

Les personnes qui ont traversé une transformation significative ont reçu beaucoup de signes de l’univers.

Par exemple, vous pouvez observer une répétition de nombres particuliers (tels que 11:11 ou 777), des animaux et des thèmes et des rencontres répétées avec des gens qui peuvent avoir la capacité de vous guider dans la direction que vous devez suivre. Les signes peuvent également être seulement des sentiments lancinants, ainsi vous pouvez juste avoir le sentiment que les choses sont sur le point de changer.

# Changement de vie 6: Votre rythme de sommeil a changé.

Certains changements dans la structure du sommeil peuvent vous indiquer des changements dans votre cœur et votre esprit. Vous pouvez également vous retrouver à vouloir dormir plus souvent, ou même avoir plus de mal à vous réveiller.

Cela peut arriver parce que votre cerveau fournit de nombreux pour traiter ce que vous voulez dans le futur, même si vous n’êtes pas du tout conscient des premières étapes de ce processus. Au fur et à mesure que votre chemin deviendra clair, votre sommeil s’améliorera. Vous aurez également la capacité de galvaniser l’énergie dont vous avez besoin pour attirer les choses dont vous avez besoin.

# Changement de vie 7: Il y a une forte envie de résoudre les vieux problèmes.

Quand, à un certain niveau, vous savez que vous passez d’une phase de votre vie à une autre, vous pouvez parfois vous retrouver plus souvent en arrière. Les vieilles rancunes, les histoires inachevées et les doutes persistants peuvent revenir sur le devant de la scène.

Les traiter par écrit peut vous donner la fin dont vous avez besoin pour prendre un nouveau départ.

Source: https://www.espritsciencemetaphysiques.com/

 

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