Manque de concentration, problèmes d’attention, difficultés à se remémorer des noms ou des faits ? Pour stimuler sa mémoire, on peut se tourner vers trois plantes complémentaires : le ginkgo biloba, le thé vert et la rhodiola rosea.
Pour préserver sa mémoire le plus longtemps possible, on aimerait bien trouver des solutions naturelles et sans risque. Trois plantes peuvent aider le cerveau à mieux fonctionner.
« Elles ont fait la preuve de leur efficacité, souligne le Dr Louis Teulières, phytothérapeute. Elles entrent même dans la composition de certains médicaments, avec un avantage certain : l’absence d’effets indésirables et de contre-indications. »
Associée à de bonnes habitudes – un sommeil suffisant, le moins de toxiques possible (tabac et alcool), une alimentation équilibrée et variée –, la phytothérapie apporte un vrai plus.
Le ginkgo biloba aide le cerveau à fonctionner
Le ginkgo biloba fait l’objet de nombreuses recherches. Son principe actif – des molécules au nom de ginkgolides – provoque une dilatation des vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau, microvaisseaux compris, ce qui facilite son oxygénation et son “alimentation”. Le cerveau a en effet besoin de 20 % de l’oxygène du sang et de la moitié du glucose circulant.
« Les capacités cognitives en sont améliorées, et le vieillissement cérébral, dont la première manifestation est la perte de mémoire immédiate, est retardé », affirme le Dr Teulières.
Un médicament phare, le Tanakan, a certes été “dévalorisé” par la décision, en 2012, de ne plus le rembourser. Mais le ginkgo biloba est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisme européen d’évaluation des plantes, l’Escop, pour le traitement symptomatique des déficits cérébraux légers à modérés, la perte de mémoire et les troubles de la concentration.
Le mode d’emploi : les extraits standardisés doivent contenir 2 à 5 % de ginkgolides pour être efficaces. Prendre 600 mg d’extrait sec entier par jour en cure de trois mois.
Le thé vert protège les neurones
Les seuls médicaments dont on dispose aujourd’hui pour traiter les personnes souffrant d’une forme légère à modérément sévère de maladie d’Alzheimer sont des anticholinestérasiques, c’est-à-dire des molécules qui empêchent la dégradation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur très fortement impliqué dans la mémoire.
« Or, les thés verts contiennent de la théanine, un acide aminé servant justement à fabriquer l’acétylcholine. En quantité suffisante, cette dernière peut donc se fixer sur ses récepteurs situés au niveau des synapses des neurones, et ainsi faciliter la transmission de l’information », explique le médecin.
Autre atout du thé vert, sa richesse en antioxydants, garants de la préservation des neurones. Il accroît également, en des proportions moindres et plus variables, les niveaux cérébraux de dopamine et de sérotonine, respectivement tonifiante et apaisante. Enfin, le thé vert contient de la théine (et donc de la caféine), qui préserve les microvaisseaux du cerveau et protège de la maladie d’Alzheimer, au moins chez la souris de laboratoire.
Le mode d’emploi : boire environ 5 tasses de thé vert par jour, ou opter pour un extrait sec standardisé, soit 1 g par jour. Attention, le thé vert, en raison de ses tanins, empêche l’absorption intestinale du fer ! À boire une à deux heures avant ou après un repas.
La rhodiola rosea lutte contre le stress
Le cerveau est manifestement plus alerte quand on est peu stressé, moins fatigué, conforté par une meilleure stabilité émotionnelle. Ce bien-être général permet d’imprimer plus sûrement des éléments de mémoire.
C’est pour cette raison que la rhodiole, aussi appelée “ginseng de la toundra”, est intéressante. Son rhizome renferme de l’acide glutamique qui se comporte comme de la dopamine, hormone du plaisir, de la récompense, et neurotransmetteur emblématique de bien-être.
« La rhodiole est en quelque sorte de la dopamine en plante. À la clé, une amélioration des capacités d’attention, d’apprentissage et de mémoire », observe le Dr Teulières.
[wysija_form id= »1″]Le mode d’emploi : en extraits fluides ou secs, une gélule dosée à 100/200 mg matin et midi, par exemple, en cures de trois semaines à un mois. source http://www.santemagazine.fr
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