60 millions d’individus revenus de la mort ?




60 millions d’individus
revenus de la mort ?

Et si nos capacités de réanimation nous permettaient d’envisager un « au-delà » ? C’est ce que pense le Dr Jean-Jacques Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur, qui a rassemblé dans son dernier livre « sept bonnes raisons » d’y croire.

Eveil Tv - L'au delà

« Juste après mon arrêt cardiaque, je suis sorti de mon corps. J’étais au plafond et j’ai tout vu ; j’ai assisté à tous les détails de ma réanimation. Je voulais hurler aux personnes qui tentaient de me faire revenir à la vie de me laisser tranquille, de me laisser filer, mais ils ne pouvaient pas m’entendre. J’étais formidablement bien et je n’avais pas du tout le désir de revenir dans mon corps. Je suis ensuite passé dans un tunnel. Je baignais dans une lumière d’amour inconditionnel et mon bonheur était d’une puissance indicible. J’ai revu toute ma vie dans ses moindres détails et en accéléré. J’ai ressenti le bien et le mal que j’avais fait aux autres. J’ai rencontré un être de lumière d’une bonté infinie qui m’a demandé ce que j’avais fait de ma vie et ce que j’avais fait pour les autres. Mes parents décédés sont venus m’accueillir pour me dire qu’il fallait que je revienne dans mon corps car je ne pouvais malheureusement pas rester avec eux alors que je le souhaitais ardemment. Ils m’ont montré une frontière qui était une limite que je ne devais pas franchir. Au moment où j’ai réintégré mon corps, toutes mes douleurs terrestres sont revenues et j’étais tellement triste de quitter cette merveilleuse lumière. Je suis maintenant très heureux car je sais qu’il y a une vie après la mort et qu’un jour je serai de nouveau dans cette lumière d’amour. Je sais aussi que, sur cette terre, le plus important est de savoir aimer et aider les autres. Cette expérience a bouleversé ma vie. Plus rien ne saura jamais comme avant. »

Les voyages vers l’au-delà

En vingt-cinq ans de réanimation, j’ai pu rassembler plusieurs centaines de témoignages de patients revenus d’une mort clinique. Le discours reconstitué dans les lignes précédentes est une synthèse condensée de ces différents récits ; une sorte de résumé regroupant les principales caractéristiques de ces singuliers voyages dans l’au-delà. La séquence évènementielle décrite est presque toujours la même et ceci indépendamment des cultures, des philosophies, des lieux de vie ou des religions.

Il n’existe aucun facteur prédictif pour vivre l’expérience ; ni l’âge ni le sexe ni le niveau social ni les croyances ne permettent de dégager des prédispositions particulières pour connaître cet extraordinaire événement. Pourtant, aucune histoire ne se ressemble vraiment car chacun exprime son vécu avec sa sensibilité et sa culture. Toutefois, les nombreux éléments récurrents que j’ai pu recueillir laissent à penser que l’itinéraire est, à peu de choses près, toujours le même. C’est comme si on demandait à un jeune Esquimeau, à une vieille américaine ou un quinquagénaire Sénégalais de raconter un voyage à Venise ; leurs histoires seraient fort différentes mais au total, on s’apercevrait assez rapidement qu’ils sont tous les trois partis visiter la même ville. Par exemple, un enfant victime d’un arrêt cardiaque dit avoir vu « un grand monsieur qui s’éclairait tout seul » pour décrire l’être de lumière. Certains rencontrent Jésus-Christ, d’autres Bouddha, la Vierge Marie ou encore le prophète Mahomet ; la divinité aperçue dans la lumière se métamorphose en fonction des croyances et des religions. Un élément est retrouvé dans cent pour cent des cas : pour ceux qui ont connu la chose, la vie se poursuit après la mort et l’au-delà existe. Ils en sont intimement persuadés et rien ni personne ne pourra leur faire changer d’avis. L’un d’eux m’a dit un jour :

« Même si un scientifique parvenait à prouver par A plus B que mon expérience n’était qu’une hallucination, je ne le croirai pas une seule seconde car je suis certain au fond de moi que ce que j’ai vécu ce jour là était bien réel ; cela n’avait rien à voir avec un rêve ou une hallucination ! »

Selon les dernières études statistiques, ils seraient au moins 60 millions à avoir connu cette expérience transcendante après un arrêt cardiaque : 4% de la population occidentale (2,5 millions de Français, 12 millions d’Américains), beaucoup moins dans les régions de la planète où les possibilités de réanimation sont quasi inexistantes. Il y a fort à parier qu’avec la banalisation de ce genre d’histoires et le développement de défibrillateurs automatiques, on assistera très rapidement à une multiplication des récits.

Ils sont bien revenus de la mort !

La mort clinique est définie par l’arrêt du fonctionnement cérébral. Cet état peut-être objectivé par l’enregistrement d’une activité électrique neuronale nulle ; électroencéphalogramme (EEG) plat. Lorsque l’on obtient deux EEG plats à quatre heures d’intervalle pendant au moins vingt minutes, en dehors de narcose (produits administrés en intraveineux pour faire dormir) ou d’hypothermie, on considère que la mort clinique est devenue irréversible. Dans ces conditions, on est en mesure de débrancher le patient du respirateur ou de lui prélever ses organes par des dons. En fait, cet état correspond à nos limites actuelles de réanimation et il est probable que d’ici quelques décennies, celles-ci soient complètement dépassées. Il ne faut pas oublier que les médecins des générations précédentes ne pratiquaient pas les massages cardiaques et se contentaient de signer un certificat de décès chaque fois qu’un cœur cessait de battre.

Depuis peu, nous savons qu’un EEG devient plat dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque. Etant donné que dans les meilleures conditions de surveillance, comme c’est le cas en soins intensifs, il existe une période incompressible d’au moins une minute pour porter les premiers secours, on peut considérer que toutes les victimes réanimées après un arrêt cardiaque ont bien connu une mort clinique. Et c’est sans compter les personnes isolées à la campagne dont les cœurs sont repartis au bout de plusieurs dizaines de minutes après l’intervention du SAMU le plus proche !




Nos études ont montré qu’environ 18% des sujets réanimés d’un arrêt cardiaque racontaient la fameuse expérience décrite au début (de ce chapitre). Les termes de near death experience (NDE) employé par les Anglo-Saxons depuis les années soixante dix, d’expérience imminente (EMI) ou encore d’expérience aux frontières de la mort (EFM) sont par conséquent aujourd’hui complètement dépassés. Il est désormais plus juste de parler d’expérience de mort provisoire (EMP). La mort clinique est en effet déjà là quand les patients sont réanimés puisque l’activité cérébrale est nulle dès le moment du premier massage cardiaque. Le propriétaire d’un cœur arrêté n’est pas « proche de la mort » ni « aux frontières de la mort » ou en « état de mort imminente » ; il est déjà mort et souvent depuis de nombreuses minutes !

Source de l’article sur les récits de Jean Jaques Charbonnier :http://www.inrees.com

Livre « sept bonnes raisons » d’y croire.

Dr Jean-Jacques Charbonnier

2019 l’heure du réveil des Sorcières…

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J’ai beaucoup réfléchi avant de me lancer dans la rédaction de cet article sur les Sorcières. Non pas que j’ai une crainte, mais plutôt que je ne sais toujours pas comment ce que je vais dire va être perçu.

A l’origine était la Femme…

Comme je vous le disais dans mon article sur le Féminin Secret, au départ, Dieu était Femme… L’évolution sociétale, ainsi que religieuse a fait en sorte de voir la femme perdre son statut de détentrice de la Vie, au profit de celui de gardienne du foyer…

Mais qu’est ce donc une « sorcière » ?

Selon Odile Chabrillac dans son fabuleux livre « Âme de sorcière, ou la magie du féminin »,  « la sorcière est une femme qui parle, qui ose, qui vit sans se soumettre ni négocier. Elle assume son corps et vibre à son diapason : nudité, polyamours, puissance des menstruations, elle danse sa vie à l’infini. Nul doute que c’est pour cette raison (consciente et parfois inconsciente) que de nombreuses sorcières ont été pourchassées. La plupart d’entre elles ne faisaient pas mystère d’assumer leur féminité, leur sexualité ou d’aider les autres à l’assumer. »

La première sorcière à être brûlée l’a été en 1275 à Toulouse. Au 14èm siècle, les chasses aux sorcières se sont intensifiées  en Europe, car la peste faisait rage, et il fallait trouver un bouc émissaire. Sous le règne de Philippe le Bel. Il ordonna le massacre de toutes les personnes qui exerçaient la médecine naturelle, les soins par les plantes.

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Ces femmes, car il s’agissait majoritairement de femmes, furent incarcérées, torturées, en même temps que les templiers. Ils furent pourchassés simultanément. Les premières, car elles faisaient de l’ombre à ceux qui commençaient à étudier la « médecine » , les seconds car ils étaient des adeptes de la médecine naturelle, et qu’ils étaient également les banquiers de l’état et qu’ils avaient acquis trop de pouvoir. Cette chasse s’est intensifiée et a continué bien longtemps après la disparition des croisés.Les femmes ont peu à peu, et ensuite de plus en plus, été pourchassées. Parce qu’elles étaient « sage-femmes », mais aussi « faiseuses d’anges », elles conseillaient la population, trouvaient des solution pour résoudre les conflits…
Cependant, ce n’était pas tout. Ces femmes sages habitaient en retrait de la société. Elles vivaient volontairement isolées dans la nature qui était la source de leur inspiration, mais aussi de leur magie. Elles vivaient en communion avec cette Terre Mère.

Et cela dérangeait! Elles étaient incontrôlables. Les hommes de pouvoir ne savaient pas avoir main mise sur elles.
Ils ont donc, malgré leurs qualités, commencé à les pourchasser, les détruire.
Cependant, ces hommes, imbus de leur pouvoir nouveau ne se sont pas limités à cela. Il fallait briser la volonté féminine. Et vite!

Ils ont donc commencé à arrêter les femmes seules, celles qui héritaient, celles qui élevaient seules leur enfant, les veuves, toutes les femmes non soumises à l’autorité d’un homme.
sur le territoire de l’Europe, entre le 14e et le 18e siècle ; ce sont plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont été assassinées. Un génocide quand on y pense.

Cependant, ce génocide là, personne n’en parle. Personne ne s’en défend, ni s’en excuse, même rétrospectivement.
Pour la simple et bonne raison ces hommes qui en ont été à la source étaient soient des hommes d’état, mais aussi et surtout  des ecclésiastiques.
Or, personne ne remettra jamais ce genre de décision en question.

Quand la sagesse se fond dans la nature…

La seule solution qui restait aux sorcières, était de se fondre dans la nature, de disparaitre pour pouvoir survivre.
Or, le mal ne s’est pas arrêté pour autant.

Le pouvoir religieux a continué à s’acharner sur ces femmes, en détruisant leur image bien-veillante, et en la remplaçant par ce que maintenant tout le monde connait.
Dans la tradition, depuis cette époque, les sorcières sont tordues, elles ont le teint vert, un nez crochu, des verrues sur la face et j’en passe.
Elles sont méchantes, jalouses, détestent les petits enfants, leur font du mal, les mangent, leur suce leur jeunesse et leur force vitale pour pouvoir être éternelles.

Il suffit de regarder les contes européens, voir ce que la chrétienté à fait dans ces précieux textes, pour bien se rendre compte de la destruction consciencieuse de la sorcière.

Fort heureusement pour nous, les choses changent peu à peu. une « mère-veilleuse » écrivaine a commencé à retravailler les contes européens, pour les remettre dans ce qu’ils devaient réellement être. Clarissa Pinkola Estès, étant ethnologue, spécialisée dans les contes et légendes a lentement détricoté les images biaisées pour rendre son lustre à nos contes. Son livre, « Femmes qui courent avec les loups » a été a la base de mon travail qui allait couronner mon cursus de thérapeute en constellation familiale. Je vous encourage à le lire.

Durant des décennies, les sorcières sont restées dans l’ombre. Alimentant leur haine de celles et ceux qui avaient provoqué leur chute.
Elles ont cependant continué à travailler pour ceux qui en avaient besoin, mais se sont pour la plupart coupée de leur pouvoir de vie, pour devenir les sorcières noires que l’on peut encore retrouver un peu partout dans le monde.

Depuis cette noire période de destruction massive, une ombre sombre pèse sur le dos de ces femmes. Fort heureusement, la modification énergétique de la terre est en train de faire ressortir au grand jour celles qui sont les détentrices de la magie de la vie.

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Résurrection ?

Depuis quelques années, la littérature, le cinéma diffuse une autre image des sorcières. permettant de réhabiliter peu à peu ce qu’elles sont, mais aussi de les faire remonter au grand jour.

Combien de fois, depuis que je suis petite, n’ai je eu envie de clamer haut et fort qui je suis ? Sans jamais le faire jusqu’il y a peu.
En effet, je suis une Sorcière moderne. Je suis une magicienne de la vie. Je soigne le physique et le mental de mes patients. Je travaille avec les énergies les plus hautes, avec les énergies Archangéliques, mais aussi du Féminin Sacré, et je suis une sorcière.

Il y a longtemps que je le sais, car je suis une sorcière née. Mais il m’a fallu du travail sur moi pour arriver à me mettre en paix et guérir les souffrances que je porte en moi pour toutes ces femmes qui avant moi ont été torturées, détruites, séquestrées…

Me mettre en paix avec moi même m’a demandé de pouvoir avant toute chose, accepter ma part d’ombre. Car plus la lumière brille, plus les ténèbres sont fortes. On ne voit en effet pas la lumière si il fait grand soleil. On ne la verra que dans les ténèbres les plus denses.

« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » dira la Magie Divine, mais elle dira également que « tout existe parce que son contraire existe. » Vous comprendrez donc aisément que pour pouvoir reprendre mon entière place dans la Lumière, il m’a fallu aller au plus profond de mes Ténèbres.
De cette manière, la boucle est bouclée. Travailler sur soi, m’a permis de me pardonner, mais aussi de pardonner aux autres.

Tout comme je l’ai fait pour moi, je me suis peu à peu spécialisée dans les soins qui permettent d’aller à l’origine, guérir les lésions faites aux sorcières, mais aussi aux femmes. Cela permet, à tous ceux qui le souhaitent d’aller retirer les parts de nous en souffrance. Ces parts qui ont été réceptrices des « malédictions » de toutes ces femmes en souffrance.

Je suis persuadée que si l’on pouvait retourner dans nos lignées, nous aurions, tous et toutes un ou une ancêtre qui a été brûlé sur un bûcher. Or, cette âme torturée n’a pas été la seule à souffrir. C’est tout l’inconscient collectif qui porte ces plaies.
Ce sont tous les êtres humains qui entretiennent ces parts de souffrance.

Être sorcière aujourd’hui ?

Il est bien évidemment plus facile, voir confortable d’être sorcière à l’heure actuelle. Il suffit de regarder la presse, les médias, les blogs pour retrouver un tas de femmes qui osent clamer haut et fort ce qu’elles sont, ou ce qu’elles deviennent.

Au départ, j’avais tendance à dire « on ne devient pas sorcière, on l’est » ? Cette phrase est aussi bien vraie que fausse. En effet, je peux maintenant observer dans mon travail, l’émergence de la Magie, mais aussi de la capacité qu’acquiert l’être humain de se connecter à la Magie de la Nature.

Il y a donc à l’heure actuelle deux sortes de sorcières.
Celle qui sont, peu nombreuses, et qui sont comme moi des sorcières nées. Elles ont décidé, tout comme moi de reprendre leur place mais aussi d’ouvrir le chemin pour toutes les autres.
Il y a également et c’est un phénomène relativement nouveau, celles qui décident d’apprendre et de devenir à leur tour sorcières.

sorcières

Cela est maintenant rendu possible grâce au changement de l’Energie de notre terre.
Nous recevons à l’heure actuelle une vague d’énergie telle, qu’il est essentiel pour nous pouvoir survivre, de nous aligner en augmentant notre taux énergétique.
Des scientifiques à travers le monde calculent le taux d’énergie de la terre, et ce taux qui a été stable depuis l’origine, est en montée constante. Pour que l’humain puisse survivre à cela il doit s’adapter. Notre corps se calque donc sur la montée d’énergie de notre terre, et nous augmentons à notre tour notre taux énergétique.

C’est donc à partir de ce moment que certaines personnes éveillées ont ressenti l’appel et eu le besoin de s’intéresser à la Magie. Bien entendu, des écrivains populaires tels que J.K. Roling et son Harry Potter ont bien sûr permis l’explosion de nouvelles consciences sorcières.

Etre sorcière en 2019 ?

C’est donc s’intéresser à tout ce qui nous entoure, avoir une conscience étendue qui nous permet de respecter tout type de vie. C’est respecter autant les animaux que les plantes ou les humains. Avant de pouvoir ouvrir sa conscience sur ce qui nous entoure, être une sorcière nécessite un travail sur soi. Un travail constant. Comme je le disais, cela nécessite d’aller guérir en nous les parts blessées. En nous guérissant nous même, nous nous octroyons la possibilité d’allers guider et soigner les autres.

Etre sorcière, c’est accepter d’être entre les mondes. C’est accepter d’être le médiateur. Il est pour cela primordial de réfléchir à chacun de nos actes ou actions, car être sorcière, c’est aussi accepter de  ne pas porter tort à autrui.

La magie est simple, et pourtant elle est exigeante. Tout a toujours un prix. Si nous effectuons un rituel alors que nous n’avons pas songé aux conséquences, nous subirons en retour l’énergie qui aura été amplifiée par le récepteur. C’est ce qu’on appelle communément le choc en retour. Ce choc en retour n’est pas un fantasme. Il est bien réel.

sorcières

Je peux partager avec vous mon expérience dans le domaine.

J’ai été durant des années, victime d’actes de magie noire de la part de mon ex belle-mère. Etant forte, ce n’est qu’à l’usure que les effets se sont faits sentir. Quand j’ai décidé de changer de vie, de quitter mon ex mari, mon champs d’énergie était au plus bas. J’étais anorexique, et n’avais plus le gout de vivre. Jusqu’au moment où j’ai rencontré un merveilleux médium qui m’a guidée, aidée, et permis de prendre conscience de ma réelle puissance. Je me suis donc reliée à la Magie, et ai fait un rituel qui me permettait de renvoyer à son expéditeur ce que depuis des années je supportais.

J’ai donc commencé à aller de mieux en mieux. Par contre, celle qui était à l’origine de mes soucis de santé à eu le choc en retour décuplé. Elle a passé 15 jours à l’hôpital, entre la vie et la mort. Mes enfants retrouveront ensuite dans ses affaires des écrits dans lesquels elle me souhaitait ce qu’elle avait reçu en retour.
Depuis lors, je suis en paix avec elle. Je ne lui veux aucun mal. Au contraire. Grâce à ce qu’elle m’a fait, je suis devenue puissante. Elle m’a permis de prendre toute ma place. Pour cela j’ai beaucoup de gratitude.

Comme vous le voyez, il est important de sortir rapidement des sentiments les plus lourds, tels que la peur, la colère, l’envie, la jalousie.
Etre sorcière, c’est aussi faire taire son égo, c’est lâcher prise par rapport à tout ce qui nous titille, et contre lesquels nous ne pouvons rien. C’est aussi accepter le fait que l’argent est une énergie comme une autre, que nous pouvons l’utiliser, mais pas en faire une fin en soi.

Etre sorcière c’est pour ma part, devenir SAGE. 

Cette sagesse est venue chez moi avec l’âge. Je n’ai aucun remord, je n’ai aucun regret.
Etre sorcière, c’est aussi et surtout accepter que l’on ne peut parler de ce que l’on est, avec tout le monde. Parfois même nos proches ne peuvent concevoir qui nous sommes et pensent que l’on est quelque part des « doux-dingues ».

Il y a un adage qui dit que nul n’est prophète en son pays, et c’est vrai. Etre sorcière c’est avoir la sagesse de savoir quand parler et quand se taire. C’est savoir que nous recevons des informations qui ne sont pas perceptibles par le commun des mortels. C’est accepter que l’on reçoit des dons qui nous permettront d’agir dans le visible, mais aussi dans l’invisible. Car être gardienne de l’entre deux mondes, c’est ça aussi… pouvoir agir sur ce qui est visible, mais aussi invisible. C’est guider tant les humains qui en font la demande, que les âmes qui viennent à nous.

Être Sorcière, c’est aussi accepter qu’on est une femme, que cette femme a droit a avoir une place de choix. Qu’elle ne doit plus être reléguée à un rôle annexe. Être cette femme, c’est accepter de se mettre en paix, tant avec soi même qu’avec les autres. C’est accepter de faire la paix. De voir notre coeur s’ouvrir, et d’en prendre soin avec amour et douceur. A l’heure actuelle, la femme et la sorcière sont intimement liées. Elles ont encore besoin l’une de l’autre. Mais plus tard, elles pourront reprendre leur chemin personnel. Sans qu’il n’y ait plus de danger.

Dans mon cabinet de soin, je rencontre aussi bien des femmes que des hommes.
Tous sont en souffrance, de la même manière. En effet, nous descendons tous, quel que soit notre sexe, d’une femme, qui descend d’une femme, qui descend elle-même d’une femme, et ainsi de suite jusqu’à l’aube des temps, sans interruption.
Il est donc de notre devoir à tous d’aller guérir ces femmes qui, dans nos lignées ont souffert de ces années sombres de persécution et de destruction. Cette guérison est primordiale car elle apaisera les cris de souffrances qui sont en nous, intégrés dans notre ADN. Ces cris de supplices de toutes ces femmes qui ont été persécutées simplement parce qu’elles étaient femmes et différentes.

Mais en soignant ces lésions profondes, nous pouvons aussi nous mettre ne paix avec ceux qui ont persécuté ces femmes. Ceux en qui la haine de la Femme était telle que tout sentiment d’humanité avait disparu.
Tous ces persécuteurs ont été les artisans de la destruction en surface de ce qui a de plus sacré en la femme.
J’aime dire en surface, car fort heureusement pour nous, l’humain est ainsi fait, il s’adapte pour survivre. Les femmes de savoir se sont donc enfoncées dans l’inconscient collectif, avec ce qu’il y a de plus sacré. La flamme Divine.

A l’heure actuelle, cette flamme remonte. Cependant les siècles d’obscurantisme et de pouvoir masculin, ont la vie dure. Partout dans le monde, des femmes se lèvent, elles osent affronter la vindicte masculine, mais aussi le pouvoir patriarcal et le pouvoir masculin en général.

Chaque jour, à travers le monde, des femmes meurent pour défendre cette volonté de se ré-approprier leur corps, leur féminité, mais aussi leur pouvoir.
Pour nous, mais aussi pour ces femmes, il est important de nous libérer de nos bagages de souffrance.

Y arriver seules, n’est vraiment pas aisé. Il est important, à l’heure actuelle de réveiller le sentiment de « sororité » qui va nous permettre nous les femmes, de ressentir l’appel des autre femmes et de nous relier à elles. Il est l’heure pour nous toutes de nous ouvrir et de nous relier. Des groupes de femmes sont occupés à éclore un peu partout dans le monde. Ces groupes permettront à l’humanité d’aller mieux. Ils permettront aux femmes de se sentir plus fortes et surtout en sécurité. C’est l’heure du réveil des « tentes rouge », des covens de sorcières, des groupes de parole pour les femmes, et j’en passe encore beaucoup d’autres.

Si j’en avais les moyens, j’aimerais lancer un appel à l’humanité toute entière. Leur rappelant à tous que sans une femme, ils ne seraient pas ici bas. A tous ces hommes, qui abusent de leur pouvoir d’homme, pour nier la femme dans ce qu’elle est de plus précieux, j’aimerais leur rappeler que sans une femme pour les porter, pour les mettre au monde, les nourrir, les aider à faire leurs premiers pas, ils ne seraient pas là.

sorcières

Malgré les difficultés, j’ai foi en l’être humain. J’ai envie de croire qu’il peut s’améliorer. Occupons nous un peu plus de nous même au lieu de concentrer notre attention sur la violence extérieure. Tout ce qui est  autour de nous, est projection de notre peur, de nos égos. Apprenons à nous contrôler, à évincer nos pulsions. De cette manière, c’est le monde autour de nous qui se portera mieux.

Bien sûr, toutes les femmes ne sont pas bonnes, pas plus que tous les hommes mauvais. C’est juste que certains ne sont pas encore aptes à se relier à leur sacralité. Apprenons à ne pas jeter la pierre à l’autre. Faisons chacun notre examen de conscience qui nous permettra de cette manière, d’agir en premier lieu sur nous même.

n vous tous. Je vous souhaite d’honorer les sorcières, les magiciennes, les enchanteresses, les chamans, les guérisseuses, qui ont marqué vos lignées de leurs discrètes pierres blanches. A travers leurs existences, c’est votre magie qui est honorée. Elles ne sont plus pour la majorité d’entre elles que des ombres du passé à qui l’on  ne sait même plus donner de nom. Leurs identité à été niée mais leur force vitale est toujours bien présente.

Profitons de cette fin d’année pour reconnaitre leur combat, leur légitimité. Les reconnaitre nous permettra d’être enfin en paix.
Pardonner leurs malédictions de souffrance, nous permettra de  nous pardonner et de nous libérer.
Pardonner ceux qui les ont torturées nous aidera à nous pardonner également.

Nathalie Pevenage : www.lithosetangelique.be

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Un neurologue démontre l’existence de la vie après la mort

Un neurologue démontre l’existence de la vie après la mort

Après la mort, on voit son corps

 

« La preuve du paradis » est un des livres dont on ne ressort pas indemne. L’histoire de ce neurochirurgien est tellement énorme que je suis persuadé qu’elle n’est pas due au hasard. Imaginez un neurochirurgien qui est non seulement victime de son propre métier en contractant une méningite bactérienne, mais qui plus est fait l’expérience d’une NDE ou EMI, c’est-à-dire l’expérience d’une vie après la mort.

L’expérience du Dr Eben Alexender a même fait la une du célèbre magazine Newsweek, « Le paradis existe » :




 

Le paradis existe

L

e plus surprenant, de par sa formation scientifique le neurologue Dr Eben Alexander était quelqu’un de très sceptique, il ne croyait qu’en ce qu’il voyait. D’ailleurs, quand il entendait des témoignages de personnes de personnes après un accident raconter l’histoire du tunnel, pour lui, c’est leur cerveau qui leur jouait des tours à ces pauvres gens.

Le destin a voulu que lui aussi vive ce genre d’expérience pendant un coma profond d’une semaine.

Dans son livre il raconte donc ce qu’il a vu, des jardins, des paillons, des nuages… Des paysages de toute beauté, mais ce n’est pas le plus important. Ce qu’il y a de fascinant est qu’il balaye d’un revers de main toutes les objections que peuvent avoir les scientifiques sur les témoignages de la vie après la mort. Car il affirme haut et fort que son cerveau était tellement attaqué par cette maladie qu’il n’avait plus les capacités de créer des images telles qu’il les a vus.

En fait, son cerveau pendant son coma n’avait pratiquement plus aucune activité, son néocortex était « out ».  Il insiste bien que l’expérience qu’il a vécue n’est en aucun cas comparable à un rêve, c’était pour lui aussi réel que la lecture de cet article pour vous par exemple.

Il nous révèle aussi dans son livre que nous revoyons dans cette autre dimension les êtres disparus. Ce qui est un point commun à de nombreux témoignages de vie après la mort (NDE).

En revanche, il nous donne un détail qu’apparemment je n’ai jamais entendu dans d’autres témoignages. Il entendait comme un son qu’il est difficile de décrire, une sorte de « Om » hindouiste qui serait peut être la source de ce qu’il nomme Dieu à défaut de connaitre son origine.

Depuis, ce neurologue est devenu totalement croyant et il est convaincu que la conscience n’est pas dans la matière grise du cerveau, elle est ailleurs…

Il y a vraiment de plus en plus de témoignages en faveur de la vie après la mort que même les plus athées ne peuvent être indifférents.

De plus,  je crois que ces remontées de témoignages sont vraiment bénéfiques pour l’humanité. Car, si les scientifiques admettaient enfin que la conscience ne meurt pas après la mort clinique, on serait obligés d’admettre que nos actes présents auront une influence après notre mort, donc à mon avis, non seulement on serait plus « cool » avec son prochain, mais aussi les biens matériels seraient vraiment illusoires.

C’est peut-être pour cette raison que quelles que soient les preuves, l’existence de la vie après la mort aura toujours de forts opposants surtout parmi les intellectuels de ce monde, car c’est tout le système qui s’effondrerait.

Si le livre « la preuve du paradis » vous intéresse, vous pouvez vous le procurer à la FNAC :

http://livre.fnac.com/a5102074/Eben-Alexander-La-preuve-du-Paradis




 

Source: Le nouveau Paradigme

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Une sorcière volante filmée au Mexique ?

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Le 17 mai 2006, une dizaine de personnes dont des officiers de police affirment avoir longuement aperçu une créature volante à Monterrey dans l’état de Nuevo Leon au Mexique. L’observation a été filmée au dessus d’une colline surplombant le village et relayée sur de nombreuses chaînes de télé Mexicaines et étrangères. D’après les témoins il s’agirait d’une sorcière qui survolerait un vieux cimetière.

Sur la vidéo, on observe une silhouette noire, drapée, portant ce qui semble être un chapeau pointu. La créature lévite lentement  suivant une trajectoire rectiligne.

L’un des officiers de police, témoin de la scène, déclare :

La créature était habillée en noire avec d’énormes yeux et une peau sombre. Elle portait un chapeau effilé et pointu […] elle volait dans le ciel…

A ce jour, aucun expert n’a été capable de confirmer la nature de la créature.

 

 


Des sorcières volantes au Mexique ? par the-pho3nix

Une mystérieuse créature découverte en Russie

Des habitants de la ville de Sosnovy Bor, construite en 1958 près d’une centrale nucléaire, ont découvert une étrange créature en bordure de rivière. D’après les scientifiques, il ne s’agit ni d’un poisson ni d’une volaille.

Le mystérieux animal se caractérise par un crâne allongé, l’absence de cou et des pieds en forme de talons. De quelle espèce peut-il s’agir ?

Les ufologues se sont rapidement emparés de l’affaire et désignent la créature comme étant un minuscule corps d’extraterrestre.

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La dépouille a été transférée pour identification à l’institut biophysique de Krasnoyarsk.



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La médium du lac de Côme

 

Chiara Bariffi, jeune femme de 32 ans, disparaît mystérieusement le 1<sup>er décembre 2002, au nord de l’Italie. Après trois longues années de recherches, son corps reste introuvable et la police classe l’affaire. En ultime recours et toujours animés par l’espoir , les parents de la jeune femme se tournent vers une médium établie dans la région. Du nom de Maria Rosa Busi, cette infirmière de 55 ans affirme posséder des pouvoirs extralucides.

Munis d’une photo de leur fille disparue, les parents de Chiara rencontrent la voyante.

Malheureusement, le verdict de Rosa est rapide et tombe comme un couperet,

Votre fille ne vit plus

L’affaire s’accélère très vite. La médium se sent attirée par le lac de Côme dont la superficie représente deux fois la taille de Paris. Elle désigne, avec précision, l’emplacement du corps de Chiara et décrit les circonstances de sa disparition :

Chiara roulait vite, il y avait un très mauvais temps dans la région, une coulée de boue est survenue  provoquant l’accident. Elle était au mauvais endroit au mauvais moment.

La police n’y croit pas et refuse toute collaboration avec Rosa Busi. La famille décide tout de même de faire confiance à la médium et avance les moyens nécessaires pour engager des plongeurs professionnels.

Une caméra sous-marine filme une voiture enfouie à 100 mètres dans les profondeurs du lac de Côme, à 45km du nord de Milan. Il s’agit bien du véhicule de Chiara et son corps est lui aussi repêché.

 

 

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Le presbytère hanté de Borley

Demeures hantées
LE PRESBYTÈRE DE BORLEY
 
Les fantômes et poltergeists observés au presbytère de Borley sur la côte Est de l’Angleterre, sont des plus étranges dans le domaine particulièrement riche des hantises.
Cette bâtisse, aujourd’hui en ruines, située dans un joli village au bord de la Stour, petit cours d’eau paisible proche de Sudbury dans l’Essex, n’est pas très ancienne.
Elle fut construite en 1863 par le révérend Henry Bull sur le site d’un monastère cistercien datant du Moyen Âge, dont la renommée sulfureuse traversa les siècles.
Mais, prévenons nos lecteurs, les anecdotes fantastiques et les témoignages sur les phénomènes observés au presbytère de Borley appartiennent davantage à la légende qu’à l’Histoire et qu’il n’est pas toujours facile d’y démêler le mythe de la réalité.

Un fabuleux trésor

 

 

Dès la nuit des temps, il exista à cet endroit un monastère dont des générations de conteurs ont affirmé qu’il renfermait un trésor jalousement gardé par les moines.
Les uns prétendent que ce magot appartenait aux Templiers venus de France après la dissolution de l’Ordre en 1314.
D’autres affirment que lors de la rupture avec Rome (1533) le prieur et les moines du monastère restés fidèles à l’Église romaine dissimulèrent les richesses qu’il contenait.
On dit aussi que lorsque en 1568, la malheureuse reine Marie Stuart, vaincue, fut obligée d’abdiquer et de se réfugier auprès de son ennemie Élisabeth d’Angleterre, le trésor du monastère de Borley s’enrichit d’une partie de celui des rois d’Écosse. Confié aux moines par le trésorier de la famille royale en personne, on raconte que l’escorte qui l’avait accompagné au monastère fut égorgée afin de maintenir le secret.
Un chroniqueur plus réaliste soutient que les allées et venues nocturnes, troubles divers, apparitions mystérieuses ou agressions d’entités diaboliques observés là-bas seraient la conséquence de la rapacité et de la mauvaise foi des bons moines à qui des pirates auraient confié la garde des immenses richesses accumulées au cours de leurs rapines, sans pouvoir le récupérer.

Une référence pour les chercheurs

 

 

Au fil des ans, les phénomènes folkloriques observés ici sont devenus un modèle du genre, une référence pour tous les chercheurs en « paranormal », comme l’est devenue au XXe siècle, aux États-Unis, la maison hantée d’Amityville.
Cela dit, l’histoire du presbytère de Borley est intéressante à plus d’un titre. D’abord par le nombre incalculable des observations (plus de 3000), mais également par sa médiatisation à outrance grâce notamment à la presse populaire, au cinéma, puis à la télévision.
Les médias attirèrent sur place tout ce que la Grande-Bretagne, l’Europe et le Monde comptent de curieux, de médiums, de cinglés, de voyants, de mythomanes en tout genre. Les récits fantaisistes qu’ils colportaient furent relayés par les déclarations fracassantes de personnalités aussi prestigieuses que celles d’Harry Price, éminent et très controversé « chasseur de fantômes » ou d’Irving Le Noble chercheur en « paranormal » dont l’autorité auprès des « spécialistes » paraissait incontestable.

Amusettes et joyeusetés

 

 

Lieu le plus hanté d’Angleterre et peut-être du monde, le site n’a pas fini de hanter les esprits et de répandre ses phantasmes.
Sa petite histoire est extrêmement riche en drames, meurtres, empoisonnements, religieuses et moines sans tête, et autres « amusettes et joyeusetés », car on s’amusait volontiers à se faire peur lors des veillées de l’époque!
Une première légende affirme qu’au Moyen Âge, une jeune et ravissante novice du couvent de Burnes fut enlevée par un jeune moine du monastère de Borley. Les amoureux furent surpris alors qu’ils quittaient la région dans une charrette espérant gagner Londres. Dénoncés par le paysan qui les transportait, le moine fut pendu et la nonne condamnée à être emmurée vive dans la crypte de la chapelle. En ce temps-là, on ne badinait pas avec l’amour.
Une seconde légende a pour héroïne une dénommée Marie Lairre, religieuse française qui, après avoir quitté son couvent du Havre, aurait épousé un nobliau de Borley, un certain Henry Waldegrave. Ce joli seigneur l’aurait étranglée en 1667 dans un des communs de l’ancien monastère, là même où sera édifié le presbytère de Borley.
Ce conte aurait pour origine, comme nous le verrons plus loin, le compte rendu de séances spirites animées par le médium Helen Glanville.

Un lieu maudit

 

 

La petite histoire rapporte bien d’autres anecdotes à faire dresser les cheveux sur la tête concernant de près ou de loin le sulfureux monastère. En voici quelques-unes, pêle-mêle, pouvant accréditer l’idée d’un endroit maudit.
Celle d’un cavalier, messager de la reine, mort rongé par les renards et les rats après avoir eu les quatre membres coupés et agonisé trois jours et trois nuits dans une fosse à purin.
Le malheureux père Enoch cloué vivant par des bandits sur la porte de son oratoire.
Le martyre de la famille Waldegrave après le forfait d’Henry, décimée par la cruelle vendetta opposant deux clans rivaux, entraînant exécutions, meurtres, séquestration, assassinats, défenestration, noyade, empoisonnements, strangulations. (Voir plus haut un des épisodes mythiques de cette saga.)
Pourtant, avec l’édification en 1863 sur le terrain maudit d’un bâtiment tout neuf, béni par l’Église, le révérend Henry Bull espérait bien mettre fin à cette suite de crimes et d’horreurs et administrer son sacerdoce sur une région apaisée.
Après quelques mois de ministère paisible, le révérend et sa nombreuse famille se trouvèrent à leur tour confrontés au mystère. Coups sourds provenant du sous-sol ou des combles, sang suintant des poutres du plafond, bruits de pas inexplicables, sonneries de cloches intempestives, apparitions d’entités mystérieuses, etc.

La suite des événements allait le détromper

 

 

Après quelques mois de ministère paisible, le révérend Henry Bull et sa nombreuse famille se trouvèrent à leur tour confrontés au mystère. Coups sourds provenant du sous-sol ou des combles, sang suintant des poutres du plafond, bruits de pas inexplicables, sonneries de cloches intempestives, apparitions d’entités mystérieuses, etc.
Un soir, un an après y avoir emménagé, l’un des fils du révérend se plaint d’avoir été giflé au visage par une main invisible. Son petit frère racontera avoir été réveillé une nuit par un homme habillé «à l’ancienne» qui se tenait debout, armé, près de son lit.
Son épouse entendit trois nuits de suite un attelage galoper dans l’allée (la charrette de la nonne et de son soupirant ?).
Plusieurs autres parmi leurs 14 enfants prétendent également être les témoins de hantises, devenues désormais le lot quotidien des habitants du presbytère: portes arrachées, volets brisés, bruits étranges, odeurs insupportables, sons terrifiants, jets de pierres sur les tuiles et dans les vitres, déplacements inexplicables des meubles, chutes d’objets, etc.

Exorcisme

 

 

Le révérend Henry Bull, homme solide et d’une grande piété, finit par faire appel aux plus hautes autorités ecclésiastiques pour tenter de « nettoyer » le presbytère de ses infestations.
L’intervention d’un exorciste dûment mandaté par l’Église éloigna démons et fantômes, ramenant pour quelque temps la paix dans la demeure.
Le spectacle de ce cérémonial de désenvoûtement frappa la population d’alentour et plus particulièrement l’imaginaire des enfants qui y assistaient bouche-bée. Souvent, au cours des semaines qui suivirent, les rejetons du révérend jouèrent à l’exorciste sans penser à mal.
En fait, plusieurs personnes affirmèrent que ces phénomènes paranormaux n’avaient été que jeux d’enfants. Que tout avait commencé lorsque la nombreuse progéniture du révérend s’était mise à jouer aux fantômes, à effrayer le jardinier et les domestiques en se promenant dans les allées dissimulés par des draps. Mais cette explication évidente ne convainquit pas un voisinage avide de sensations fortes.

Malcolm et Margaret

 

 

Lorsque Malcolm H. Bull prit la relève de son père au presbytère de Borley après de solides études à Edinburgh, la petite bourgade vivait assoupie au rythme des saisons. En cette fin du XIXe siècle, la vie dans la campagne anglaise était rude et les enfants du révérend s’ennuyaient ferme.
Parmi la nombreuse progéniture du pasteur se détachaient deux jeunes tempéraments intelligents, espiègles et précoces, son fils Harry et sa fille Jennifer (Jenny).
Ils avaient maintes fois entendu parler, tant à la table familiale qu’à l’office où se retrouvaient la cuisinière, la femme de charge, la femme de chambre et le jardinier, des apparitions, des fantômes, et autres « esprits » facétieux qui hantaient autrefois le prieuré et ses communs. Cela leur donna des idées.
Durant le sommeil de leurs parents, par les nuits d’orage et de tempête, ils commencèrent pas hanter les chambres et les couloirs du presbytère, se faisant peur à eux-mêmes avant de terroriser leurs petits frères et sœurs.
Une vieille domestique, un peu sourde d’oreille et insomniaque crut sa dernière heure venue lorsque, une chandelle à la main, elle entrevit en se rendant aux commodités, un animal étrange, cornu, à la peau blanche, gambadant au bout du couloir. C’étaient nos deux garnements qui jouaient au fantôme, dissimulés sous un drap.
Aux cris de la vieille, toute la maisonnée fut réveillée en sursaut tandis que les enfants responsables de ce remue-ménage étaient repartis se coucher. La vieille bonne plus morte que vive raconta ce qu’elle avait vu et, dès le lendemain, le village fut mis au courant de l’apparition.

Impunité

 

 

Enhardis par leur impunité, Jenny et Harry remirent ça, agrémentant leurs jeux nocturnes en enfermant dans une caisse au grenier un rat qu’ils avaient capturé et qui pour se dégager bouleversa pendant plus d’une heure le silence nocturne.
Lors de grandes vacances, le presbytère accueillit un cousin germain habitant Pékin avec ses parents diplomates. Ses récits hauts en couleur subjuguèrent littéralement Harry et Jenny. Sa description des fêtes chinoises avec leurs processions de dragons, l’envoi de cerfs volants, les pétarades assourdissantes leur donnèrent aussitôt de nouvelles idées.
Aidés par leur cousin, ils réussirent l’envoi vers minuit d’un lampion le long du fil de leur cerf volant selon l’antique tradition chinoise. Leur parent avait aussi apporté quelques pétards dont ils surent user à bon escient.
Ces lueurs dans le ciel, ce tohu-bohu dans les combles, ces pétarades impromptues ranimèrent dans le village le vieux fantasme du presbytère hanté qui réapparaissait de génération en génération.
Une vieille sorcière qui habitait dans les bois jeta de l’huile sur le feu en annonçant une guerre meurtrière pour bientôt, et ce fut la guerre des Bœrs.

Un ministère paisible

 

 

Lorsque le facétieux Harry, succéda à Malcolm, après la guerre de 14-18, il connut d’abord un ministère sans problèmes. Et pour cause. Il savait parfaitement ce qu’il en était des esprits vagabonds et des fantômes, et comment les traiter!
Pourtant, au début des années 20, l’on recommença à chuchoter dans le village que le presbytère était hanté. En réalité, des « manifestations » insolites imprévues vinrent empoisonner l’existence de Harry Bull et des siens.
Mais cette fois, le pasteur n’y était pour rien et ses enfants, maintenus dans le droit chemin par une main de fer, apparemment non plus.
Cette fois, il semblait que les habitants du presbytère avaient affaire à des phénomènes d’une autre nature. Poltergeist, plaintes nocturnes, fruits qui pourrissent, conserves avariées, puits empoisonné, invasion de serpents.
Harry Bull se maintint pourtant à Borley jusqu’en 1927, année de sa mort. (D’autres témoins, comme Terence J. Pope, affirment qu’il quitta les lieux bien vivant mais totalement épuisé.)

Puis vinrent les Smith

 

 

Eric Smith et sa famille lui succédèrent en 1928 malgré la renommée sulfureuse du presbytère de Borley qui s’était répandue dans la contrée, rumeurs auxquelles il n’ajouta pas foi.
Mais dès son installation, ces manifestations étranges, plaintes lugubres, bruissement de pas, déplacements d’objets sans intervention humaine, apparitions spontanées d’entités incorporelles et curieuses lueurs vagabondes, se firent plus pressantes et s’aggravèrent.
L’on observa non seulement des jets de pierres, des suintements de sang mais aussi la prolifération de champignons visqueux et nauséabonds dans les charpentes et le long des poutres. Mary Pearson, la servante des Smith, effrayée par les apparitions diaboliques refusa de demeurer davantage au presbytère.
Le village de Borley recevra un sérieux coup de projecteur et connaîtra un regain de popularité lorsque un journaliste publia dans le Daily Mirror du 10 juin 1929, un article fracassant sur les fantômes et les apparitions du presbytère.
Dès lors qu’ils se trouvèrent imprimés dans un journal, la population toute entière, même les plus sceptiques, considérera ces phénomènes comme des faits réels.

L’intervention d’Harry Price

 

 


Dans la capitale du royaume, cet article éveilla la curiosité d’Harry Price, un personnage haut en couleurs, pourfendeur de spirites, des faux médiums et autres charlatans nombreux dans le royaume. Riche, séduisant, le verbe convaincant, il s’était autoproclamé « chasseur de fantômes » et avait fondé un « Laboratoire National des Sciences psychiques ». Il se disait correspondant à Londres de la très sérieuse American Society for Psychical Research.
Price se rendit à Borley, visita les lieux, fureta dans tous les coins, interrogea les gens du village et fut convaincu qu’il se passait effectivement quelque chose de bizarre et de mystérieux dans la région.
Il persuada le pasteur Smith qui occupait le presbytère depuis le départ d’Harry Bull, de l’aider à mener une enquête approfondie sur place.
Harry Price ne péchait pas par modestie. Ses investigations n’auront pas la discrétion exigée par ce genre de procédure lorsqu’il s’agit de faire la lumière sur des phénomènes de cet ordre.
Le flamboyant chasseur de fantômes arriva à Borley précédé par un intense tam-tam médiatique. A bord de sa somptueuse voiture, gros cigare au poing, le verbe haut, il bluffa les habitants de cette paisible bourgade. D’emblée, il remua ciel et terre, fouilla sans ménagement dans la vie privée des personnes vivant dans les environs du presbytère.
Déstabilisés par les manifestations paranormales et la publicité de mauvais aloi qu’elles engendraient, les empêchant de vivre une vie normale, les Smith vont s’installer à Long Melford. Le révérend continuera néanmoins, dans un premier temps, à s’occuper de la paroisse de Borley et de ses ouailles.
Les curieux affluèrent de toute l’Angleterre, des cars de touristes vinrent enrichir les restaurateurs, les hôteliers du village, les vendeurs de souvenirs et de cartes postales.
Lorsque à bout de nerfs Eric Smith et sa famille quitteront définitivement la région nour s’établir à Norfolk, les phénomènes cesseront à nouveau durant quelques mois.

Arrivée des Foyster

 

 

Le 16 Octobre 1930, Lionel Foyster, un cousin d’Harry Bull viendra habiter le prebytère avec son épouse Marianne et leur fille Adélaïde, âgée de deux ans et demie. C’est un couple solide, ayant la tête sur les épaules et que la renommée sulfureuse du presbytère n’effraie pas.
Mais très vite, selon leur témoignage, les manifestations paranormales reprennent avec une violence accrue. Déluge de cailloux, suintements de sang, apparitions de fantômes, hurlements et ricanements dans la nuit deviennent leur lot quotidien. Cette fois, ils constatent que les entités vont jusqu’à commettre des agressions physiques, alternant coups de griffes et morsures, se livrant à de véritables attentats, bousculant leur domestique dans l’escalier monumental de la demeure avant de la rouer de coups.
Les Foyster font alors appel à Harry Price qui revient sur place bien décidé cette fois à découvrir le pot aux roses. Comme lors de sa première enquête, si le chasseur de fantômes est persuadé de la réalité de la plupart des faits il ne parvient toujours pas à fournir une explication rationnelle des phénomènes.
Lui, qui ne croit ni aux fantômes, ni aux esprits malveillants et autres hantises, est obligé de constater l’inimaginable. Il soupçonne bien Marianne, la jeune épouse Foyster, d’être consciemment ou inconsciemment à l’origine des messages sataniques griffonnés sur les murs de la demeure et des poltergeists. Mais il hésite à l’accuser ouvertement, car les phénomènes se poursuivent même en son absence.

Un groupe de spirites

 

 

Je l’ai dit, Harry Price ne croit guère au surnaturel, réfutant toute intervention d’esprits maléfiques, il garde les pieds sur terre.
Mais en janvier 1932, ne parvenant ni à expliquer ni à faire cesser ces phénomènes, Price accepte à contre cœur de faire exorciser le presbytère par un groupe de spirites conduit par un certain Marks Tey, désenvoûteur secondé par le médium Guy L’Estrange.
Suite à leur intervention, les apparitions fantomatiques et les facéties des entités cessent alors subitement au grand dam des touristes et des curieux alléchés par ce cirque.
Mais pas pour longtemps. A peine le commando spirite a-t-il tourné les talons, sûr de son pouvoir spirituel et de son triomphe sur les forces du mal, voilà que la sarabande reprend comme avant. D’étranges musiques retentissent dans l’église, le vin de messe se change en encre, les femmes et les vaches des environs avortent, les poules ne pondent plus, des formes blanches de fantômes lévitent dans la nuit.
Un matin, Marianne découvre sa fille le visage couvert de sang et le corps tuméfié, se plaignant d’avoir été agressée par « quelque chose d’horrible ».

C’en est trop

 

 

En 1935, les Foyster quittent Borley définitivement, affirmant être à bout de nerfs, incapables de se faire aux innombrables événements paranormaux et apparitions dont ils ont été les victimes.
De mauvaises langues prétendent que ce fut « fortune faite », que le révérend et sa famille avaient effectué une bonne plus-value sur la vente du presbytère, acquis cinq ans plus tôt pour une bouchée de pain.
Après la famille Foyster le presbytère ne fut plus habité par des gens d’Église car le révérend Henning qui leur succéda en 1936 demanda à son évêque l’autorisation d’aller habiter à Liston, un village proche.

Une petite annonce

 

 

En 1937, souhaitant élucider définitivement le mystère, Harry Price loua le presbytère de Borley pour s’y installer lui-même et fit paraître une longue annonce dans le Times.
Selon Olivier Valentin, qui relate cet épisode avec humour sur le Net, cette annonce invitait « toutes personnes saines de corps et d’esprit, intrépides, à l’esprit critique et impartial, à rejoindre notre équipe de témoins dans le cadre d’une durée d’un an, de jour comme de nuit, dans une maison présumée hantée située dans notre Comté. Références exigées.» Elle se poursuivait ainsi : «Toutes personnalités de formation scientifique ayant une expérience dans la manipulation d’appareils d’observation et de contrôle sont les bienvenues.»
La boîte postale chargée d’accueillir les candidatures fut submergée par un courrier venu de partout.
Toujours selon Olivier Valentin, Price effectua une première sélection parmi lesquelles un certain M.S.H. Glanville et ses enfants, ainsi qu’un diplomate, Mark Kerr-Pearse.
Harry Price et son équipe d’enquêteurs s’installent dans les 24 pièces du presbytère. Avant de distribuer les tâches à chacun, il leur distribue un manuel de sa composition décrivant les méthodes et les outils d’investigation de lieux hantés.
Parmi ces traqueurs de fantômes amateurs se détache Helen Glanville, spécialiste du oui-ja, dont les séances très suivies livrent par l’intermédiaire de la « planchette » de surprenantes révélations.
Celle notamment de Malcomb Barnes, chevalier servant de la reine d’Écosse, vendu par ses frères à des pirates, mort sans sépulture en terre d’Islam, et qui errerait dans la contrée les nuits de lune montante ou descendante, à la recherche de son épée sertie de pierres précieuses qui se trouverait dans le trésor des moines de Borley. La « planchette » désigna également nommément Marie Lairre, dont j’ai parlé plus haut, une religieuse assassinée par Henry Waldegrave dont l’âme errante hanterait les lieux.
Lors d’une autre séance de oui-ja, se déroulant en mars 1938, la planchette révèle sous la dictée d’un esprit inconnu, «la destruction prochaine du presbytère par le feu et la découverte dans les ruines des restes d’une nonne assassinée», événements qui ne tarderont pas à se produire.

La fin du presbytère

 

 

Le capitaine William Gregson et sa famille furent les derniers à vivre au presbytère. Gregson, un rationaliste sceptique à qui l’on n’en conte pas, acheta la demeure, connaissant sa sulfureuse réputation. Ne croyant ni en Dieu ni au diable et encore moins aux esprits errants, il allait rapidement changer d’avis.
Dès l’installation des Gregson, les esprits leur en firent voir de toutes les couleurs. La folle sarabande des esprits facétieux reprit de plus belle, venant gâcher leurs nuits. Fantômes, apparitions, grêles de pierres, odeurs dégoutantes empoisonnèrent leur vie comme ils avaient perturbé celle de leurs prédécesseurs.
Durant la nuit du 27 au 28 Février 1939, le presbytère de Borley fut détruit par le feu à la suite de la manipulation malheureuse d’une lampe à pétrole par son propriétaire. L’incendie qui se déclara dans la bibliothèque se répandit à travers toute la demeure la consumant entièrement.
Ce sinistre frappa les esprits et donna lieu à mille explications toutes plus farfelues les unes que les autres. De mauvaises langues affirmèrent que les propriétaires avaient eux-mêmes mis le feu au bâtiment pour toucher le montant de l’assurance.
En 1943, Harry Price, encore lui, qui avait raconté son expérience dans un premier livre à succès, reprit son enquête à zéro, fouilla les sous-sols et découvrit dans les ruines un squelette de femme enterré dans la cave dont il affirma que c’était celui de la religieuse assassinée.

Au tour de l »église

 

 

Après le feu, les fantômes se manifestèrent de l’autre côté de la route, dans l’église de Borley même. Ces événements et leur relation par les médias attirèrent une nouvelle foule de curieux à Borley.
D’innombrables photographes amateurs ou professionnels publièrent des clichés parfois très énigmatiques de certaines apparitions. Il s’agissait pour la plupart de photos truquées ou maquillées après leur développement. L’une des plus spectaculaires, la photo dite de « la brique flottante » apportait la preuve d’un poltergeist pris sur le fait. Aux dires d’observateurs nantis de jumelles, cette brique était «transportée dans les airs par un esprit volant !».
Le cliché d’un vieil homme au corps voûté vêtu à l’ancienne, au visage buriné sans oreilles et sans nez, sorti tout droit d’un film d’horreur, fit lui aussi le tour des salles de rédaction.
Le photographe Dick Gee produisit quant à lui une photo prise dans l’église présentant une sorte de « halo lumineux » en son milieu, où un œil exercé ou imaginatif pouvait distinguer un ange !

Le temps des aveux

 

 

Après la grande guerre, Alan Gregson, un des fils du capitaine, décrivit ses souvenirs personnels dans une lettre à Richard Lee, qui enquêtait à son tour sur les fantômes du presbytère. Son frère Anthony conta au même journaliste une version très différente des mêmes phénomènes, plus dramatique que celle de Richard.
Leur publication dans la presse populaire relança la pression médiatique.
Marianne Foyster, interrogée à son tour par un journaliste de la BBC, souleva le coin du voile. Elle donna un récit plausible des souvenirs qu’elle conservait de ces événements, affirmant que tous les phénomènes avaient été très exagérés, qu’avec son mari ils se régalaient à lire les élucubrations des médias.
L’affaire rebondit en 1958 avec de nouvelles révélations de Marianne Foyster, qui confia à des chercheurs sérieux, enquêtant pour la nième fois sur l’affaire, que toutes ces manifestations n’avaient été qu’une mise en scène.
C’était elle, son défunt époux et leurs enfants qui, avoua-t-elle, étaient derrière chaque coup frappé à Borley, chaque apparition, chaque bruit de cloche ou de chaîne et qu’ils s’étaient amusés comme des petits fous de la crédulité de leurs concitoyens.
C’était elle, Marianne, qui avait tracé les inscriptions sur les murs du presbytère, collé des champignons entre les poutres, utilisé du sang frais de porc pour provoquer les mystérieux suintements.
Elle avoua en riant que l’idée de ces mystifications leur était venue après une rencontre au cours d’une soirée chez des amis, de trois des enfants et petits-enfants d’Henry Bull, le constructeur du presbytère.
Ces personnes déjà âgées racontaient avec gourmandise les souvenirs de leur jeunesse au cours de laquelle ils avaient mystifié leurs parents, leurs domestiques et tous les habitants de la contrée.
Elles riaient encore de leurs promenades nocturnes déguisées en spectres sous couvert de leurs draps, de leurs mises en scène lumineuses grâce à des feux de bengale, à leurs jets de pierres, leurs poursuites dans les greniers, les boules puantes répandues dans les bénitiers…

Où est la vérité ?

 

 

Les adeptes de mystère, de paranormal et de hantises vexés, prétendirent que bien avant la construction du presbytère, un sentier menant à l’église était connu sous le nom du «sentier de la nonne», en souvenir du fantôme d’une religieuse qui y aurait maintes fois été aperçu.
Et de nos jours encore, l’église de Borley serait le théâtre de manifestations étranges. C’est du moins ce que l’on dit.
En 1995, David Bamber prit une photo semblant montrer Harry Price flottant au-dessus d’une pierre tombale.
Le même publia en 1999 une photo de ce qui pouvait passer pour une silhouette de nonne dans les arbres.
Harry Price, le célèbre chasseur de fantômes qui avait démasqué tant de faux médiums, élucidé tant de hantises truquées, s’était-il laissé prendre à son propre jeu lorsqu’il publia son témoignage, étayant sa crédulité de minutieuses constatations.
Pour l’occasion, il avait employé un appareillage moderne : enregistreurs, caméras, éclairage infra-rouge.
Pour l’éminent spécialiste de la question qu’il prétendait être ­ son étude fit d’ailleurs l’objet du film Qui hante le presbytère de Borley? ­ il ne faisait aucun doute : les lieux étaient bel et bien infestés par des entités et que ces phénomènes mystérieux constituaient même l’une des plus évidentes preuves de l’existence des fantômes.
Après la mort d’Harry Price survenue en 1948, certains de ses anciens collaborateurs alimentèrent la controverse en l’accusant d’avoir amplifié les événements insolites du presbytère et bidonné à son tour pour faire vendre ses livres.
Laissons le dernier mot à Lilian Amstrong-Bailey une célèbre voyante et médium britannique qui affirma avoir reçu un message de l’au-delà signé «Harry Price.» Cette communication pleine d’humour disait : Le presbytère est vraiment hanté. Borley le prouvera de lui-même et je serai vengé, même si pour ce faire, je dois y revenir et m’y manifester moi-même…
Pierre Genève 1999



SOURCES:

  • BONNET (Roland) : Le presbytère de Borley, in « Science & Magie », 1992.
  • DINGWALL-KATHLEEN (Eric J.), GOLDNEY (M.) et HALL (Trevor H.) : Le prebytère hanté de Borley, Collection La Tour Saint-Jacques, Denoël, 1958.
  • DÔLE (Gérard) : Les spectres de Cheyne Walk, Éditions Terre de Brume, 2005.
  • GENÈVE (Pierre) : Les sœurs Fox, le presbytère de Borley, la maison du diable d’Amytiville, trois canulars médiatiques ? Éditions Euredif, Collection Mandragore, 1973.
  • GENÈVE (Pierre) : Les fantômes et apparitions de Borley, In Le Monde du Mystère, 1994.
  • POPE (Terence J.) : Borley’s fantasies, Birmingham, 1929.
  • PRICE (Harry) : La maison la plus hantée d’Angleterre, 1940
  • PRICE (Harry) : La fin du presbytère de Borley, 1946.
  • SELFORD (Maria) : Borley, six siècles de hantises, Thèse de doctorat, Université de Berkeley, 1963.
  • VALENTIN (Olivier) : Qui hante le presbytère de Borley? http://www.maisonhantee.com/files/borley
  • YONNET (Jacques) : Les grandes mystifications in « Radar », 1947.
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Combustion spontanée : le 1er cas recensé

Le premier cas recensé de combustion humaine spontanée eut lieu en Italie dans les environs de Verone ; au soir du 4 avril 1731 la comtesse Cornelia Bandi 62 ans dîne tranquillement en compagnie du chanoine Bianchini puis part se coucher. Le lendemain matin les domestiques qui pénètrent dans sa chambre sont saisis de stupeur : « le plancher de la chambre , précise la gazette locale, était parsemé de grosses taches d’apparence humide et gluante tandis qu’un liquide gras, jaunâtre, écoeurant, coulait le long de la fenêtre emplissant la pièce d’une odeur répugnante ». La camériste remarque qu’une fine couche de suie recouvre le meubles, quant à la comtesse Bandi elle gisait près de son lit où plutôt ce qui restait d’elle : un petit tas de cendre, ses deux jambes et un morceau de sa boîte crânienne, réduit par la force de la combustion. Les autorités et le médecin légiste sont perplexes, le magistrat se contentera de noter dans son rapport « un feu mystérieux semble s’être allumé spontanément dans la poitrine de la comtesse » et l’on se résoudra à classer le dossier pour toujours.

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L’histoire vraie du film Sixième sens

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Possédée après l’usage d’une planche Ouija

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On ne le répétera pas assez, l’usage d’une planche Ouija est très risquée et peut entraîner de graves conséquences sur l’utilisateur voire même des possessions démoniaques.



Patricia Quispe, une jeune péruvienne de 18 ans vivant à Lima, l’a malheureusement appris à ses dépens. Après s’être amusée à invoquer des esprits avec ses amis à l’aide d’une table de Ouija virtuelle,  la jeune fille s’est retrouvée comme « possédée par la diable ». D’après ses parents, une fois rentrée à la maison familiale, elle a commencé à avoir des convulsions, de l’écume dans la bouche et à parler avec une voix d’outre tombe, profonde et très rauque.

Inquiets, ses parents se sont alors empressés d’appeler les urgences.

 

Les médecins sont parvenus à maîtriser Patricia Quispe au bout d’une demie heure d’effort.

« D’une voix profonde, elle a crié « 666 » suivi de « laissez-moi partir, laissez-moi aller », témoigne l’un des docteurs

Patricia a ensuite été transférée à un service psychiatrique pour une évaluation plus approfondie de son état.

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